
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Publication samedi du rapport du GIEC
15 novembre 2007, par
Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat prévoit une hausse des températures comprise entre 1,1 et 6,4 degrés.
Les membres du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) se sont retrouvés lundi à Valence (Espagne) pour valider leur quatrième rapport sur le changement climatique. Leurs conclusions sont attendues samedi.
Pour le GIEC, l’objet de cette rencontre est d’approuver la synthèse des trois chapitres rendus publics depuis janvier - évaluation scientifique du phénomène du réchauffement, conséquences et solutions possibles - et d’en publier un « résumé à l’intention des décideurs ».
Il serait « criminel et irresponsable » de ne rien faire contre le réchauffement climatique, a lancé lundi Yvo de Boer, Secrétaire exécutif de la Convention climat de l’ONU, à l’ouverture des travaux du GIEC. Le changement climatique est en cours et il va « frapper le plus durement les pays les plus pauvres, et les plus vulnérables » , a-t-il averti.
Le rapport de synthèse du groupe, qui sera présenté samedi prochain en présence du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, devra résumer les quelque 2.500 pages des trois chapitres publiés en un document de 25 pages.
Dans ses travaux, le GIEC a notamment prévu une augmentation de la température mondiale de +1,1 à 6,4°C par rapport à 1980-1999 d’ici 2100, avec une valeur moyenne plus sûrement comprise entre +1,8 et +4°C.
Toujours selon le groupe d’experts, l’activité humaine émettrice de gaz à effet de serre est clairement responsable des augmentations de température déjà constatées.
L’objectif de ce quatrième rapport est d’éclairer les décisions de la communauté internationale dans sa lutte contre le dérèglement du climat. Ainsi, il jouera un rôle important lors de la conférence des Nations Unies en décembre, à Bali, qui devra décider des suites à donner au Protocole de Kyoto, dont la première phase expire en 2012.
Commentaire
S’inscrire dans la lutte des peuples du monde
La conférence du GIEC montre combien l’environnement est un des piliers du développement, ce qui souligne l’importance de toute la bataille menée depuis plus de 30 ans à La Réunion. C’était tout d’abord à la Mairie du Port à la suite de l’élection de 1971. Sous l’impulsion de Paul Vergès, des actions ont été menées visant à transformer le visage de la ville. Des dizaines de milliers d’arbres ont ainsi été plantés. Ce combat s’est poursuivi au niveau régional. Depuis 1998, la collectivité a en effet mis en œuvre un programme visant à atteindre notamment un objectif : être un pays capable de se développer sans émettre de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique. Il s’est ensuite prolongé au niveau national avec le vote de la loi faisant de la lutte contre l’effet de serre une priorité nationale.
Les avancées et les perspectives de cette politique sont soulignées par les plus hautes autorités, quelle que soit leur tendance politique, comme l’a montré la clôture du Grenelle de l’Environnement.
Et sur la question du réchauffement climatique, l’actualité est là pour souligner toute l’étendue du défi qui reste à relever.
Les experts du GIEC rappellent en effet que les pays les plus pauvres et les plus vulnérables seront les plus touchés par les conséquences du réchauffement climatique. Ce qui veut dire que les îles de l’Océan Indien seront en première ligne.
Autant dire que l’adaptation de l’aménagement du territoire à ces phénomènes entre dans le champ des priorités de tous les responsables politiques. Tout en sachant que ce que La Réunion pourra mettre au point comme stratégie dans ce domaine pourra s’inscrire dans la lutte pour le développement des peuples anciennement colonisés qui sont confrontés à ce même défi, dans un contexte proche de celui de La Réunion.
M. M.
An plis ke sa
• Les enfants sont plus vulnérables
Selon un rapport présenté lors du congrès de l’Académie américaine des pédiatres, les conséquences du réchauffement climatique sur la santé risquent de toucher particulièrement les enfants.
Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets sur la santé du réchauffement climatique, selon un rapport publié au début de la semaine dernière lors de la conférence annuelle des pédiatres américains.
Avec les catastrophes naturelles et d’autres événements météorologiques majeurs, l’augmentation des maladies infectieuses liées au climat et des maladies liées à la pollution de l’air et à la chaleur font partie des risques les plus importants.
Le rapport évoque les dangers encourus par les enfants en raison du réchauffement climatique, notamment des maladies comme le paludisme transmis par les moustiques, une plus grande incidence de l’asthme et des maladies respiratoires, ainsi que des décès liés aux températures caniculaires. Il met en garde également une possible pénurie en eau et en nourriture dans certaines régions, ce qui pourrait conduire à de vastes déplacements de population.
• Le cynisme des dirigeants du premier pollueur du monde
Le rapport présenté par l’Académie américaine des pédiatres souligne combien la position du gouvernement des Etats-Unis est décalée par rapport à la réalité. Le porte-parole de la Maison-Blanche a en effet indiqué que le réchauffement climatique a des avantages pour la santé humaine : « C’est vrai que beaucoup de gens meurent, en hiver, de maladies liées au froid ». Et elle a ajouté : « Il y a des études qui affirment que le changement climatique dans certaines régions du monde va aider ces personnes ».
Si aux Etats-Unis ou dans d’autres pays, des personnes meurent encore de froid au début du 21ème siècle, cela est dû à la pauvreté. Plutôt que de faire passer cette idée, le représentant de la Maison-Blanche compte sur le réchauffement climatique pour régler le problème des sans-logis qui meurent de froid en hiver.
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Messages
25 janvier 2008, 15:44, par Apprenant en DES/Sociologie/UNIKIN
Les pays sous-développés en général, la région de Grand-Lacs en particulier, connait des serieux problèmes sociaux dûs au changement climatique.