
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Lutte pour s’adapter à une conséquence du capitalisme
29 mai 2024
Les communautés de pêcheurs du sud de Madagascar sont confrontées à des conditions de mer parfois mortelles en raison de la crise climatique, mais, avec l’aide de l’Organisation internationale du travail (OIT), elles trouvent des moyens de s’adapter aux nouvelles circonstances auxquelles elles sont confrontées.
Daniel Dickinson d’ONU Info s’est rendu dans le village de Mokala, dans la région d’Anosy, où il s’est entretenu avec le Président de l’association locale des pêcheurs, Gaston Imbola, et Valencia Assanaly, Coordonnatrice nationale du projet Eco-Langouste Sud de l’OIT.
Gaston Imbola : Il devient de plus en plus dangereux de pêcher dans ces eaux, car les vents deviennent plus forts et la météo est moins prévisible. Des personnes sont mortes parce que leurs pirogues traditionnelles en bois ont chaviré dans l’océan. Il y a à peine une semaine, trois pêcheurs d’un autre village ont été secourus au large de nos côtes après avoir été en difficulté. Deux étaient extrêmement faibles.
Valencia Assanaly : Le changement climatique a un impact considérable sur la pêche dans cette région. Une augmentation de la température de la mer et une diminution des précipitations provoquent des vents plus forts, ce qui se traduit par de grosses vagues et des conditions de mer plus dangereuses pour les pêcheurs.
Gaston Imbola : Avant, on pouvait pêcher environ 20 jours par mois, mais avec des vents plus forts et plus difficiles, c’est maintenant entre 11 et 15. Je ne suis pas très attaché aux conditions mais parfois je prends des risques car j’ai besoin de nourrir ma famille.
Valencia Assanaly : À l’OIT, nous reconnaissons que les pêcheurs comme Gaston ont besoin de soutien. Nous les aidons donc à la fois à diversifier leurs sources de revenus, mais aussi à pêcher de manière plus sûre, ce qui implique une collaboration sur des systèmes numériques d’alerte précoce qui mettent en évidence les conditions de mer dangereuses.
Gaston Imbola : Autrefois, notre tradition était d’écouter le vent et d’observer la mer la veille du départ pour une partie de pêche. Mais désormais, on peut obtenir des informations détaillées sur la direction du vent et la taille des vagues en appelant un service d’information dédié aux pêcheurs. Cela nous aide à décider s’il est sûr ou non de pêcher. Donc ce matin, nous allons pêcher car il y a une alerte orange qui incite à la prudence, mais cet après-midi les conditions vont se dégrader et il y a une alerte rouge qui signifie qu’il est trop dangereux de sortir.
Valencia Assanaly : L’OIT a soutenu la numérisation du système d’alerte précoce afin que les pêcheurs puissent recevoir des informations par SMS. Nous apportons également une expertise sur la diversification des sources de revenus, notamment le renforcement des pratiques des secteurs de la pêche, autres que le homard, qui constitue actuellement la principale source de revenus de la communauté. Même si l’un de nos principaux objectifs est de renforcer la capacité, la rentabilité et la durabilité de la pêche au homard, nous reconnaissons que la diversification est importante car elle permet aux pêcheurs d’être plus résilients aux types de changements climatiques négatifs que nous observons.
Gaston Imbola : La saison du homard s’étend d’avril à décembre, ce qui coïncide avec des conditions météorologiques parmi les plus mauvaises en mer. Il y a 98 familles de pêcheurs dans ce village qui compte environ 800 habitants et ensemble, au cours de la dernière saison, nous avons pêché 10 tonnes en neuf mois. Le homard se vend à un bon prix, ce qui représente un gros avantage pour le village.
Valencia Assanaly : L’OIT aide également les pêcheurs à s’organiser pour qu’ils bénéficient d’un environnement de travail décent, qu’ils connaissent leurs droits et qu’ils garantissent, en tant que parties prenantes, qu’ils font partie de la chaîne de valeur du homard.
Gaston Imbola : Le plus gros marché pour notre homard est le Japon, où nous expédions des homards encore vivants. Les clients européens prennent la viande préparée. Je ne connais pas grand-chose au Japon, mais je suis fier que les Japonais achètent et apprécient notre produit et que mon petit village et mon pays soient reconnus à l’autre bout du monde comme producteur d’excellent homard.
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)