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2010 : année mondiale de la biodiversité
4 janvier 2010, par
Le 14 décembre dernier à Copenhague, l’UICN (Union internationale pour la conservation de la Nature) a expliqué l’impact désastreux du changement climatique sur la biodiversité. Cela concerne non seulement les zones polaires, mais surtout les régions tropicales. La survie des peuples des îles et du patrimoine naturel mondial est intimement liée.
« L’impact du changement climatique n’est pas confiné dans les régions polaires. Dans des régions plus tropicales, les coraux Corne de cerf, qui incluent 160 espèces, sont sévèrement affectés par la hausse de la température des océans, qui provoque le blanchiment des coraux. L’acidification des océans, le résultat de trop de CO2 dans les océans, affaiblit les squelettes des coraux ». Le 14 décembre dernier à Copenhague, l’UICN (Union internationale pour la conservation de la Nature) a lancé un nouveau SOS environnemental. Le changement climatique ne menace pas uniquement les êtres humains, mais aussi la faune et la flore. Une nouvelle extinction de masse est en marche : 30% des espèces animales pourraient disparaître.
Elle montre combien la valorisation de la biodiversité et la survie des peuples sont liées. « Les saumons, qui représentent une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars pour l’industrie de la pêche, sont menacés par l’augmentation de la température de l’eau, qui diminue le niveau de l’oxygène dans l’eau, augmente leur sensibilité à la maladie », précise l’UICN.
Ne pas dépasser 1,5 degré
Les prévisions de l’UICN prennent comme référence une hausse de la température moyenne du globe supérieure à deux degrés. Cette estimation est très réaliste, si l’on se fie au résultat de la Conférence de Copenhague. Pendant les deux semaines de la rencontre, les pays riches ont freiné des quatre fers pour minimiser le plus possible leur participation à l’effort mondial. Alors que le Groupe de suivi des engagements du Protocole de Kyoto proposait aux pays riches une baisse des émissions de gaz à effet de serre comprise entre 30 et 45% d’ici 2020, ces derniers ont tenté de faire passer un "Accord de Copenhague" qui remettait en cause le principe de la responsabilité différenciée, et donc la responsabilité historique sur laquelle s’appuie ce principe.
Le dénominateur commun sur lequel les pays riches se sont mis d’accord, c’est limiter la hausse de la température de deux degrés, mais sans fixer la moindre valeur contraignante.
Or, les revendications portées par les îles rassemblées au sein de l’AOSIS, par le G-77+Chine et par l’ALBA appellent à limiter la hausse de la température à 1,5 degré, en demandant aux pollueurs historiques, les pays riches, de prendre des mesures drastiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et d’accompagnement des pays en voie de développement dans la mise en œuvre des technologies du développement durable.
Accélérer la prise de décision
L’année 2009 s’était conclue à Copenhague par un des plus importants sommets internationaux de l’Histoire. Son thème était le changement climatique. En 2010, le changement climatique sera de nouveau au cœur des préoccupations. En effet, biodiversité et climat sont intimement liés, comme l’a souligné la communication faite par le Mexique, pays hôte du prochain sommet de la Convention cadre sur le changement climatique (COP-16).
La conférence organisée à Saint-Denis par l’UICN et la Région avait soulignée combien les îles contribuent de manière essentielle à la biodiversité du monde. Mais ces îles sont impactées gravement par le changement climatique. La hausse des températures des océans, l’acidification des mers, l’augmentation de la fréquence des cyclones sont autant de menaces qui pèsent sur la biodiversité de nos îles.
La conférence de Copenhague a montré toutes les difficultés qu’ont les pays riches à changer de modèle. C’est pourtant dans cette transformation que réside la mise en œuvre de mesures significatives pour faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre. En tant qu’année mondiale de la biodiversité, 2010 sera marquée par de nombreuses manifestations appelant à valoriser la biodiversité. Souhaitons que ces événements puissent accélérer la prise de conscience à tous les niveaux afin que soient mises en application au plus vite les mesures qui permettront de préserver tous les peuples des conséquences du changement climatique.
Manuel Marchal
L’impact de l’industrialisation sur les coraux
Le 10 décembre dernier à Copenhague a été lancé un guide intitulé "L’acidification des océans - les faits". Réalisé avec le soutien de l’UICN, Natural England, EPOCA et Scottish Natural Heritage, il s’appuie sur les dernières données scientifiques pour expliquer les menaces qui pèsent sur les coraux. Voici une brève présentation faite par l’UICN.
« Les océans représentent près de la moitié de la productivité de notre planète et l’humanité en bénéficie directement à travers les pêcheries de poissons et de fruits de mer. Ils absorbent aussi 25% du dioxyde de carbone émis chaque année et produisent la moitié de l’oxygène que nous respirons.
L’ouvrage constate que l’acidité des océans s’est accrue de 30% depuis le début de l’industrialisation, il y a 250 ans. Si les niveaux de CO2 atmosphérique continuent de s’élever, l’acidité de l’eau de mer pourrait augmenter de 120% d’ici 2060, soit le bond le plus important depuis 21 millions d’années. D’ici 2100, 70% des coraux d’eau froide pourraient être exposés à des eaux corrosives.
Vu le décalage entre les émissions de CO2 et un état d’équilibre, des dizaines de milliers d’années pourraient s’avérer nécessaires pour rétablir les propriétés des océans, et encore davantage pour une remise en état biologique complète. Des réductions importantes et immédiates des émissions sont donc indispensables, ainsi que des technologies susceptibles d’éliminer activement le CO2.
« Le besoin de réduire drastiquement ces émissions est réel et très urgent. La présence des océans rend notre planète habitable et la distingue des autres composantes connues de notre système solaire et d’ailleurs. Il est temps d’agir afin de minimiser les impacts sur les systèmes qui entretiennent la vie, tant qu’il n’est pas encore trop tard », dit Carl Gustaf Lundin, Directeur du Programme de l’UICN pour le milieu marin. »
Le prix de la perte de biodiversité
D’ores et déjà, des travailleurs paient le prix économique de cet impact sur la biodiversité.
À Copenhague, l’ambassadeur Lima du Cap Vert a rappelé que les bancs de poisson s’éloignent de son pays à cause du réchauffement de la mer. Les pêcheurs sont brutalement confrontés à d’importantes difficultés, ce qui contribue à l’aggravation de la crise.
Au Cap Vert, le changement climatique provoque donc une perte de biodiversité qui se traduit aussitôt par une catastrophe économique. C’est une difficulté supplémentaire pour la cohésion sociale.
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