
Kèl volonté zénéral ! In pé la boir kossa !
30 juin, parMézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Les convoitises sur le Pôle Nord accélèrent la crise environnementale
24 septembre 2012
Plus la glace fond, plus il est possible et rentable de développer les activités de forage et de transport en Arctique, plus cela impacte sur la fonte des glaces.
L’Arctique se réchauffe plus vite que l’ensemble du globe et à un rythme plus important que ce que les chercheurs avaient envisagé. Cet été, la superficie des glaces en Arctique n’était plus que de 4,1 millions de km carrés fin août, soit 70.000 km carrés de moins que le record minimal enregistré il y a 5 ans. D’après les observations de la NASA (National Aeronautics and Space Administration), la superficie de la couverture de glace s’est considérablement réduite et a atteint le minimum jamais enregistré depuis le début des observations de l’Arctique par satellite, il y a 30 ans. Ces observations montrent également que la superficie minimale estivale a diminué en moyenne de 13% tous les dix ans [1].
Le réchauffement observé en Arctique est environ deux fois plus important que dans le reste du globe, en raison notamment de l’« amplification polaire ». En effet, en situation de réchauffement climatique, les glaces polaires fondent, laissant place à des terres (plus sombres) ou à l’océan, qui ont un albédo bien plus faible (l’albédo est le pouvoir réfléchissant d’une surface. La neige et la glace ont un albédo élevé et réfléchissent 80% du rayonnement solaire). Davantage de rayonnement solaire est donc absorbé, ce qui augmente le réchauffement de l’air à proximité de la surface et conduit à une fonte de glaces encore plus importante. On a donc une rétroaction positive qui explique l’amplification du réchauffement climatique en Arctique. Des rétroactions liées au transport atmosphérique et océanique [2] de chaleur (et à leur modification due au réchauffement climatique) sont également évoquées ainsi que des modifications dans la couverture nuageuse et l’humidité de l’atmosphère [3], ainsi que la libération de CO2 et de méthane par la fonte du permafrost.
Si cette situation est extrêmement préoccupante pour le réchauffement climatique et la survie des espèces polaires, cela présente également des opportunités pour accéder plus facilement à des ressources énergétiques. Les scientifiques de l’Institut d’études géologiques des États-Unis (United States Geological Survey - USGS) estiment que l’on pourrait trouver en Arctique près de 22% des ressources énergétiques mondiales, dont 13% des ressources mondiales de pétrole non-découvertes [4].
Un rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement sur le carbone noir et l’ozone troposphérique [5] souligne les risques d’un autre type de rétroaction : plus la glace fond, plus il est possible et rentable de développer les activités de forage et de transport en Arctique, plus cela impacte sur la fonte des glaces. Le rapport montre que la pollution locale en Arctique a un impact direct sur la fonte des glaces. Des recherches plus précises sont nécessaires pour affiner les résultats et envisager une régulation du carbone noir à l’échelle internationale dans ces zones particulièrement sensibles.
Le forage pétrolier de Shell suspendu C’est dans ce contexte que Shell a commencé, le 10 septembre 2012, son forage pétrolier en Alaska, dans la mer des Tchouktches, après avoir reçu une autorisation du Département de l’Intérieur américain (Department of the Interior - DOI). Les réserves de pétrole dans cette région sont estimées à 15 millions de barils. Le début du forage fait suite à un long processus de mise en conformité des installations de Shell pour répondre à l’ensemble des conditions nécessaires à l’obtention du permis, à de nombreuses années de batailles judiciaires et à d’importantes campagnes d’associations environnementales dénonçant les risques d’une telle installation. Shell a investi des dizaines d’années de recherches (publiant plus de 5.000 études scientifiques) et plus de 4,5 milliards de dollars pour mener à bien cette exploration, selon “Reuters”. Pour des raisons de sécurité, le gouvernement interdit toute opération pendant l’hiver arctique et Shell doit donc interrompre ses activités au plus tard le 24 septembre. La compagnie pétrolière a demandé au Bureau de la gestion de l’énergie océanique (U.S. Bureau of Ocean Energy Management) une extension de 18 jours, en s’appuyant sur ses recherches estimant que la couverture de glace se reformerait plus tard cette année et qu’il n’y avait pas de risque à continuer d’utiliser le forage plus longtemps. Depuis le lancement des opérations, la compagnie pétrolière a néanmoins dû interrompre le forage plus tôt que prévu. Dès le lendemain, un gros bloc de glace, qui présentait un risque pour la sureté des installations, a contraint la compagnie à interrompre momentanément le forage. La semaine dernière, un dommage lors d’un test final dans le dôme d’endiguement du navire de la compagnie, l’“Arctic Discover”, qui nécessite plusieurs jours de réparation, a conduit Shell à annoncer le report de ses activités de forage dans les zones d’hydrocarbures en Alaska à l’année prochaine (l’interruption hivernale l’empêchant de reprendre son exploitation cette année). Cette déconvenue supplémentaire pour Shell a entraîné un recul de son indice boursier et déclenché une polémique sur la sécurité de ses installations en Alaska, sujet particulièrement sensible deux ans après la marée noire dans le golfe du Mexique. En période électorale, c’est également l’occasion pour les ONG et think-tanks environnementaux américains d’interpeller le Président Obama pour que l’autorisation accordée à Shell soit rééxaminée. S’il semble peu probable que le gouvernement fédéral revienne sur sa décision et empêche Shell de continuer son exploitation l’année prochaine, cet ultime épisode dans la série de problèmes rencontrés par Shell promet de relancer le débat sur la sûreté des installations et les choix faits en termes de politique énergétique aux États-Unis, comme l’explique Michael Conathan, Directeur des politiques océaniques au Center for American Progress. |
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Messages
24 septembre 2012, 19:43
Shell a investit plus de 4,5 milliards de dollars pour mener à bien l’exploration en Alaska.
Une réserve de 15 000 000 de barils.
15 000 000 x environ 100 dollars = 1 500 000 000 dollars.
Cela reviendrait à dire avant même l’exploitation en Alaska shell serait déficitaire de 3 milliards de dollars.
L’article est bien, mais les chiffres sont erronés.