
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Un aperçu de la position des États-Unis sur une question de santé publique
19 avril 2010
Le changement climatique contribue à la propagation du paludisme, selon une nouvelle étude, indique l’African Press Organization à partir d’informations publiées par le Département d’État des USA, c’est-à-dire la diplomatie américaine.
Toutes les trente secondes, un enfant meurt du paludisme. Chaque année, au moins un million de personnes, pour la plupart de jeunes enfants africains, périssent de cette maladie, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une étude récemment effectuée suggère que plusieurs facteurs, notamment le réchauffement de la planète, seraient à l’origine de la migration du moustique vecteur de cette parasitose vers des régions où il ne sévissait pas d’habitude.
Depuis le milieu des années 1990, les scientifiques cherchent à déterminer si les changements climatiques ont contribué à la propagation du paludisme aux régions hautes de l’Afrique, de l’Indonésie et de l’Afghanistan – des régions d’une élévation minimum de 1.200 mètres et où la maladie n’avait pas jusqu’ici été signalée. Des températures inférieures à 15 degrés Celsius empêchent les larves du moustique vecteur du paludisme de se transformer en insecte adulte, ce qui avait jusqu’ici prévenu les infections chez les habitants des zones à haute altitude.
Extension de la zone impaludée
Les recherches avaient commencé à l’époque parce que les communautés des hautes régions de l’Afrique de l’Est devenaient de plus en plus souvent victimes de nouvelles poussées de paludisme. Au cours des dernières décennies, cette parasitose a envahi d’autres zones élevées dans plusieurs pays, notamment à Madagascar et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces derniers, de même que l’Indonésie, l’Afghanistan et ceux de la sous-région africaine avaient tous connu une hausse des températures au cours des dix dernières années, selon l’Institut Goddard pour les études spatiales.
Deux chercheurs qui ont contribué à l’étude effectuée récemment par cet institut ont déterminé qu’il existait une preuve « robuste » du rôle que le climat joue dans la propagation du paludisme. M. Luis Fernando Chaves, de l’université Emory à Atlanta (Georgia), et M. Constantianus Koenraadt, de l’université Wageningen des Pays-Bas. Dans un article récemment publié dans la Quarterly Review of Biology, ils ont néanmoins ajouté que les pratiques agricoles locales et divers facteurs socio-économiques peuvent y contribuer tout autant.
70 études vérifiées
« Mettre trop l’accent sur l’importance des changements climatiques pourrait être une fondation inadéquate pour une étude scientifique, même quand il s’agit d’essayer de comprendre l’effet de ce phénomène sur les nouvelles tendances de la dissémination du paludisme », ont indiqué MM. Chaves et Koenraadt.
Dans un entretien avec America.gov, M. Chavez a expliqué qu’une grande partie des recherches avaient été jusqu’ici divisées en deux camps : celles qui attribuent les épidémies de paludisme dans les régions élevées uniquement aux changements climatiques et celles qui décident d’ignorer entièrement le rôle du climat.
« Notre objectif était d’examiner ces deux positions de manière systématique, a dit M. Chaves, et cette étude nous a permis de conclure que le climat joue effectivement un rôle mais il n’est pas le facteur unique. Vous pouvez avoir des hausses identiques de la température dans deux endroits différents et avoir des conséquences également différentes. »
M. Chaves et son collègue néerlandais ont passé un an à examiner plus de 70 études qui avaient spécifiquement porté sur le paludisme et le climat, mettant à l’épreuve la méthodologie utilisée par les chercheurs qui les avaient effectuées. Ils ont déterminé que certaines études n’ayant révélé aucune relation entre le paludisme et le réchauffement planétaire étaient fondées sur une analyse statistique défectueuse, et que le climat était en effet la cause de la propagation de cette maladie à une région donnée. En revanche, d’autres études ayant conclu que le climat était la cause principale de cette dissémination avaient utilisé des modèles scientifiques qui, une fois mis à l’épreuve, s’étaient révélés inadéquats.
Les phénomènes de migration
Il est nécessaire, ont affirmé les deux scientifiques, d’établir maintenant un plan de recherche élargi qui examine l’interaction entre les changements climatiques et divers autres facteurs, telle l’introduction dans une région de nouvelles récoltes comme le maïs ou le riz qui sont propices aux moustiques. C’est alors seulement que l’on aura une idée plus réelle et complète de comment le paludisme se propage dans un monde en proie aux changements climatiques.
« La migration et l’accroissement de la population, par exemple, sont souvent offerts comme une explication alternative des tendances changeantes de la propagation du paludisme », a récemment écrit M. Koenraadt dans un blogue consacré au paludisme. « Mais pourquoi ces phénomènes démographiques se produisent-ils ? Qu’est-ce qui incite les gens à se déplacer d’un endroit à l’autre ? Il se peut très bien que ce soient les pluies dévastatrices ou les sécheresses très sévères – elles-mêmes les conséquences des changements climatiques – qui entraînent des pertes dans les récoltes, et contraignent éventuellement la population à aller vivre dans des zones urbaines, le tout ultimement ayant un effet sur la propagation de la maladie. »
« La complexité de cette situation, a-t-il ajouté, exige une coopération plus élargie entre les climatologues, les écologues, les épidémiologistes, les sociologues et les économistes. »
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