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Objectif d’avant Copenhague maintenu
31 décembre 2009, par
Le président du Brésil a signé mardi une loi qui prévoit qu’au cours des dix prochaines années, le Brésil diminuera ses émissions de gaz à effet de serre de 39% par rapport à leur niveau actuel. En 2020, le Brésil émettra quasiment la même quantité de gaz à effet de serre qu’en 1990, mais au cours de ces trente ans, sa population aura augmenté de plus de 45%, et le PIB du pays de près de 450%. Si les objectifs sont atteints, le Brésil pourrait alors disputer à la Chine et à l’Inde le leadership en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, les États-Unis et l’Union européenne sont restés sur leurs propositions d’avant Copenhague, à savoir une diminution respective de 4% et de 20% de leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 alors qu’au cours des dix prochaines années, les circonstances seront favorables pour aller beaucoup plus loin. En effet, avec la mondialisation des échanges, les pays européens et les États-Unis transfèrent leur industrie vers des pays où le coût de la main d’œuvre est moins élevé. Ce transfert de production s’accompagne aussi d’un transfert de pollution puisque c’est le pays d’accueil qui doit fournir rapidement l’énergie nécessaire à la bonne marche de ces usines.
Il est aussi à noter que les industries transférées appartiennent aux domaines souvent les plus émetteurs de gaz à effet de serre : sidérurgie, chantiers navals, usines de production mécanique.
Classés comme pays émergents, des pays en voie de développement comme la Chine, l’Inde ou le Brésil doivent produire l’énergie nécessaire pour accompagner l’émigration de l’industrie de l’Occident. Et au cours des 10 prochaines années, ce phénomène va encore s’amplifier. C’est ainsi que Tianjin accueille désormais une usine d’assemblage d’Airbus.
La délocalisation de la pollution
Lors de la conférence de Copenhague, des médias occidentaux ont accusé les pays émergents, et notamment la Chine de bloquer les négociations. Bien entendu, ces médias ne prenaient pas en compte les délocalisations.
Car la demande des pays riches équivaut à demander aux pays en voie de développement de régler rapidement à leur place un problème qui n’a pas préoccupé l’Occident pendant plus de 200 ans.
De plus, cette question de la réduction des émissions de gaz à effet de serre arrive au moment où les pays en voie de développement connaissent la plus forte augmentation de population de leur Histoire.
C’est sous cet angle que peuvent donc s’apprécier les différentes mesures prises par les pays émergents pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Bien qu’à la différence des pays riches, le Brésil, l’Inde ou la Chine ne soit tenus par aucun engagement lié au Protocole de Kyoto, ils prennent des mesures pour limiter leur pollution. D’ici 2020, la Chine diminuera ses émissions de gaz à effet de serre de 45% par unité de PIB par rapport à 2005, l’Inde vise quant à elle un objectif de 25% sur les mêmes références.
Hausse de la population, baisse des émissions
Pour sa part, le Brésil vient d’annoncer qu’il maintient son engagement de diminuer de 39% ses émissions de gaz à effet de serre au cours des dix prochaines années, c’est-à-dire par rapport au niveau actuel. Par rapport à l’année référence qu’est 1990, c’est une baisse de 0,34%. Mais dans la dynamique de l’Histoire, cet effort est sans commune mesure avec les propositions de l’Europe et des États-Unis.
En supposant qu’en 2020, le Brésil émettra autant de gaz à effet de serre qu’en 1990, sa population aura augmenté de 45% par rapport à 1990, et son PIB de près de 450% sur cette période de 30 ans.
« Nous nous soumettrons totalement à ces objectifs, cela ne fait rien si Copenhague n’a pas été à la hauteur de ce que nous espérions », a expliqué mardi Carlos Minc, ministre de l’Environnement du Brésil, « les objectifs sont maintenus, ce qui est le plus important. Le Brésil aura une politique volontariste de lutte contre le changement climatique ».
Le Brésil se positionne donc comme un des leaders de la lutte contre le changement climatique au niveau de l’Inde et de la Chine en tenant compte de l’évolution de la répartition des zones industrielles dans le monde. Les États-Unis et l’Europe ont donc fort à faire pour que la réalité puisse rejoindre les actes. Il est aujourd’hui en effet difficile d’imaginer que les États-Unis puissent devenir le leader de l’économie verte comme l’a affirmé Barack Obama quand il a annoncé la conclusion d’un accord à Copenhague, dans la nuit du 18 au 19 décembre 2009.
Manuel Marchal
Un Brésilien pollue cinq fois moins qu’un habitant des USA
La majorité des émissions de gaz à effet de serre au Brésil est due à la déforestation. C’est dans ce pays que se situe une grande partie de l’Amazonie, la plus grande forêt du monde. Le Brésil a donc une responsabilité envers le monde. Et c’est sans doute dans ce secteur que se situent les plus importantes marges de manœuvres en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Historiquement, les pays occidentaux ont fait subir à leur pays une déforestation massive. Cette période est derrière eux. Si l’on enlève donc ce facteur de la comptabilité des émissions de CO2 du Brésil, alors la quantité de pollution émise par un Brésilien est à peine de 4 tonnes par an. Cela représente un peu moins que la Chine, et cinq fois moins que la population émise par un habitant des États-Unis.
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