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15 novembre 2022
L’alliance vise à lever jusqu’à 500 millions de dollars de capitaux pour la préparation et le développement de projets à un stade précoce. Objectif : renforcer la bancabilité des projets et générer jusqu’à 10 milliards de dollars d’opportunités d’investissement pour le secteur privé.
L’Union africaine, le Groupe de la Banque africaine de développement et Africa50 en partenariat avec plusieurs partenaires mondiaux ont lancé l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique (AGIA), une initiative qui vise à accroître et à accélérer le financement de projets d’infrastructures vertes en Afrique.
Y figurent comme partenaires : l’Agence de développement de l’Union africaine, la Banque européenne d’investissement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, l’Agence française de développement, la Fondation Rockefeller, l’Agence américaine pour le commerce et le développement, le Centre mondial pour l’adaptation, le Private Infrastructure Development Group et le Forum africain des investisseurs souverains.
La cérémonie de lancement a eu lieu mercredi 9 novembre 2022, en marge de la 27e Conférence annuelle des parties sur les changements climatiques (COP27) qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh, en Égypte.
L’Alliance vise à lever d’importants capitaux pour accélérer la transition juste et équitable de l’Afrique vers zéro émission nette. Elle a deux objectifs stratégiques : générer une solide réserve de projets transformateurs bancables et catalyser un financement rapide et à grande échelle pour les infrastructures africaines.
Après l’annonce de la création de l’Alliance lors du 6e sommet Union européenne-Union africaine à Bruxelles en février dernier, les partenaires ont commencé leur travail de collaboration et ont identifié quatre piliers d’action collective :
L’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique compte lever jusqu’à 500 millions de dollars pour fournir des capitaux de développement à des projets en phase de démarrage. Ce capital permettra de constituer une solide réserve de projets bancables, depuis la phase de préfaisabilité jusqu’à la clôture commerciale et financière. Il est prévu de générer jusqu’à 10 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures vertes.
Ce montant sera mobilisé grâce à une combinaison de co-investissements, de cofinancements, d’atténuation des risques et de financements mixtes fournis par les membres de l’Alliance. Ce capital proviendra également d’autres institutions financières et des fondations, d’investisseurs institutionnels publics et privés africains et mondiaux, de promoteurs de projets, d’opérations souveraines de banques multilatérales de développement et de bailleurs de fonds bilatéraux du G20.
Les secteurs prioritaires de l’Alliance sont l’énergie, les transports, l’eau et l’assainissement, les infrastructures de santé, les infrastructures à haut débit, les infrastructures urbaines et rurales. L’Alliance soutiendra des programmes de grande envergure, tels que des mégaprojets solaires ou des projets d’hydrogène vert, ainsi que des initiatives de capital-risque plus modestes, comme des projets de technologies propres, de stockage de l’énergie ou de solutions d’e-mobilité.
Dans son discours d’introduction, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a déclaré : « L’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique (AGIA), est une nouvelle plateforme qui est parfaitement alignée avec l’appel mondial lancé par les dirigeants du G7 en juin dernier, lorsqu’ils ont appelé à un partenariat sur les infrastructures et les investissements mondiaux pour mobiliser 600 milliards de dollars en faveur des infrastructures d’ici 2027, en particulier pour soutenir des infrastructures durables, de qualité et résilientes aux changements climatiques. »
M. Adesina a ajouté : « Nous avons besoin de vous tous, car les besoins en Afrique sont tout simplement énormes. Ce n’est qu’en travaillant ensemble et en mettant en commun nos ressources que nous pourrons avoir un impact transformateur et engager l’Afrique sur une voie claire pour atteindre l’objectif de zéro émission nette et atténuer les effets des changements climatiques. Les besoins de financement pour les infrastructures en Afrique, se chiffrent entre 130 et 170 milliards de dollars par an. Le déficit de financement s’élève jusqu’à 108 milliards de dollars par an. »
« Mais la plupart des infrastructures nécessaires à l’Afrique n’ont pas encore été construites. C’est donc l’occasion rêvée de faire les choses bien, en construisant des infrastructures vertes respectueuses du climat et résilientes au changement climatique », a souligné M. Adesina.
La commissaire de l’Union africaine chargée de l’Énergie et des Infrastructures, Amani Abou-Zeid, a déclaré : « En tant qu’institutions africaines, nous devons nous focaliser sur la préparation des projets à un stade précoce, sur les interventions de dérisquage et sur la création d’un environnement commercial solide pour attirer les investisseurs du monde entier. Nous voulons attirer les investissements autour de projets prioritaires qui conjuguent tous nos efforts pour aboutir. Nous devons maintenant intensifier nos efforts et agir plus vite et à plus grande échelle. »
« Je suis enthousiasmé par le mandat de l’AGIA, a déclaré Alain Ebobissé, le directeur général d’Africa50. Il s’agit d’une initiative axée sur les résultats, qui permet de faire passer rapidement des projets du stade de la conception à celui de la bancabilité. Je me réjouis de m’associer à davantage d’institutions de développement et d’acteurs du secteur privé en Afrique et dans le monde, afin de mobiliser des ressources supplémentaires et de déployer les 10 milliards de dollars que nous avons fixés comme objectif pour les investissements dans les infrastructures vertes et durables de l’AGIA. »
Organisée au Pavillon Afrique de la COP27, à Charm el-Cheikh, la cérémonie a réuni des dirigeants du monde entier, des responsables d’institutions de financement du développement et des représentants d’entreprises du secteur privé. Elle comportait une table ronde sur le thème « L’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique : la voie vers une accélération de la transition des pays africains vers le net zéro. »
Le panel était composé d’Amani Abou-Zeid, commissaire de l’Union africaine, d’Alain Ebobissé, directeur général d’Africa50, d’Obaid Amrane, directeur général d’Ithmar Capital et président du Forum africain des investisseurs souverains, de Patrick Verkooijen, PDG du Centre mondial pour l’adaptation, de Rajiv J. Shah, président de la Fondation Rockefeller, d’Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement, et de Tony Blair, ancien Premier ministre britannique.
« La préparation de projets et l’accès aux financements figurent parmi les principaux obstacles qui empêchent de rendre les infrastructures africaines vertes et résilientes au changement climatique, a souligné, le vice-président de la Banque européenne d’investissement, Ambroise Fayolle. L’annonce faite aujourd’hui de la mise en place de l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique marque une étape importante dans l’accélération et le renforcement des financements provenant de sources publiques et privées. La Banque européenne d’investissement est ravie de rejoindre l’Alliance et de travailler en étroite collaboration avec l’Union africaine, la Banque africaine de développement, Africa50 et ses partenaires pour faire de cette nouvelle initiative un succès. »
Rajiv Shah, de la Fondation Rockefeller, a déclaré : « L’Afrique est en première ligne des crises climatique, énergétique et alimentaire mondiales, et pourtant c’est elle qui a le moins contribué à ces crises. Le continent n’est responsable que d’environ 3 % des émissions historiques de gaz à effet de serre. Grâce à des initiatives innovantes comme l’Alliance pour des infrastructures vertes en Afrique, les Africains peuvent mener une révolution énergétique propre qui permettra d’éviter une catastrophe climatique et d’étendre l’accès à l’électricité et aux opportunités économiques à l’ensemble du continent. »
Pour Obaid Amrane, d’Ithmar Capital, « l’AGIA est là pour apporter des solutions. Je suis convaincu que nous pouvons rendre l’Afrique plus verte, tant pour la production d’électricité que pour aider l’Europe à rendre son industrie plus verte. C’est aussi l’occasion de créer des emplois pour les jeunes. »
« Ce qui nous plaît dans cette initiative, c’est qu’elle touche à deux choses primordiales : la possibilité de dynamiser la préparation de projets et d’apporter des capitaux privés. Nous serions heureux d’apporter les capitaux nécessaires à la réussite de ces projets. Le climat est une priorité essentielle pour la Banque européenne d’investissement et l’Union européenne, a déclaré Ambroise Fayolle. Notre mandat consiste à nous assurer que nous soutenons des projets verts en Afrique. L’Afrique représente déjà près de la moitié de notre portefeuille. L’approche pragmatique de cette alliance me rend optimiste. Nous devons apporter des choses qui sont reproductibles et que nous pourrons reproduire dans des projets menés dans différentes régions d’Afrique. Ce qui comptera, c’est que nous soyons capables de réaliser ces projets rapidement. »
Clôturant la session, Tony Blair a déclaré : « Nous ne résoudrons ce problème qu’en prenant des mesures fortes qui reposent sur des plans et une mise en œuvre pratiques. Il est important que les gouvernements se développent de manière durable. La question n’est pas seulement de savoir comment nous réussissons à obtenir des financements et des investissements pour l’Afrique, mais aussi comment les gouvernements eux-mêmes se préparent à accueillir ces financements ; c’est l’autre côté de l’équation, et c’est pourquoi la préparation de projets est si importante. »
« C’est toujours un partenariat », a ajouté M. Blair avant de poursuivre : « Je ne pense pas que le problème soit un manque de volonté ou de désir de la part des populations africaines ou de leurs gouvernements. C’est une question d’organisation, de mise en place des bons éléments pour que la vision devienne réalité. Et s’il y a une chose que j’ai apprise au sein d’un gouvernement, c’est que le plus difficile est de faire bouger les choses. Nous pouvons rédiger des rapports et avoir de grandes visions. Mais en fin de compte, c’est la mise en œuvre qui compte. »
La COP27, encore appelée « COP africaine », est l’occasion de mettre en lumière les besoins, les particularités et les opportunités du continent africain.
La Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et l’Agence de développement de l’Union africaine sont les hôtes du Pavillon Afrique de la conférence.
Le Pavillon Afrique offre un espace où l’Afrique peut se rencontrer et élaborer des stratégies pour défendre ses positions et ses intérêts communs lors de la COP27. Il offre une plateforme pour renforcer des partenariats stratégiques afin de mobiliser de nouvelles ressources financières et de façonner le discours mondial de la COP27 sur des questions essentielles telles que la transition énergétique juste, les solutions fondées sur la nature, le financement de l’adaptation et les pertes et dommages.
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