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Assemblée générale de l’ONU
24 septembre 2009
75 jours avant le début de la Conférence de Copenhague, près de 100 chefs d’État et de gouvernement réunis au siège des Nations Unies à New York pour un sommet convoqué par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, sur les changements climatiques se sont engagés mardi à poursuivre leurs efforts pour arriver à un accord ambitieux sur la réduction des gaz à effet de serre lors du prochain sommet mondial sur le climat.
« Vous avez promis de rester engagés jusqu’à ce qu’un accord soit conclu à Copenhague et vous avez convenu de donner des instructions à vos négociateurs afin qu’ils travaillent à un accord ambitieux, efficace et équitable », a résumé le Secrétaire général en clôture du sommet.
« Vos paroles ont été entendues dans le monde entier. Il faut maintenant passer à l’action. Il reste peu de temps. La responsabilité et l’opportunité d’éviter des changements climatiques catastrophiques reposent désormais entre vos mains », a conclu Ban Ki-moon. Il a transmis le texte de sa déclaration de clôture à des enfants, en symbole de transmission des engagements des chefs d’États à la jeune génération.
Le sommet s’est achevé par la projection d’un film d’une minute : la première vue de la terre depuis la Lune en 1969 et un ’coucher de terre’ depuis la Lune deux décennies plus tard.
L’échec serait inexcusable
« J’ai constaté que certains des éléments qui avaient manqué ces derniers mois étaient de retour », a dit Ban Ki-moon lors d’une conférence de presse à l’issue du Sommet, évoquant notamment un sens de l’urgence de la situation. « Nous sommes sur la bonne voie », a-t-il estimé.
Il s’est félicité d’avoir entendu un consensus sur les mesures à suivre, notamment la réduction des émissions, un ensemble de mesures d’adaptation et un financement pour les pays les plus pauvres. « Nous avons avancé », a-t-il déclaré, même s’il a noté que la journée avait donné l’occasion aux États de faire des propositions séparées, ce qui est différent d’un accord global.
L’objectif de la réunion était de faire en sorte que « les leaders puissent mobiliser l’élan politique nécessaire pour accélérer les négociations et offrir des solutions plus ambitieuses », avait déclaré lundi Ban Ki-moon à la veille du sommet.
Cette réunion de haut niveau s’est déroulée à 75 jours du début de la Conférence sur les changements climatiques de Copenhague (Danemark) en décembre 2009, où les États Membres doivent achever les négociations sur un nouveau traité fixant une réduction des émissions des gaz à effet de serre et destiné à remplacer le Protocole de Kyoto qui arrive à expiration en 2012.
Le traité doit non seulement prévoir des réductions ambitieuses des émissions de carbone et autres gaz à effet de serre mais aussi des mesures d’adaptation pour les pays en développement, y compris un transfert des technologies permettant de produire de l’énergie de façon « propre ».
« Échouer à aboutir à un large accord à Copenhague serait moralement inexcusable, de courte vue d’un point de vue économique et politiquement peu judicieux », a martelé mardi le Secrétaire général à l’ouverture de ce sommet.
Des engagements
Parmi les nombreux orateurs, le président des États-Unis Barack Obama, le président de la Chine Hu Jintao et le président français Nicolas Sarkozy sont montés à la tribune.
« Après de trop nombreuses années d’inaction et de déni, nous assistons finalement à une large reconnaissance de l’urgence de la situation. Nous savons que l’avenir de notre planète dépend d’un engagement mondial à réduire de façon permanente la pollution des gaz à effet de serre », a dit Barack Obama, dont c’était la première visite à l’ONU.
De son côté, le président chinois Hu Jintao a rappelé que le programme national sur le changement climatique de son pays prévoyait des objectifs obligatoires sur la réduction des émissions des principales matières polluantes, l’accroissement du couvert forestier et la proportion d’énergie renouvelable.
La Chine prévoit d’accroître les énergies non fossiles pour atteindre 15% de la consommation d’énergie d’ici à 2020, d’accroître les forêts de 40 millions d’hectares et le volume de forêt de 1,3 milliard de mètres cubes d’ici à 2020 par rapport à 2005.
Le Premier ministre du Japon Yukio Hatoyama a annoncé pour sa part que son pays visait à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25% d’ici à 2020.
Le président de la France Nicolas Sarkozy a estimé qu’il fallait agir maintenant "pour empêcher l’irréversible". "Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, l’enjeu d’une négociation dépasse le sort d’un pays, d’une région, d’un continent. Pour la première fois, nous devons décider de l’avenir de la terre toute entière", a-t-il dit.
Et dans les îles ?
Prenant la parole au nom des petits États insulaires, le président de la République des Maldives Mohamed Nasheed, a dénoncé les promesses non tenues. Il a rappelé que son pays et ceux de son groupe étaient présentés depuis des années dans les sommets et conférences sur le changement climatique comme des témoins des dangers du réchauffement de la planète mais qu’aucune conséquence n’était jamais tirée des avertissements lancés.
« Nous continuerons de jouer notre rôle de canari dans la mine » mais aussi « de montrer le chemin vers la sortie », a-t-il dit.
Il a annoncé que, sans attendre le résultat de la Conférence de Copenhague, son pays avait l’intention d’avoir des émissions de carbone neutres d’ici à 2020. Les Maldives auront néanmoins besoin d’une assistance extérieure pour y parvenir, a-t-il ajouté.
En marge du sommet s’est tenu également un déjeuner du Forum des dirigeants sur les changements climatiques, au cours duquel l’ex-vice président américain et Prix Nobel de la paix Al Gore a pris la parole.
Il s’agit de la première fois qu’autant de dirigeants politiques, du monde des affaires et de la société civile sont réunis à un tel niveau à l’ONU sur la question des changements climatiques.
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