
Invitation au débat à l’occasion du centenaire de Paul Vergès.
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Conférence en ligne du PCR et de Témoignages à 14 heures
4 septembre 2021, par
Le PCR et Témoignages organisent aujourd’hui à 14 heures (10 heures GMT) une conférence en ligne sur le thème de la contribution de La Réunion à la lutte mondiale contre le réchauffement climatique. Ce 4 septembre marque en effet le 25e anniversaire d’un événement historique : le 4 septembre 1996, Paul Vergès et Philippe Berne alertaient sur la menace du changement climatique. Le Protocole de Kyoto n’avait pas encore été signé, et cette cause était beaucoup moins populaire qu’aujourd’hui.
Ce 4 septembre marque le 25e anniversaire de la conférence de presse alertant sur la menace du changement climatique tenue par Paul Vergès et Philippe Berne. C’était en 1996, et le réchauffement climatique était alors un thème très peu abordé. Cela faisait pourtant déjà près de 25 ans que la puissance de calcul des ordinateurs permettaient de modéliser le climat en fonction de différents paramètres. Il apparaissait clairement qu’en injectant plus de CO2 dans l’atmosphère, la température moyenne augmentait avec pour effet la submersion de régions très peuplées à cause de la montée du niveau de la mer, ainsi qu’un déséquilibre dans la circulation des vents et des courants marins provoquant des phénomènes climatiques imprévisibles et violents.
En ce début des années 1970, une prise de conscience mondiale émergeait au niveau de la protection de l’environnement. Elle se traduit par le premier Sommet de la Terre organisé à Stockholm en 1972, qui décida la création du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement.
A La Réunion, les communistes étaient déjà à l’avant-garde de ce combat. En 1971, la commune du Port, située sur une plaine de Galets, étaient la plus aride de La Réunion. Les conseillers communistes votèrent alors un plan d’urbanisme qui continue aujourd’hui de produire ses effets. Des quartiers et des artères ont été construits en tenant compte de la ventilation naturelle. La population pauvre, issue des bidonvilles, a été intégrée au centre de la ville et non rejetée à la périphérie. Ainsi, les habitants pouvaient bénéficier du maximum de services dans la proximité, rendant inutile l’usage intempestif de transport automobile. À cela s’ajoutait la plantation de 500.000 arbres et la construction de collines artificielles pour faciliter évaporation, ventilation et condensation. L’objectif était d’atténuer la hausse de température de 3 degrés. Le Port est devenue la ville où la superficie des espaces verts par habitant est la plus élevée.
À cette époque, La Réunion commençait à connaître le chômage de masse. C’était aussi le temps de l’intégration dans la Communauté européenne. Face à cette situation, le Parti communiste réunionnais a décidé de s’appuyer sur les énergies renouvelables pour développer le pays. Le « Plan de survie », publié en 1975, était le guide des actions du PCR.
La conférence de presse du 4 septembre 1996 s’inscrivait ainsi dans une cohérence d’actions. Elle était une étape d’une bataille pour la cause du climat. Cette lutte connut une amplification à La Réunion quand Paul Vergès fut président de la Région Réunion entre 1998 et 2010. A partir de 1999, La Réunion était engagée sur la voie de l’autonomie énergétique avec comme échéance la fin du charbon, du pétrole et des énergies importées en 2025. Des outils sont créés : le PRERURE constitue la feuille de route pour les étapes vers une île sans émission de CO2. L’ARER a été créé pour piloter les actions concrètes et les expérimentations. Très vite,100 000 chauffe-eau solaires ont été posés. L’expérience a été élargie aux toits des immeubles. Une politique de déplacement novatrice se met en place, prévoyant un aménagement autour de la reconstruction du chemin de fer. C’était le projet de tram-train fonctionnant à l’électricité. Le vélo n’est pas non plus oublié avec les premiers tronçons de la voie vélo régionale.
Au Sénat, Paul Vergès place la France dans le peloton de tête des pays politiquement avancés. Il présente une proposition de loi faisant de la lutte contre le réchauffement climatique une priorité nationale. Elle est adoptée à l’unanimité. Nommé à la présidence de l’Observatoire national sur les effets du changement climatique, Paul Vergès remet alors chaque année un rapport contenant des recommandations pour les décideurs en termes d’adaptation au changement climatique.
La Réunion est alors souvent citée en exemple pour ses réalisations dans les énergies renouvelables. Elle bénéficie également d’une reconnaissance allant au-delà des frontières de la République, avec la tenue à Saint-Denis en 2008 d’une Conférence internationale sur la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.
Cette reconnaissance s’est également traduite en décembre 2009 par la participation de trois élus réunionnais à la Conférence internationale sur le climat (COP15) au sein des délégations de l’Union européenne et de la France. Paul Vergès, Elie Hoarau et Gélita Hoarau furent reçus personnellement par le président du GIEC, qui salua les progrès accomplis par La Réunion.
L’échec de la conférence de Copenhague et le changement de majorité à la Région n’allaient pas empêcher le PCR de continuer à militer pour œuvrer pour l’indispensable nouvelle civilisation qui permettra à la jeunesse de relever le défi du changement climatique. À Sainte-Suzanne, les actions impulsées par la municipalité ont permis d’arriver au résultat suivant : la production en énergies renouvelables sur le territoire est supérieure à la consommation électrique des habitants. C’est le mot d’ordre de « ville à énergie positive ».
M.M.
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