Les conséquences du changement climatique déjà visibles.

La Nouvelle-Calédonie veut se placer en urgence climatique

11 septembre

Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a dit le 11 septembre souhaiter déclarer l’urgence climatique et environnementale dans l’archipel du Pacifique sud, soumis à l’érosion côtière et à une hausse des phénomènes météorologiques intenses.

« Les îles du Pacifique sont en première ligne face au réchauffement climatique mondial » et « le Vanuatu et la Nouvelle-Zélande ont déjà déclaré l’urgence climatique », a souligné le gouvernement local dans un communiqué, citant les travaux du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec).

Cependant, la déclaration d’urgence climatique doit s’accompagner d’une stratégie d’adaptation reposant sur un forum réunissant experts et membres de la société civile, qui transmettra ses recommandations à un « comité calédonien du changement climatique ».

Ce forum sera chargé de la gestion d’un « fond de résilience » qui recueillera des financements extérieurs de grandes fondations pour soutenir des actions de lutte contre le changement climatique, poursuit le communiqué.

Ces mesures ont été adoptées le 11 septembre par le gouvernement calédonien. Mais elles doivent être soumises à l’approbation des élus du congrès, l’assemblée délibérante.

En Nouvelle-Calédonie, les conséquences du changement climatique sont déjà visibles. Ainsi, l’île d’Ouvéa et la côte Est de la Grande Terre font face à une forte érosion causée par l’élévation du niveau de la mer. D

Des habitations, des infrastructures et des terres agricoles sont menacées de disparition. L’archipel voit également le nombre de phénomènes intenses (fortes pluies ou sécheresses majeures) s’amplifier. De plus, la hausse des températures marines impacte les récifs de corail, touchés par des épisodes de blanchissement.


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