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Conférence mondiale sur le climat
4 mai 2007
À la veille de la publication du document final de la conférence du GIEC à Bangkok, les discussions avancent. Mise en cause par la délégation de l’Union européenne, la Chine appelle à prendre en compte la responsabilité historique des pays européens et nord-américains dans les déréglements climatiques. La Chine est soutenue par le WWF. L’organisation mondiale de protection de la nature souligne notamment que les normes chinoises visant à réduire la pollution des automobiles sont parmi les plus strictes du monde.
Les discussions progressent à Bangkok, où se tient la troisième réunion de l’année du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), mais des divergences majeures demeurent, apprend-on auprès de délégués.
Les délégués du GIEC peaufinent un « résumé à l’intention des décideurs », synthèse en une vingtaine de pages de leur rapport sur « les mesures d’atténuation » du réchauffement climatique en cours, qui constitue le troisième volet du 4ème rapport d’évaluation du GIEC.
Cette réunion est en effet la troisième à se tenir cette année après celle de Paris, en février - où le point à été fait sur les recherches scientifiques -, et celle de Bruxelles, début avril, où les experts s’étaient interrogés sur les conséquences du réchauffement climatique.
Le coût du changement climatique
Selon une version de travail soumise aux délégués, la stabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES) coûterait en 2030 entre 0,2% et 3% du PIB mondial.
« La question des coûts est le point de blocage principal », a indiqué une source présente à ces discussions. « Certains pays y voient une menace sous-jacente, d’autres y voient au contraire une opportunité », a-t-elle précisé.
L’une des principales divergences en jeu à Bangkok se joue entre la Chine et l’Union européenne, ont rapporté des délégués.
L’UE, qui s’est déjà fixé un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 20% d’ici à 2020, veut intégrer au texte un paragraphe reprenant les conclusions du rapport de Nicholas Stern, remis l’an dernier au gouvernement britannique. Cet ancien chef économiste de la Banque Mondiale souligne que l’inaction face au changement climatique pourrait coûter jusqu’à 20% du PIB mondial quand le coût de l’action serait, lui, de 1%.
« La Chine s’y oppose de façon implacable », note un délégué. D’après ce dernier, les représentants de Pékin sont hostiles à toute référence à une réduction ou à une stabilisation des émissions de GES qui pourrait amoindrir sa position dans les négociations internationales sur le climat.
Le WWF soutient la Chine
La Chine estime en effet que ce sont les nations industrialisées qui doivent être tenues pour responsables de la plupart des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
L’organisation de protection de la nature et de l’environnement WWF a recommandé jeudi que l’on ne désigne pas la Chine comme un bouc-émissaire, faisant valoir que les délégués chinois avaient formulé des observations utiles durant la réunion. La Chine possède notamment des normes comptant parmi les plus strictes du monde en matière de consommation de carburant automobile, a déclaré Hans Verolme, Directeur du programme de WWF pour le changement climatique mondial.
L’enjeu du charbon
Près de la moitié de l’électricité dans le monde dépend du charbon, ressource abondante et équitablement répartie sur les continents, mais qui contribue le plus au réchauffement de l’atmosphère.
Il est question de cette source d’énergie à Bangkok. Du fait de son aspect incontournable, les délégués soulignent l’urgence d’arriver à développer les technologies de "charbon propre".
« Il faut d’urgence améliorer l’efficacité énergétique des centrales électriques et celle des technologies de captage du CO2 », le dioxyde de carbone, l’un des principaux gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement, précise à l’AFP François Kalaydjian, expert de l’Institut Français du Pétrole (IFP).
Une des raisons de l’utilisation massive du charbon est son prix. Il augmente bien moins vite que le pétrole ou le gaz. Par ailleurs, une grande part des réserves se situe dans des régions stables sur le plan géopolitique : 27% aux Etats-Unis, 17% en Russie, respectivement 13% et 10% en Chine ou en Inde, note Antoine-Tristan Mocilnikar, de la délégation interministérielle française au développement durable.
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