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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Plus de 400 ppm en mars dernier
7 avril 2015, par
La concentration en CO2 dans l’atmosphère atteignait le mois dernier plus de 400 ppm. Pour les ONG, il faut descendre à 350 ppm pour être sûr de garantir l’avenir. Le CO2 est un gaz à effet de serre, plus sa concentration est élevée, plus le climat se réchauffe. La croissance ne cesse de s’accélérer. Tous les aménagements sont à revoir, comment construire une route en mer dans ces conditions ?
La concentration en CO2 a dépassé 400 ppm au mois de mars. C’est ce que disent des données collectées par la NASA. Cela signifie l’ampleur du défi de la conférence de Paris Climat 2015. La croissance de la concentration de ce gaz à effet de serre est exponentielle. Même les chocs pétroliers et la crise économique aggravée depuis 2008 ne l’ont pas ralentie.
En mars 1958, la concentration en CO2 était de 315ppm. Au moment du premier choc pétrolier en 1973, elle était de 329 ppm. En 1990, la concentration en CO2 franchit la barre critique des 350 ppm pour s’établir à 354 ppm. En 1997, date de la signature du Protocole de Kyoto, la concentration en CO2 dans l’atmosphère était de 363 ppm. 12 ans plus tard en 2009, année de la conférence de Copenhague sur le climat, elle était à 387 ppm, soit une hausse de 14 ppm en 12 ans. Au cours des six dernières années, la hausse a été de 13 ppm, pour arriver à 400 ppm en mars dernier. C’est une inquiétante accélération.
Le CO2, dioxyde de carbone, est un gaz à effet de serre. Il est le résultat de l’utilisation d’énergies fossiles comme le charbon et le pétrole. Il est aussi la conséquence de la déforestation, car les arbres retiennent le CO2 en le transformant en oxygène. Si le nombre d’arbres diminue, alors la quantité de CO2 dans l’atmosphère augmente.
Le carburant consommé par une voiture se transforme notamment en CO2 qui va ensuite s’élever dans l’atmosphère. Ce CO2 retient une partie de l’énergie du soleil qui frappe la Terre, ce qui provoque un effet de serre. Plus la concentration de CO2 est élevée, plus l’effet de serre est puissant et plus la Terre se réchauffe.
Le niveau atteint au mois de mars est sans précédent depuis au moins 400.000 ans, ce qu’indique un autre graphique de la NASA ci-dessus. Cela veut dire que jamais dans son histoire, l’espèce humaine n’a été confrontée à un changement aussi radical.
Ces données bouleversent tout. Rappelons que pour revenir à une situation maîtrisable, les ONG préconisent un retour à 350 ppm. Elles estiment qu’au-delà de cette valeur, des phénomènes extrêmes et sans précédents sont à craindre. Cette prévision s’est malheureusement réalisée avec le cyclone Haiyan en 2013 aux Philippines, et Pam le mois dernier aux Vanuatu. La Réunion est dans une région du monde susceptible de subir les assauts de cyclones ultra-intenses. Cela ne ferait qu’aggraver l’érosion du littoral mise en évidence dans le « JIR » d’aujourd’hui.
Il faudra de très nombreuses années avant de revenir à une concentration en CO2 dans l’atmosphère inférieure à 350 ppm. Pour cela, des mesures drastiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont à prendre. Les pays occidentaux devront donc aller bien plus loin que les 30 % annoncés par l’Union européenne et aller plutôt vers l’expérience lancée à La Réunion entre 1998 et 2010 : l’autonomie énergétique avec des énergies renouvelables au plus tôt. La Réunion avait proposé 2025 en fonction de ses atouts. Quelle échéance sera-t-elle proposée à la conférence de Paris ?
Dans ces conditions, comment peut-on poursuivre un projet de route en mer ? Comment prétendre que La Réunion ne sera pas concernée par les effets du changement climatique ? Gageons que la raison puisse enfin reprendre ses droits afin de stopper un projet pharaonique de nouvelle route du littoral à La Réunion, dangereux et à l’opposé des engagements qui seront pris à la conférence de Paris sur le climat.
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