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Les salariés obligés d’aller travailler sous peine de perte de salaire
18 janvier 2018, par
Berguitta se situe à environ 200 kilomètres de La Réunion. La forte tempête tropicale provoque déjà des dégâts à La Réunion avec d’importants problèmes de circulation. Le préfet recommande d’éviter les déplacements dans le Sud de l’île, mais ne déclenche pas l’alerte rouge et maintient l’alerte orange. En conséquence, les salariés sont obligés d’aller travailler sous peine de perte de salaire alors que les conditions de circulation sont très difficiles partout sauf dans le Nord.
Berguitta se rapproche de La Réunion au stade de forte tempête tropicale. Le préfet a décidé de ne pas déclencher l’alerte rouge. L’alerte orange est maintenue. Cela signifie que l’activité économique est maintenue.
Dans le Sud, de nombreuses routes sont coupées. Ainsi à Saint-Pierre, tous les radiers sont fermés. Des éboulis font des dégâts. Tôt dans la matinée, le préfet a diffusé un communiqué demandant d’éviter les déplacements dans le Sud.
Ceci étant, le maintien en alerte orange veut dire que si un travailleur prend la décision de ne pas se rendre à son travail, il ne sera pas payé. En effet, le passage en alerte rouge est une couverture. Le patron est en effet tenu de payer la journée de travail en cas d’alerte rouge, car il est interdit de circuler. Mais ce n’est pas le cas.
Les conditions de circulation sont extrêmement difficiles dans le Sud en raison des fortes pluies et de vents violents. Dans le Sud, il est donc risqué de prendre sa voiture pour se déplacer. Aussi le préfet a demandé d’éviter les déplacements dans cette région.
La décision de ne pas passer en alerte rouge se base sur l’observation de l’évolution du phénomène. Il a frôlé Maurice par le Sud. En conséquence, il devrait passer au plus près dans le Sud de La Réunion. Par conséquent, La Réunion devrait être épargnée par les conditions cycloniques. Les vents prévus souffleront à 140 kilomètres par heure. Ils seront donc en-deça de 150 km/h qui constitue la valeur à partir de laquelle les vents sont qualifiés de cycloniques.
La décision de ne pas passer en alerte rouge suscite déjà de nombreux commentaires. En effet, même si la valeur des vents n’est pas cyclonique, les fortes pluies ont coupé des routes. Des inondations sont à craindre. Les travailleurs ont donc le choix entre se mettre en danger pour circuler ou perdre une journée de salaire. Ce sont donc les travailleurs qui vont payer le coût du passage de Berguitta.
M.M.
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Messages
18 janvier 2018, 09:47, par Maillot Joseph Lucay
Le maintien de l’alerte orange va certainement faire perdre une journée de travail aux travailleurs qui ne pourront pas franchir un radier ou parce qu’il y a des éboulis sur leur passage , mais en réalité ces travailleurs sont peu nombreux . Alors que si le préfet avait décidé de placer la Réunion en alerte rouge , ce sont toutes les entreprises de l’île qui auraient été obligées de payer une journée de travail sans contrepartie à tous leurs salariés .
Je pense qu’entre deux maux il faut choisir le moindre et que le préfet ne s’est pas trompé en décidant de maintenir l’alerte orange . La Réunion a déjà connu des cas où toute l’ile a été mise en alerte rouge alors que le cyclone est passé très loin de nos côtes .Là au moins notre préfet prend la bonne décision . Malgré la présence d’une forte tempête à proximité , nous sommes dans le cas de vigilance forte pluies qui empêchent certaine personnes d’aller travailler , mais permettent aux entreprises de continuer de travailler avec ceux qui peuvent se rendre à leur poste . La seule différence avec la vigilance forte pluie c’est que les centres d’hébergement et les PC ORSEC sont mobilisés et doivent se tenir prêts à fonctionner tant que l’alerte orange n’est pas levée ..
Ce ne sont certainement pas les nombreuses entreprises de l’ouest et du nord qui ne seront pas d’accord avec ce maintien de l’alerte orange .
18 janvier 2018, 17:06, par Sylvain
Bonjour,
quel est la référence du texte qui oblige l’employeur à payer les journées en alerte rouge ?
18 janvier 2018, 21:46, par Jean-Paul CIRET
D’ après vous, chers correspondants, quand monsieur Mongin et ses amis ont bloqué les routes en 2009 empêchant de très nombreux salariés d ’ aller travailler, qui s’ est préoccupé du paiement de leurs journées de salaire ?Sûrement pas la Préfecture, qui à l’ époque n’ a même pas caché sa complicité avec ceux qui barraient les routes, faire de l’ anti- Vergès étant tellement à la mode dans les salons dionysiens, à ce moment-là !
Jean-Paul Ciret et moi je signe !
18 janvier 2018, 22:40, par Maillot Joseph Lucay
L’employeur peut refuser de payer la journée du salarié qui reste chez lui en cas d’alerte orange , sauf bien entendu si les routes sont coupées pour cause d’éboulis ou de radiers infranchissables .
Quant au paiement des salaires pendant l’alerte rouge cela dépend si les salarié sont mensualisés ou pas . En tout cas les fonctionnaires seront toujours payés en alerte rouge, leur salaire étant déterminé selon une valeur indiciaire par mois quelque soit le nombre de jours ouvrés dans le mois . Et c’est la même chose pour ceux qui ont un statut assimilé à celui des fonctionnaires . Dans les autres cas il faut se référer aux conventions collective ..
Souvent comme les entreprises ne peuvent pas réaliser le travail programmé faute de client , elle ferment même pendant l’alerte orange et ne paient pas le salaire de leur ouvriers en chômage technique forcé décidé unilatéralement . Beaucoup de magasins et et de boutiques étaient fermées à saint Denis en ce jour d’alerte orange du 18 janvier 2018 même s’il faisait relativement beau sur le nord de l’ile, car pendant la l’alerte orange les gens évitent de sortir .si ce n’est pour aller faire des provisions ou pour aller mettre application des mesures conservatoires pour protéger leurs biens . Il faudrait demander aux salariés de ces magasins fermés si leur jour de congé forcé sera payé ou pas .
Cette question de la rémunération des salariés pendant les alertes cycloniques mérite peut être une réponse plus précise de nos législateurs . Voila un sujet qui pourrait faire l’objet d’une question parlementaire de l’un de nos élus sénateurs ou députés au gouvernement . Après tout dans les cas de forces majeures les salariés ne devraient pas obligés de perdre leur salaire , mais on peut dire aussi la même chose pour les patrons , pourquoi devraient ils supporter le paiement d’un salaire lorsqu’il n’y a pas de travail exécuté . Et dans les deux cas ce serait peut être à la solidarité nationale de prendre le relai .
Mais la question ne se pose plus pour les retraités comme nous monsieur Ciret .
18 janvier 2018, 23:43, par Jean-Paul CIRET
Il est des réflexes qui ne trompent pas ! Que les honorables correspondants de la tribune de discussion de Témoignages ne s’ en offusquent pas, mais visiblement, que des travailleurs perdent leur salaire d’ une journée à cause de conditions météo difficiles ne les gêne pas plus que cela, dès lors que la décision administrative réglait apparemment le problème sur le plan juridique ; mais, que pensent-ils des conséquences du barrage de routes par les transporteurs en 2009, par exemple, empêchant de très nombreux salariés de se rendre à leur travail, où les responsables étaient connus, soutenus qu’ ils étaient par la préfecture et les abonnés des salons dionysiens, à une époque où il était de si bon ton de faire de l’ anti- Vergès ?
Jean-Paul Ciret , et moi je signe !
19 janvier 2018, 08:59, par Maillot Joseph Lucay
A mon avis les gens qui perdent leur salaire pour raison de force majeure devraient pouvoir être couverts par une assurance ou une mutuelle ..
Les pertes de salaires pour causes de maladie sont prises en charge totalement ou partiellement par les régimes de sécurités sociales et les mutuelles . Pourquoi ne pas instituer la même chose pour des pertes de salaires pour des causes de forces majeures qui ne sont pas supportés par tout le monde , tel que les impossibilités de circuler suites aux intempéries ou suite aux blocages des routes par des manifestants ou des accidents .En poussant loin le bouchon dans ce sens beaucoup de réunionnais pourraient demander le remboursement de toutes les heures qu’ils perdent dans les bouchons et embouteillages générés par les mauvaises décisions prises par nos responsables politiques de quelques bords qu’ils soient . Et peut être que si c’était le cas la routes à bouchons du littoral n’aurait pas été construite
Cette solution ne serait pas une raison pour décréter des alertes lorsque ce n’est pas nécessaire ou autoriser des gens qui ont une revendication légitime d’interdire les autres de circuler lorsqu’ils ont d’autres moyens de s’exprimer mais cela permettrait de faire passer la pilule quand la situation se présenterait .
Voila encore une honorable question qui pourrait être posée par un de nos honorables parlementaires à notre honorable gouvernement .