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12 décembre 2007
On a parlé d’écologie dans tous les journaux pendant le Grenelle de l’Environnement, on parle du réchauffement climatique lorsqu’on remarque certains excès de température... mais on a encore bien du mal à réaliser que le changement climatique est en cours, et qu’il fait peser des menaces précises sur notre planète, et donc sur nos conditions de vie, à plus ou moins long terme.
Des vérités qui dérangent
La Conférence de Bali pourrait être l’occasion de rappeler quelques vérités qui dérangent... En vrac : que le réchauffement du climat est un phénomène inéluctable, qui, quelles que soient les mesures que nous arriverons à prendre, aura des conséquences multiples, que les écosystèmes ont une capacité d’adaptation limitée, en particulier les écosystèmes côtiers, que les changements climatiques auront une incidence sur la santé des populations (par exemple développement de certaines maladies infectieuses et respiratoires, malnutrition...), etc... Certaines de ces catastrophes climatiques sont brutales (cyclones, inondations...). Des images sont diffusées à la télévision, on nous encourage à soutenir les efforts des ONG qui vont secourir les victimes. On veut croire qu’il s’agit d’événements exceptionnels. D’autres catastrophes ne sont pas visibles, ou si peu : la montée des eaux qui menace l’archipel polynésien de Tuvalu, l’avancée du désert de Gobi qui menace de nombreux villages de cette région chinoise, le réchauffement des températures qui provoque l’érosion du littoral et menace des villages d’Alaska, etc... Point commun de ces phénomènes : des populations qui souffrent et qui risquent d’être contraintes à l’exil vers une région où les conditions de vie sont plus favorables. Les 11.600 habitants des îles de Tuvalu seront sans doute accueillis par la Nouvelle-Zélande, mais qu’en est-il pour les autres ?
Comment les appeler ?
Pour le moment, on ne sait pas bien quel nom leur donner. On parle ici et là de réfugiés climatiques, de réfugiés environnementaux, de “migrants forcés” (un peu contradictoire...), de réfugiés écologiques. Ce qui est certain, c’est qu’ils existent, et qu’on va en parler de plus en plus... En effet, ils sont et seront nombreux. Les estimations laissent rêveurs autant dans leur importance que dans leur évolution...
Estimation de 1998, citée par Christel Cournil (Docteur en Droit public) : « A l’échelle de la planète, près de 25 millions de personnes sont forcées de quitter leurs habitations, leurs régions ou leurs pays en raison d’une “cause écologique” ».
En 2005, un rapport des Nations Unies parle de 50 millions de "réfugiés écologiques" à l’horizon 2010.
En 2007, l’association Christian Aid annonce « 1 milliard de migrants d’ici 2050 » fuyant principalement le manque d’eau et de nourriture...
Cela nous regarde
Aucune région n’est à l’abri des changements, mais nos régions resteront sans doute habitables. Nous avons donc du mal à nous sentir concernés par tout cela : réalisons-nous l’ampleur du problème ?... Et réalisons-nous la responsabilité qui est la nôtre, nous qui sommes relativement à l’abri des menaces vitales ? Au minimum, le souci de ces millions de frères humains devrait nous inciter à faire au quotidien les "gestes écologiques" évidents, de façon à limiter l’ampleur des changements climatiques en cours... Mais la question de notre responsabilité globale va bien au-delà : puisque, nous, pays riches, sommes les premiers responsables du changement climatique (notamment puisque c’est nous qui produisons le plus de gaz à effet de serre), n’est-ce pas à nous de prendre en charge les dommages subis finalement par les populations les plus pauvres ? La question écologique est évidemment une question éthique, et c’est à chacun de nous qu’elle s’adresse... Elle est évidemment aussi une question politique : quelle aide offrir, quel accueil faire aux “réfugiés écologiques” ?
Une première étape ?
Une première étape serait la reconnaissance juridique d’un statut international du réfugié écologique. Un groupe de juristes a appelé à cette réflexion dès 2005, afin d’établir concrètement la protection et les droits de cette catégorie de populations. Aujourd’hui, en effet, les réfugiés écologiques ne sont reconnus dans aucune convention internationale, à la différence par exemple des réfugiés politiques dont le statut a été défini à partir de la Convention de Genève en 1951. Tout reste donc à faire... mais les pays riches ne semblent guère pressés de formaliser les choses. D’abord, il est difficile d’élaborer juridiquement une définition du réfugié écologique, tant les causes sont variées ; ensuite, il faut bien reconnaître que « dans les pays occidentaux, la question des réfugiés climatiques est contaminée par les tensions qui existent à propos des politiques d’immigration. Pour eux, la répartition de cette nouvelle charge migratoire et la reconnaissance de leur responsabilité dans le réchauffement de la planète sont des enjeux énormes ». (Christel Cournil).
Une « justice climatique » ?
Depuis 1992, la convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique, adoptée à Rio, définit les devoirs des pays développés. Par exemple, à l’article 4.4 : « Les pays développés (...) aident les pays en voie de développement (...) particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques à faire face au coût de leur adaptation auxdits effets ». Depuis 2005 en France, les Droits de l’Homme s’élargissent à un « droit à l’environnement » : le « droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé » (article 1, Charte de l’Environnement, votée par le Parlement le 28 février 2005)... Mais s’agit-il d’autre chose que de bonnes intentions ? Au-delà, lorsque les dégâts sont faits et que des personnes sont obligées de quitter leur terre, une reconnaissance légale du statut des réfugiés écologiques ouvrirait des droits à réparation, en compensation des dommages subis, par exemple lorsqu’une pollution industrielle a rendu un village inhabitable. Une « justice climatique » prendrait en compte les violations des Droits de l’Homme liées aux changements climatiques, et établirait les responsabilités politiques ou économiques... (...)
(Sources : agitateur.org)
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