Rapport du Groupe de travail I au sixième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat -6-

Comment le climat changera-t-il au cours des vingt prochaines années ?

23 août 2022

Les parties du système climatique qui ont montré des tendances claires à la hausse ou à la baisse au cours des dernières décennies poursuivront ces tendances pendant au moins les vingt prochaines années. Les exemples incluent les changements de la température de surface mondiale, la couverture de glace de mer arctique et le niveau moyen de la mer à l’échelle mondiale. Cependant, sur une période aussi courte que vingt ans, ces tendances sont fortement influencées par la variabilité naturelle du climat, qui peut soit amplifier, soit atténuer la tendance attendue d’une nouvelle augmentation des concentrations de gaz à effet de serre.

Vingt ans, c’est long selon les normes humaines, mais peu d’un point de vue climatique. Les émissions de gaz à effet de serre se poursuivront au cours des vingt prochaines années, comme le supposent tous les scénarios envisagés dans ce rapport, bien qu’à des rythmes variables. Ces émissions augmenteront encore les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, entraînant des tendances continues au réchauffement de la surface de la planète et d’autres parties du système climatique, y compris la banquise arctique et le niveau moyen de la mer à l’échelle mondiale, avec peu de différence entre les scénarios d’émissions élevées et faibles au cours des 20 prochaines années.

Cependant, ces tendances attendues seront recouvertes par la variabilité naturelle du climat.
Premièrement, une éruption volcanique majeure pourrait se produire, comme l’éruption de 1991 du mont Pinatubo aux Philippines ; une telle éruption pourrait provoquer un refroidissement global en surface de quelques dixièmes de degré Celsius durant plusieurs années.
Deuxièmement, l’atmosphère et l’océan présentent des variations qui se produisent spontanément, sans aucune influence extérieure. Ces variations vont des systèmes météorologiques localisés au continent — ​​et aux modèles et oscillations à l’échelle de l’océan qui changent au fil des mois, des années ou des décennies. Sur une période de vingt ans, la variabilité naturelle du climat influence fortement de nombreuses grandeurs climatiques, lorsqu’on la compare à la réponse à l’augmentation des concentrations de gaz à effet de serre provenant des activités humaines. Il n’est généralement pas possible de prédire jusqu’à vingt ans dans le futur si la variabilité naturelle amplifiera ou atténuera l’influence humaine. La variabilité naturelle du climat au cours des vingt prochaines années constitue donc une incertitude au mieux quantifiable avec précision mais non réductible.

Localement, l’effet de la variabilité naturelle serait encore beaucoup plus important. Les simulations indiquent que, localement, une tendance au refroidissement au cours des vingt prochaines années ne peut être exclue, même dans le scénario des émissions élevées — à un petit nombre d’endroits sur Terre, mais ceux-ci pourraient se situer n’importe où. À l’échelle mondiale, cependant, les températures augmenteraient dans tous les scénarios.

En résumé, alors que la direction du changement futur est claire, l’ampleur du changement l’est beaucoup moins en raison de la variabilité naturelle.

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  • Malgré une prise de conscience mondiale de la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pour lutter contre le réchauffement climatique , celui ci continuera de progresser et va probablement s’accélérer car il s’alimente tout seul dans certaines régions notamment dans les régions arctiques ou les températures estivales font disparaitre chaque année un peu plus la banquise (ce qui augmente la capacité d’absorption de la chaleur des océans polaires ) et entrainent un dégel de plus en plus important du permafrost (ce qui libère les quantités phénoménales de gaz à effet des serre qu’il contient )

    La banquise du pole Nord va continuer des fondre et il est probable que d’ici 10 ou 15 ans une grande partie du trafic maritime entre l’Est et l’ouest de la planète passera par le pôle nord pendant l’été . Tandis que partout ailleurs les incendies de forêt en été seront de plu plus nombreux et la sécheresse va augmenter la surface des déserts et éliminer de nombreuses espèces animales qui sont indispensable à la survie de la planète , comme notamment les abeilles et d’autres insectes qui participent à la reproduction des végétaux et les famines vont se répandre partout sur la terre .

    Mais effectivement il y aura des zones où le réchauffement climatiques produiront des effets bénéfiques et où le climat sera plus favorable , où les cyclones seront probablement moins nombreux et moins violents car la circulation des eaux froides produites par la fonte des glaces va réduire la température de l’océan là où ils se forment généralement . Ce sera probablement le cas pour la partie de l’océan indien située dans l’hémisphère sud dans laquelle les cyclones se formeront plus près de l’équateur et plus à l’ouest car la surface de l’océan située là où ils se forment habituellement aura été refroidie un peu plus par les courants froids venus de l’antarctique . Mais par contre , dans l’hémisphère nord où les zones de formation des cyclones ne seront pas refroidies par les courant froids on assistera probablement à une augmentation du nombre des cyclones et à une augmentation de leur puissance de destruction .

    Bien entendu que l’on soit dans le nord ou dans le sud l’élévation du niveau de la mer n’épargnera personne et obligera ceux qui vivent près de l’océan à se mettre à l’abri ,tandis que la modification de la pluviométrie va affecter presque toute la surface de la planète et obligera les humains à s’unir pour pouvoir survivre .

    La lutte contre le réchauffement climatique nécessite une mobilisation individuelle de tout le monde , mais aussi un rassemblement de tous pour se protéger mais aussi pour réaliser les infrastructures immenses nécessaires pour inverser la tendance climatique actuelle et notamment arrêter la déforestation ,reverdir les déserts ,stopper immédiatement la combustion des matériaux produisant des gaz a effet de serre , maîtriser très rapidement notre progression démographique . Mais cela ne sera possible que si nous parvenons à mettre en place une gestion commune de notre planète et à nous soumettre à des lois planétaires adoptées et appliquées pour servir l’intérêt général de tous les terriens .

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