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11 septembre 2007, par
Après Vienne récemment, c’est à Berlin que se réunissent depuis hier une vingtaine de pays dont ceux du G8, parmi lesquels les plus gros consommateurs d’énergie au monde, pour discuter du transfert de technologies propres, entre pays industrialisés et pays émergents, et surtout de la nécessité de trouver un accord de réduction des gaz à effet de serre pour succéder à Kyoto.
Les ministres de l’Énergie et de l’Environnement du G8 (Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, France, Russie, Japon, Canada, États-Unis), d’Australie, d’Espagne, de pays émergents comme l’Inde, le Brésil et la Chine, mais aussi du Nigeria, premier producteur de pétrole brut d’Afrique, ainsi que des représentants de l’Union européenne ont donc été accueillis par les ministres allemands de l’Environnement, Sigmar Gabriel, et de l’Économie, Michael Glos, hier à Berlin.
Il était question du transfert de technologies propres et de l’investissement dans ce secteur, mais aussi de la conférence de Bali en décembre qui décidera d’un cadre pour succéder à l’Accord de Kyoto sur la réduction de gaz à effets de serre qui expire en 2012.
Et pour qu’un tel accord soit signé par tous, pays industrialisés et pays émergents, il faudra considérer les intérêts de chacun, et c’est là que réside la difficulté.
Ainsi, les pays en développement et émergents sont réticents à se fixer des objectifs contraignants de réduction, en avançant le fait qu’ils manquent de technologies propres dont le transfert se heurte à la question du droit de propriété intellectuelle des pays industrialisés. En attendant, la croissance économique explosive de pays comme la Chine et l’Inde se traduit par un accroissement massif des infrastructures, construites avec des technologies polluantes.
Il est donc nécessaire que pays industrialisés et pays en développement travaillent ensemble, main dans la main, pour protéger notre planète.
À Berlin, les participants se concerteront sur la manière d’organiser ce transfert et mobiliser les investisseurs publics comme privés dans les pays industrialisés et émergents sur le développement des technologie propres. Selon l’Agence internationale de l’énergie (IEA), l’utilisation de technologies économiques et écologiques à elle seule peut permettre de réduire de 80% les émissions néfastes.
Les États-Unis n’ont pas encore donné leur accord
Une difficulté se situe du côté des États-Unis, responsables de 25% des émissions, où l’administration du Président George Bush se montre plutôt réticente. Néanmoins, le président américain devra faire face à une contestation interne croissante, et à des initiatives d’États pilotes comme la Californie. « Nous sommes pour des objectifs contraignants » de réduction, a dit la Présidente démocrate du Congrès, Nancy Pelosi, à Berlin samedi. « J’espère que Bali aura le soutien de tous les participants sous l’égide de l’ONU et que toutes les autres initiatives entreront dans ce cadre-là », a-t-elle ajouté.
Notons que la Chambre des représentants américaine a voté début août une loi obligeant les fournisseurs d’électricité à tirer 15% de leur production des énergies solaire et éolienne d’ici à 2020 afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Début juin, les États du G8 réunis à Heiligendamm (Nord de l’Allemagne), sous la direction de l’Allemagne, s’étaient déjà engagés à négocier la mise en place d’une convention post-Kyoto sous l’autorité de l’ONU.
Bien que les États-Unis avaient reconnu la nécessité de réduire « substantiellement » les émissions polluantes débridées responsables du réchauffement, ils n’ont pris aucun engagement chiffré et contraignant. Angela Merkel, qui misait sur un engagement du G8 à réduire de 50% les émissions mondiales d’ici 2050, n’avait donc obtenu qu’un engagement des Huit « à considérer sérieusement » cette proposition.
Le rendez-vous s’inscrit dans la continuité du Sommet du G8 de Gleneagles (Écosse, 2005), où un plan d’action avait été décidé pour augmenter l’efficacité énergétique et lutter contre le réchauffement climatique.
Sophie Periabe
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