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Absence d’engagements ambitieux des pays industrialisés
7 novembre 2009, par
Les pays en développement ont prévenu qu’ils risquaient une « destruction totale » de leurs écosystèmes si les pays riches n’adoptent pas des objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) plus ambitieux pour 2020. Ils mettent en avant l’ampleur des dégâts causés sur les pays en voie de développement par le réchauffement climatique. Des dégâts dont la responsabilité incombe principalement aux pays du Nord. Alors que le continent africain produit à peine 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, il est l’une des régions du monde les plus exposées aux effets néfastes du réchauffement climatique.
La frustration demeure parmi les pays en développement après le coup de colère des délégations africaines, malgré la reprise des négociations à Barcelone sur la lutte contre le changement climatique, a estimé mercredi l’ONU. « Les pays africains ont exprimé un fort niveau de frustration, et leur inquiétude face à l’absence d’engagements ambitieux de la part des pays industrialisés est aussi valable aujourd’hui qu’elle ne l’était hier », a déclaré mercredi dernier Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention des nations unies sur le changement climatique (CNUCC).
Le “groupe des 77”, coalition de pays en développement, et la Chine estiment que même les objectifs les plus ambitieux affichés par l’Union Européenne ou les États-Unis sont insuffisants.
Tout accord en dessous des 40% signifierait que la population et la terre africaine serait vouées à la destruction
« La conséquence de tout cela est de condamner les pays en développement à une destruction totale de leurs moyens d’existence et de leurs économies. Leur terre, leurs forêts seront détruites. À quelles fins ? », a déclaré le délégué soudanais Lumumba Sanislaus Di-Aping au nom des "77".
« Tout accord sous les 40 (pour cent de réduction des Gaz à Effet de Serre) signifierait que la population africaine, la terre africaine seraient vouées à la destruction », a-t-il ajouté.
Pour les pays en développement, la conclusion d’un accord à Copenhague censé se substituer au Protocole de Kyoto dépend de réductions beaucoup plus importantes que celles envisagées par les États développés.
Les États-Unis, seul pays industrialisé à ne pas avoir ratifié le Protocole de Kyoto, examine actuellement un projet de loi qui prévoit de réduire les émissions de GES d’environ 7% par rapport aux niveaux de 1990 d’ici à 2020. Cela est largement insuffisant. Le Groupe d’experts internationaux sur le climat (Giec) a estimé en 2007 que les émissions de GES des pays développés devraient baisser jusqu’ à 40% d’ici à 2020 pour éviter à la planète les pires conséquences du réchauffement climatique.
Rappelons que les délégués africains aux négociations de Barcelone avaient suspendu lundi soir leur participation aux discussions car les pays riches ne font aucun effort. « Tant que les pays industrialisés ne bougent pas de façon significative sur leurs objectifs (de réduction) et le financement, le problème demeure le même », juge-t-il.
Pour appuyer leurs exigences, les États en voie de développement mettent en avant l’ampleur des dégâts causés par le réchauffement climatique en Afrique, en Amérique Latine ou en Asie. Des dégâts dont la responsabilité incombe principalement aux pays du Nord. Alors que le continent africain produit à peine 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, il est l’une des régions du monde les plus exposées aux effets néfastes du réchauffement climatique. Les dérèglements climatiques causeront d’importantes pénuries d’eau et affectera les récoltes. Ils provoqueront l’extension de la désertification. « En Afrique, des gens meurent maintenant », déplorait Kemal Djemouai, président du groupe africain.
Sanjiv Dinama
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