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20 mai 2008
Une étude réalisée par des chercheurs du CNRS sur une carotte de glace forée en Antarctique a permis de reconstituer l’évolution des teneurs atmosphériques en CO2 et en méthane sur les 800 000 dernières années. Les résultats obtenus permettent de mieux comprendre les cycles climatiques naturels, et mettent en évidence le danger que représentent pour l’avenir climatique de la Terre les émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines.
Des chercheurs du CNRS viennent de publier dans la revue "Nature" les résultats de l’étude d’une carotte de glace prélevée en 2004 dans le cadre du projet européen de forage des glaces en Antarctique EPICA. Il s’agit du carottage le plus profond jamais réalisé. En effet, les scientifiques ont réussi, après dix ans de travaux, à extraire de la glace datant de 800 000 ans à 3270 mètres sous la surface, près de la base franco-italienne Concordia. L’analyse des bulles d’air piégées par le gel a permis de retracer les teneurs en dioxyde de carbone et en méthane de l’atmosphère sur huit cycles climatiques glaciaire-interglaciaires. Ces deux gaz, principaux responsables de l’effet de serre après la vapeur d’eau, sont intimement liés à l’évolution du climat. Sans eux, la température moyenne à la surface de la terre serait de l’ordre de -18 °c. Ils sont témoins des périodes passées de réchauffement climatique sur Terre, et leur étude permet de mieux comprendre, voire de modéliser l’avenir du climat. Les chercheurs du CNRS espèrent pouvoir un jour atteindre des glaces datant de plus d’un million d’années pour continuer à « aller plus loin dans la connaissance des variations du climat ».
Des cycles de plusieurs centaines de milliers d’années
Ce pas en avant dans la connaissance du passé climatique de la terre a permis de mettre en évidence des cycles plus larges de variations des teneurs moyennes de l’atmosphère en CO2, sur plusieurs centaines de milliers d’années. « Nous avons découvert qu’avant - 400 000 ans, les périodes interglaciaires étaient plus chaudes qu’aujourd’hui, si la cyclicité perdure, l’amplitude des variations diminue » explique Dominique Raynaud, directeur de recherche au CNRS rattaché au laboratoire de glaciologie et de géophysique environnementale de l’université Joseph Fourier de Grenoble. Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait être dû à l’intensité de l’érosion continentale, fluctuant sur de longues périodes avec des effets avérés sur le cycle du carbone. Les variations de quantités de méthane atmosphérique seraient quant à elles en lien direct avec l’intensité des moussons. Les mesures du méthane montrent également des changements plus rapides, à l’échelle millénaire, au début de chaque glaciation. « Au Groenland, nous avons observé des variations de l’ordre de 15 degrés en quelques dizaines d’années ». Ces évolutions rapides peuvent êtres expliquées par des bouleversements du courant thermohalin, qui assure une redistribution de la chaleur sur Terre en transportant des masses d’eau chaude.
L’impact des activités humaines sur le climat, une menace ?
L’étude révèle l’ampleur de l’impact des activités humaines sur l’augmentation des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, à fortiori sur le climat. Les mesures actuelles mettent en évidence les teneurs les plus les plus fortes jamais enregistrées avec 380 ppmv(1) pour le CO2 et 1 800 ppbv(2) pour le CH4 contre respectivement 300ppmv et 800ppbv pour les maximales connues. « En temps normal, les variations des teneurs atmosphériques en gaz à effet de serre sont dues à des causes naturelles, dont l’insolation de la Terre, qui influe notamment sur la rétention de CO2 par l’océan », explique Dominique Raynaud. Aujourd’hui s’ajoute à ces variations naturelles la production de gaz à effet de serre par les activités humaines. Un apport non négligeable pour le chercheur : « actuellement les pronostics annoncent un réchauffement global de 1 à 6 °C dû à l’activité humaine, nous avons fait à l’échelle du siècle ce que la nature a fait en 10 000 ans ». Selon lui cette évolution présente un « risque important » de bouleversement des cycles climatiques, évoqué avec prudence du fait des incertitudes scientifiques et de l’incertitude concernant l’évolution des comportements humains.
16 mai 2008, Johannes Braun, Journal Développement Durable
(1)ppmv = partie par million en volume (2)ppbv = partie par milliard en volume
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