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Après l’accord entre l’Inde et la Chine
27 octobre 2009
Les dirigeants de 16 pays d’Asie/Océanie (ASEAN+6) représentant la moitié de la population du globe, et un tiers du PIB mondial, ont entamé dimanche dernier un sommet centré sur la gestion des catastrophes naturelles et le changement climatique, en Thaïlande. Les pays de la région, très exposés aux déchaînements climatiques, ne s’étaient guère exprimés jusqu’à présent face aux pays riches et aux géants chinois et indiens (voir Témoignages du samedi 24 octobre 2009), dans les négociations entamées sur le changement climatique. Mais à un mois du sommet décisif de Copenhague, en décembre et les quelque 380 morts dénombrés dans le sillage du typhon Ketsana aux Philippines, au Vietnam et au Cambodge, sonnent comme un avertissement. Les pays du sud-est asiatique « sont ceux qui seront confrontés aux conséquences des changements climatiques si nous n’obtenons pas un accord à Copenhague », souligne Yvo de Boer, le plus haut responsable de la Convention climat aux Nations unies.
Le sommet des pays d’Asie de l’Est fait suite à la rencontre pendant deux jours des dix nations de l’ASEAN. Les entretiens ont été élargis au Japon, à la Chine, à la Corée du sud, à l’Australie, à la Nouvelle-Zélande, à l’Inde et l’Australie.
Les dirigeants ont publié une déclaration conjointe sur le changement climatique, lors de ce 15e sommet de l’entité sous-régionale.
Dans cette déclaration, les dirigeants de l’ASEAN+6 font état de leur préoccupation commune concernant les conséquences du changement climatique sur l’économie, l’environnement et le bien-être des populations de la région.
Ils soulignent la nécessité pour l’ASEAN de travailler étroitement et de coopérer avec d’autres partenaires pour la réussite de la Conférence de Copenhague des Etats parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), poursuit la déclaration.
Les dirigeants ont également réaffirmé leur position selon laquelle « les parties à la CCNUCC doivent protéger le système climatique sur la base de l’égalité et conformément au principe des responsabilités communes mais différenciées, en tenant compte des circonstances et des capacités des différents pays », selon le texte.
Unité de réponse face au changement climatique
Le projet de déclaration sur le changement climatique souligne l’unité de la réponse des Etats membres de l’ASEAN au problème du changement climatique. Elle indique également la position et les attentes de l’ASEAN en prévision de la 15e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC) et de la 5e session de la Conférence des parties servant de réunion des parties au protocole de Kyoto.
Rappelons que le typhon qui s’est abattu sur l’Asie du sud-est a fait prendre conscience de ce que risque la région avec le réchauffement climatique, et l’aider ainsi à se faire entendre dans les négociations internationales, estiment les experts.
Les pays de la région, très exposés aux déchaînements climatiques, ne s’était guère exprimés jusqu’à présent face aux pays riches et aux géants chinois et indiens, dans les négociations entamées il y a deux ans et qui ont repris en début de semaine à Bangkok.
Mais à deux mois du sommet décisif de Copenhague, en décembre, les quelque 380 morts dénombrés dans le sillage du typhon Ketsana aux Philippines, au Vietnam et au Cambodge, sonnent comme un avertissement.
Typhon dévastateur pour la région
Les pays du sud-est asiatique "sont ceux qui seront confrontés aux conséquences des changements climatiques si nous n’obtenons pas un accord à Copenhague", souligne Yvo de Boer, le plus haut responsable du climat aux Nations unies.
"Les villes côtières (...) sont susceptibles d’être touchées par l’augmentation du niveau de la mer, les typhons, les inondations et les changements de comportements climatiques", ajoute-t-il.
Manille a également lancé un appel aux pays développés pour une réduction des émissions carboniques. "Les ruines et la douleur n’auront pas été vaines" s’ils prennent des mesures significatives, a estimé Heherson Alvarez, le patron des négociateurs philippins.
Les négociations de Bangkok achoppent pour l’instant sur les mêmes blocages que ceux constatés depuis des mois.
Les pays les plus pauvres demandent aux riches de payer la facture et de faire l’effort chez eux car ils sont aujourd’hui les plus grands pollueurs du monde.
Jusqu’à présent, l’Asie du sud-est n’avait pris aucun engagement en termes d’émissions carboniques. Mais les choses pourraient changer.
L’Indonésie a ainsi indiqué cette semaine que le président Susilo Bambang Yudhoyono prévoyait une réduction de 26% des émissions carboniques d’ici 2020.
Le Vietnam, où le typhon Ketsana a fait 92 morts et 19 disparus, prend le problème « très au sérieux » et a commencé à dégager des fonds pour lutter contre les conséquences des changements climatiques, selon un responsable onusien à Hanoï.
Singapour, elle aussi très exposée en cas d’augmentation du niveau de la mer, vient de mettre en place une commission pour définir comment la ville-Etat pourrait se protéger, selon un porte-parole du ministère de l’Environnement et de l’Eau.
La Déclaration sur le Sommet de l’Asie de l’Est concernant la gestion des catastrophes annonce diverses mesures que les 16 pays qui participent au sommet appliqueront pour lutter contre les menaces posées par les catastrophes naturelles.
L’ASEAN a également fait une déclaration sur la sécurité alimentaire et le développement des bioénergies mettant l’accent sur l’engagement des dix Etats membres de l’ASEAN ainsi que de la Chine, du Japon, de la Corée du Sud, de l’Australie, de la Nouvelle Zélande et de l’Inde à renforcer leur coopération de manière à assurer la sécurité alimentaire et énergétique pour les peuples de la région.
Sanjiv Dinama
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