
Lo monde zordi lé pi parèye sèk yèr ! lo monde la shanjé !
20 mé, sanmI rèss in monde pou rokonstruir. Mézami, ni vé ni vé pa, lo monde la shanjé. Li sar pi zamé konm lo monde nou la konu dann passé. Dovan in (…)
Conséquence du capitalisme responsable de la crise climatique
6 juin 2024
Grâce aux contributions de plus de 100 scientifiques de près de 30 pays, le Rapport sur l’état des océans 2024 de l’UNESCO, publié avec le soutien de l’Islande, révèle de nouvelles données alarmantes sur les menaces qui pèsent sur l’océan. Cette évaluation complète fournit un examen fondé sur des preuves des défis, notamment le réchauffement des océans, l’élévation du niveau de la mer, la pollution, l’acidification, la désoxygénation, le carbone bleu et la perte de biodiversité.
« Ce rapport de l’UNESCO montre que le dérèglement climatique a un impact de plus en plus fort sur l’état des océans. Température, acidification, niveau de la mer : toutes les sonnettes d’alarme sonnent. Outre la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, nous appelons nos États membres à investir dans la restauration des forêts marines et à mieux réglementer les aires marines protégées qui sont d’importants réservoirs de biodiversité », déclare Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO.
Alors que les températures atmosphériques ont tendance à fluctuer, l’océan se réchauffe de manière constante et constante. Le rapport sur l’état de l’océan indique que l’océan se réchauffe désormais deux fois plus vite qu’il y a vingt ans, l’année 2023 connaissant l’une des augmentations les plus élevées depuis les années 1950. Alors que les Accords de Paris s’engageaient à maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, les températures des océans ont déjà augmenté en moyenne de 1,45°C, avec des points chauds clairement supérieurs à 2°C dans la Méditerranée, l’océan Atlantique tropical et les océans Austral.
L’une des conséquences dramatiques de ce réchauffement est l’augmentation du niveau des mers à travers le monde. L’océan absorbe 90 % de l’excès de chaleur rejeté dans l’atmosphère et, à mesure que l’eau se réchauffe, elle se dilate. Le réchauffement des températures des océans est désormais responsable de 40 % de l’augmentation mondiale du niveau de la mer, et le taux d’augmentation a doublé au cours des 30 dernières années, pour atteindre 9 centimètres.
Depuis les années 1960, l’océan a perdu 2 % de son oxygène en raison du réchauffement des températures et des polluants, notamment les eaux usées et le ruissellement agricole. Les zones côtières sont particulièrement touchées, les espèces se retrouvant en première ligne dans une lutte pour respirer : environ 500 « zones mortes » identifiées où il ne reste quasiment plus de vie marine en raison d’une diminution de la teneur en oxygène.
La montée de l’acidité est également un sujet d’inquiétude majeur : avec 25 à 30 % des émissions de combustibles fossiles absorbées par l’océan, cette surabondance de CO2 remodèle la composition chimique même de l’océan. Depuis l’époque préindustrielle, l’acidité des océans a augmenté de 30 % et atteindra 170 % d’ici 2100. Les conclusions de l’UNESCO révèlent qu’une fois de plus, les espèces côtières sont les plus durement touchées : tandis que la haute mer devient de plus en plus acide, les eaux côtières subissent des effets dramatiques. des fluctuations d’une acidité élevée à une acidité faible, qui rendent les jeunes générations d’animaux et de plantes trop fragiles pour survivre, provoquant des mortalités massives.
Les forêts marines, notamment les mangroves, les plaines d’herbiers marins et les marais côtiers, sont capables d’absorber jusqu’à 5 fois plus de carbone que les forêts terrestres. En plus d’être des havres vitaux pour la biodiversité, ils représentent l’un des meilleurs remparts contre le réchauffement climatique. Cependant, l’UNESCO révèle que près de 60 % des pays n’incluent toujours pas la restauration et la conservation des forêts marines dans leurs plans de contributions déterminées au niveau national.
Les aires marines protégées sont connues pour protéger la biodiversité, abritant 72 % des 1 500 espèces marines menacées figurant sur la Liste rouge de l’UICN. Les nouvelles données de l’UNESCO démontrent que plus le niveau de réglementation dans une AMP est élevé, plus elle est efficace pour protéger les écosystèmes locaux.
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