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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Une invention réunionnaise qui pourrait être partagée avec les pays voisins
8 novembre 2021, par
Une poignée de bois pour cuire 3 kilos de riz, bois qui peut être remplacé par des briquettes de bagasse, de balles de riz ou de résidus de l’agriculture : le Fourneau portois permet de réduire considérablement les besoins en énergie pour la cuisson des aliments. C’est donc un moyen de lutter contre la principale cause de la déforestation : la production de charbon de bois pour cuire la nourriture. La diffusion du Fourneau portois avait fait l’objet d’une des dernières conférences de presse de Paul Vergès, c’était donc un de ses derniers combats. Le Fourneau portois permettrait à La Réunion d’apparaître comme un pays pleinement solidaire de ses voisins.
Lors de la COP26 à Glasgow, Andry Rajoelina, président de Madagascar, a rappelé que la principale cause de la déforestation dans son pays est le besoin en charbon de bois pour la cuisson des aliments. Ce problème est commun à des nombreux pays en développement. Or, la consommation de biomasse contribue aux émissions de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique, car il suffit de quelques instants pour brûler du carbone qu’un arbre a mis des années à stocker. Ceci explique pourquoi le Brésil est considéré comme un des pays au monde à contribuer le plus au changement climatique, non pas en raison de son industrie et des automobiles, mais à cause de la déforestation accélérée de l’Amazonie.
Le charbon de bois coûte beaucoup moins cher que le gaz et est jugé plus sûr. Dans le même temps, il est difficile de croire que les pays en développement seront capables de produire suffisamment d’électricité pour cuisiner avec cette énergie.
Voici plus de 40 ans, sous l’impulsion d’Alain Séraphine, l’Atelier portois avait inventé un mode de cuisson innovant : le Fourneau portois. Il avait été présenté officiellement le 27 mars 1981. Equipé de trois foyers et d’un mode de tirage original, il peut être fabriqué facilement à La Réunion et donc dans les pays en développement.
Il permet en effet des économies considérables. Il suffit d’une poignée de bois (200 grammes) pour cuire 3 kilos de riz. Le Fourneau portois accepte également comme combustible les briquettes de bagasse, ou tout résidus de l’agriculture sous ce format. Les balles de riz issues de son décorticage destinées à remplacer partiellement le charbon de bois dans les réchauds malgaches pourrait également être un combustible.
Illustration de l’innovation réunionnaise, le Fourneau portois permettrait ainsi de remplacer à moindre coût les réchauds traditionnels, et de lutter contre la déforestation là où le charbon de bois est le seul moyen de cuire les aliments. Ceci ne manquerait pas d’intéresser la plupart des pays voisins, où le charbon de bois est quasiment la seule source d’énergie pour la cuisine, y compris dans les villes.
Ainsi utilisé à grande échelle, le Fourneau portois permettrait de lutter efficacement contre la déforestation, puisqu’il a besoin d’une quantité réduite de biomasse pour produire de l’énergie.
Concernant sa diffusion, pourquoi ne pas former des Réunionnais à sa fabrication afin d’opérer le transfert de technologie chez nos voisins ? En partageant une innovation dans un domaine aussi essentiel que la cuisson des aliments, La Réunion pourrait apparaître comme un pays pleinement solidaire de ses voisins, surtout si cette innovation permet de préserver les forêts, un outil indispensable à la lutte contre le changement climatique.
M.M.
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