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Maîtriser la demande en énergie, réduire la consommation d’énergie fossile dans les transports, promouvoir un mix électrique décarbonné, développer les énergies alternatives
16 avril 2022, par
La CIVIS et le Sidéléc Réunion ont signé ce 15 avril une convention pour mutualiser leurs efforts dans la lutte contre le changement climatique. Cet accord prévoit de travailler sur la maîtrise de la demande en énergie, la réduction de la consommation d’énergie fossile dans les transports et le développement des énergies renouvelable. La signature de cette convention a été l’occasion pour Maurice Gironcel, président du Sidéléc Réunion, d’annoncer une proposition de sa collectivité : « l’élaboration d’un « mémorandum sur le climat et la biodiversité » au sein de la Conférence Territoriale de l’Action Publique, élargie aux forces vives, afin de porter au plus haut niveau nos intérêts dans la co-construction d’un projet Réunionnais fait par les Réunionnais ». Voici le communiqué publié ce 15 avril par le Sidélec au sujet de cette convention.
« Le Groupe Intergouvernemental d’Expert sur le Climat (GIEC) lance une ultime alerte à la communauté mondiale : « C’est maintenant ou jamais ». Il y a urgence à agir pour sauvegarder et protéger toute la biodiversité. En d’autres termes il s’agit de créer enfin un monde dans lequel nous pourrons vivre en sécurité. La responsabilité est à la fois collective et individuelle.
Cela passe par une véritable prise de conscience sur la nécessité d’un changement profond de nos modes de pensée pour construire un nouveau modèle de développement qui se veut durable. Cela veut dire que si les origines de la crise écologique avec ses conséquences funestes sont connues, non seulement nous devons tourner le dos aux énergies fossiles et mobiliser toutes les énergies renouvelables mais en plus reconnaître notre interdépendance avec la Nature. La crise sanitaire actuelle liée à la Covid-19 en est une illustration. »
À ce titre si l’Accord Universel sur le climat, adopté à Paris en 2015, est une avancée considérable nous sommes encore bien loin des engagements pris pour réduire les émissions de CO2 qui accélèrent le réchauffement du Climat avec ses nombreuses conséquences, hélas, funestes. En fait, maintenir le statut-quo conduit l’humanité tout droit dans le mur. Cette voie extrêmement périlleuse a d’ailleurs été dénoncée par le Secrétaire général de l’ONU qui le 21 mars dernier a déclaré « nous marchons les yeux fermés vers la catastrophe climatique ».
Ici même à la Réunion, Météo France indique que les dernières modélisations annoncent une hausse des températures de 3 à 5 °C d’ici 2100. Cette hypothèse est réaliste d’autant que selon les scientifiques, l’île s’est déjà réchauffé de 1 °C depuis 50 ans. Les conséquences sont déjà visibles : records de température ; hausse des phénomènes climatiques. Nous avons encore en mémoire les cyclones Fakir, Dumazile, Berguitta et tout dernièrement Batsiraï et Emnati.
Ce sont les raisons qui ont conduit la CIVIS et le Sidélec Réunion à se mobiliser, à notre échelle, pour la Transition énergétique sur la base d’une Convention de Partenariat. Les enjeux sont identifiés : maîtriser la demande en énergie, réduire la consommation d’énergie fossile dans les transports, promouvoir un mix électrique décarbonné, développer les énergies alternatives. La CIVIS et le Sidélec sont dans l’action !
Nous sommes également conscients que des efforts sont encore à faire pour réduire les émissions de CO2 et tendre vers la neutralité carbone en 2050… Il convient de tout mettre en œuvre pour lutter contre cette multi crise : économique, sociale, environnementale et sanitaire. Un des leviers est de continuer à sensibiliser l’opinion publique.
« A sept mois de la prochaine COP 27, qui se tiendra en Égypte nous devons encore plus nous mobiliser pour préserver la vie sur Terre. Notre responsabilité collective et individuelle est engagée.
Ainsi, pour faire face aux défis des changements climatiques, La Réunion, territoire insulaire, fragile et vulnérable doit parler d’une même voix.
Le Sidélec propose l’élaboration d’un « mémorandum sur le climat et la biodiversité » au sein de la Conférence Territoriale de l’Action Publique, élargie aux forces vives, afin de porter au plus haut niveau nos intérêts dans la co-construction d’un projet Réunionnais fait par les Réunionnais. »
Maurice Gironcel
Président du Sidélec Réunion
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16 avril 2022, 08:30, par Maillot Joseph Luçay
En effet nous ne pourrons pas sauver notre planète si nous ne changeons pas rapidement notre façon de produire notre énergie . Il nous faut en finir d’urgence avec les émission de gaz à effet de serre dans notre atmosphère produite par la combustion de produits fossiles , charbon pétrole ,gaz naturel ou même par la combustion de bois et de tout autre matériau carboné comme les pailles , la bagasse et d’autres déchets produits par notre société de consommation ,mais aussi par les incendies accidentels ou criminel de nos forets .
Pour cela, il nous faut modifier nos habitudes alimentaires , et repenser le fonctionnement de nos habitats et de nos lieux de travail , mais aussi instituer une surveillance internationale par satellite de nos forêts et organiser une intervention internationale sur certains incendies de foret . Quand des millions d’hectares de forêt brûlent aux USA, aux Canada , en Australie ou en Russie c’est toute la planète qui en subit les conséquences et tout le monde devrait se sentir concerné .
Il nous faut arrêter de polluer les océans e mettre en place rapidement des moyens de capturer et de recycler les gaz carboniques que nous produisons , et arrêter la déforestation massive à laquelle nous assistons dans certains pays de la zone intertropicale . les forets tropicales et équatoriales jouent un rôle très importants dans l’équilibre climatique de notre planète . Mais nous n’arrivons pas à stopper ceux qui les détruisent pour en tirer un profit éphémère .
Il nous faut accélérer la réalisation du projet ITER dont le but est de maitriser la fusion thermonucléaires pour produire de l’énergie inépuisable ; ce projet qui a été lancé dans les années 1990 aurait du être déjà terminé mais il coûte très cher et à pris beaucoup de retard .
Il nous faut exploiter beaucoup plus l’énergie des vagues es et des marées . Il y a des endroits ou les courants marins sont suffisamment puissants pour produire beaucoup d’énergie en grande quantité .
Il nous faut exploiter au mieux toutes les possibilité de produire de l’hydroélectricité que ce soit en construisant des grands barrages sur les rivières et les fleuves mais aussi des microcentrales hydroélectriques là ou c’est possible . Je rappelle à cette occasion mes propositions pour l’île de la Réunion de capter l’eau des crues des rivières dans des grandes retenues artificielles pour produire de l’énergie toute l’année et de réaliser des microcentrales hydrauliques partout ou cela est possible sur nos cours d’eau . J’ai proposé depuis 1983 de capter l’eau des crues des ravines situées à proximité du grand étang de saint Benoit , et comme il pleut abondamment sur cette région de pouvoir disposer d’un volume d’eau de plus de 900 millions de m3 d’eau pour produire de l’électricité et pour l’irrigation . Mais cette idée n’a jamais été étudiée sérieusement . Il est peut être temps d’y penser. On n’aura pas besoin d’autant d’argent que nous dépensons pour la route du littoral pour réaliser ce projet et cela donnera du travail à beaucoup de réunionnais, mais surtout nous permettra de porter la part de notre énergie hydroélectrique à plus de 50% alors qu’actuellement elle est de l’ordre de 20%.
Bien entendu il faut continuer nos efforts dans la production d’énergie solaires et d’énergie éolienne , mais aussi nous investir sérieusement dans l’exploitation d’énergie géothermique .
Il y a quelques quelques semaines je lisais dans la presse que les USA avaient construit dans le cadre de leur aide humanitaire une centrale électrique au Mozambique . Mais à ma grande surprise cette centrale est une centrale fonctionnant au gaz naturel (probablement fourni par les américains ) , alors que le pays dispose de nombreux sites où l’on peut construire des centrales hydrauliques ou des centrale solaires .
Aider les pays pauvres à produire de l’énergie est tout a faut louable , mais il faut que cette démarche ne soit pas une démarche mercantile qui soit destinée surtout à enrichir le donateur par l’achat de matières premières fossiles . l’ONU est certainement compétent pour empêcher ce genre de chose , mais peut être qu’il y a aussi des comportements à modifier à ce niveau .
Le sauvetage de la planète nécessite un effort gigantesque de tout le monde et à tous les niveaux , depuis le moindre petit village jusqu’aux instances internationales les plus élevées . Si nous n’arrivons pas à nous mobiliser pour nous protéger , notre planète deviendra invivable dans moins de 250 ans .