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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Conférence internationale des Petits Etats insulaires en développement
5 septembre 2014
Les petits États insulaires en développement appellent la communauté internationale à faire preuve d’une volonté politique ferme pour lutter efficacement contre les changements climatiques.
Après l’ouverture, lundi, des travaux de la troisième Conférence internationale des Nations Unies sur les petits États insulaires en développement (PEID), les dirigeants mondiaux ont lancé mardi des appels vigoureux à la communauté internationale pour qu’elle lutte avec davantage de volonté politique et sans hypocrisie contre les changements climatiques, qui posent des problèmes qui compromettent la viabilité et la survie même de ces pays. La Conférence de Samoa permet, à cet égard, de préparer le terrain au Sommet sur le climat, qui se tiendra le 23 septembre, au Siège des Nations Unies à New York.
La Conférence, qui se tient pendant quatre jours à Samoa, a aussi entendu les dirigeants des petits États insulaires en développement réclamer davantage d’aide de la part de tous les acteurs gouvernementaux ou non gouvernementaux, grâce à la mise en place de partenariats à tous les niveaux.
Les PEID, qui représentent plus de 29% des États Membres de l’ONU, sont touchés de manière toute particulière par les incidences négatives des changements climatiques, notamment à cause de l’érosion des côtes, de l’élévation du niveau des mers, de l’acidification des eaux des océans et, entre autres, de la dégradation des stocks de ressources halieutiques.
« Soixante pour cent de la population du monde vit dans des zones côtières », a rappelé le Vice-Premier Ministre de Samoa en résumant le dialogue multipartite tenu mardi en matinée, en marge des travaux du débat général de la plénière, sur le thème des changements climatiques. Cette discussion a reconnu l’existence de nombreux partenariats dans des domaines comme ceux de la veille météorologique et de la préparation aux évacuations.
« Dans les îles, le développement économique peut devenir non durable quand les changements climatiques compromettent des années d’efforts, laissant de nombreux États lourdement endettés », a fait remarquer le Premier Ministre de la Grenade en donnant l’exemple de son pays, où l’ouragan Ivan a causé des dégâts évalués à 200% du produit intérieur brut (PIB) national. C’est pourquoi il a souhaité voir renforcer la Facilité d’assurances pour les risques de catastrophes dans les Caraïbes, mise en place par la Banque mondiale, institution qui a également créé le programme pilote pour la résilience face aux changements climatiques.
Le développement durable des PEID est intrinsèquement lié à la résilience de ces pays aux catastrophes naturelles et à leur capacité d’adaptation aux changements climatiques. C’est pourquoi, à l’instar du Premier Ministre de la Jamaïque, beaucoup d’intervenants se sont félicités que le Groupe de travail à composition non limitée sur les objectifs de développement durable ait recommandé l’intégration d’un objectif consacré aux changements climatiques dans le futur programme de développement pour l’après-2015.
La Ministre des affaires étrangères du Guyana a demandé, à cet égard, d’adopter des approches nouvelles pour que les PEID aient une chance de participer activement à l’élaboration de ce programme de développement pour l’après-2015, qui prendra la relève de celui dont le but était pour chaque pays d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à cette date.
Alors que pointe à l’horizon la tenue de la vingt-et-unième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21), qui aura lieu à Paris en 2015, les délégations ont souhaité que ce soit l’occasion de prendre des engagements fermes et juridiquement contraignants sur la question de l’émission dans l’atmosphère de gaz à effet de serre, afin d’assurer la survie des PEID.
« Nous sommes fatigués parce que, à ce jour, la réponse à nos inquiétudes n’est exprimée qu’à travers des promesses floues, des larmes de crocodile et une indifférence étudiée », a dit le Ministre des affaires étrangères de Saint-Vincent-et-les-Grenadines pour exprimer sa lassitude face au « mépris insensé, voire criminel » dont feraient preuve les principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Leur refus de diminuer leurs niveaux d’émissions est « un acte d’agression et une guerre climatique menés contre les PEID », a affirmé le Ministre.
Les conclusions du dernier rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) soulignent en effet que les émissions mondiales de gaz polluants responsables du réchauffement climatique continuent d’augmenter à un rythme accéléré, ce qui exige une action urgente pour limiter l’élévation de la température moyenne de la planète à deux degrés Celsius d’ici à 2050.
En début de séance, le Vice-Premier Ministre de Samoa a présenté un résumé du dialogue multi acteurs sur le partenariat, qui s’est tenu lundi après-midi. Ce dialogue a offert aux délégations l’occasion de demander la mise en place de nouveaux partenariats en faveur des PEID, pour compléter ceux qui existent déjà dans des domaines comme le tourisme durable, l’autonomisation des femmes, l’exploitation durable des perles, la formation professionnelle des jeunes, l’énergie renouvelable et l’agriculture biologique, a indiqué le Vice-Premier Ministre samoan.
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