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Présentation du rapport de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique
7 novembre 2009
Jeudi après-midi, Paul Vergès, président de l’ONERC a présenté au ministre de l’Écologie le dernier rapport de l’Observatoire des effets du réchauffement climatique. Premier retour sur cet événement.
Logements et routes submergés par la montée de la mer, feux de forêt, cultures affectées par des canicules à répétition, le changement climatique risque de coûter cher à la France si rien n’est fait pour s’y adapter, c’est ce qu’indique le rapport remis jeudi à Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, par Paul Vergès, président de l’ONERC (Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique).
Selon l’ONERC, les coûts liés au changement climatique vont s’élever à plusieurs milliards d’euros par an.
Créé par à la suite de l’adoption à l’unanimité d’une proposition de loi de Paul Vergès en 2001, l’ONERC montre qu’il est un outil essentiel dans la stratégie d’un des pays les plus puissants du monde. À un mois du début de la conférence internationale de Copenhague, la République a entre les mains un tableau précis de la catastrophe qui pourrait survenir si des mesures radicales ne sont pas prises lors de cette conférence.
L’ONERC rappelle également que quoi qu’il arrive, la dynamique du réchauffement climatique est enclenchée, et qu’il convient donc dès maintenant d’agir pour anticiper.
Dans ce domaine, La Réunion démontre que même si elle est un petit pays de l’océan Indien, elle peut apporter des solutions qui peuvent contribuer à résoudre un problème mondial. C’est ainsi que le rapport de l’ONERC est considéré comme essentiel, car c’est la première évaluation pour la France de l’impact économique du changement climatique sur la base des dernières prévisions du GIEC. Or, l’ONERC est le résultat d’une initiative réunionnaise, qui a commencé à être formulée en 1975 dans le "Plan immédiat de survie". Cette initiative est devenue une stratégie qui s’est déployée à l’échelle de l’île à partir de 1998, date de l’arrivée de Paul Vergès à la Région. Elle est ensuite devenue une priorité nationale en 2001.
Et à quelques semaines de la Conférence de Copenhague sur le climat, la présentation au ministre de l’Écologie du résultat d’une initiative réunionnaise vient à nouveau rappeler qu’en tant que Réunionnais, nous pouvons être fiers de ce que nous sommes capables d’apporter au monde.
Manuel Marchal
L’impact considérable du réchauffement climatique
Voici quelques prévisions extraites de la synthèse du rapport de l’ONERC.
Montée du niveau de la mer
« La remontée du niveau de la mer aurait des conséquences économiques très importantes pour les habitations et les entreprises : plusieurs dizaines de milliers de logements seraient exposés à un risque de submersion dans le seul Languedoc-Roussillon avec un coût de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Les coûts annuels induits par le retrait gonflement des argiles pourrait être multiplié par 4 ».
Manque d’eau
« Un déficit de 2 milliards de m3 par an pour la satisfaction des besoins actuels de l’industrie, de l’agriculture (irrigation) et de l’alimentation en eau potable serait observé à l’horizon 2050 ».
Menaces sur le tourisme
« Il y aurait une dégradation du confort climatique en été sur une grande partie de la France métropolitaine, les températures maximales atteintes devenant trop élevées pour permettre un confort maximal des touristes. En 2100, un impact significatif sur le chiffre d’affaire estival est à attendre, en raison d’une évolution à la baisse de l’attractivité touristique sauf dans le Nord-Ouest de la France et de certains départements des Alpes ».
Les perspectives d’action
Des Plans climat dans toutes les régions
La synthèse précise les suites qui seront données à ce travail.
« Il convient maintenant de tirer parti des connaissances rassemblées par ce groupe interministériel pour réaliser un plan national d’adaptation ambitieux annoncé pour 2011 par la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, adoptée le 3 août 2009.
Le ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le Climat, a souhaité que la préparation de ce plan fasse l’objet d’une vaste concertation nationale. Cette concertation qui se déroulera tout au long de l’année 2010 permettra de recueillir les avis de la société civile, des collectivités mais aussi de nos concitoyens sur un domaine encore trop peu connu.
Ces travaux serviront également pour la réalisation, conjointement par le préfet de région et le président du Conseil régional, des Schémas Régionaux Climat Air Energie, prévus dans le projet de loi portant engagement national sur l’environnement et qui devront comporter un volet définissant les grandes orientations régionales en matière d’adaptation au changement climatique ».
Jean-Louis Borloo souligne la nécessité de s’adapter au changement climatique
Voici le communiqué publié par le ministère de l’Écologie et du Développement durable à l’occasion de la remise du rapport de l’ONERC à Jean-Louis Borloo.
« Jean-Louis Borloo a reçu aujourd’hui (jeudi - NDLR) Paul Vergès, président de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC), qui lui a remis le rapport 2009 de l’ONERC. Ce dernier a pour objet l’évaluation des coûts des impacts du changement climatique et la recherche de pistes d’adaptation pour la France métropolitaine aux horizons 2030, 2050 et 2100. L’évaluation réalisée indique que les coûts annuels liés aux changements climatiques pourraient atteindre plusieurs milliards d’euros par an si aucune mesure d’adaptation ne venait à être prise.
L’ONERC a mobilisé un groupe d’expertise pluridisciplinaire regroupant des acteurs publics comme privés afin d’examiner en détail dix secteurs-clés : risques naturels, ressource en eau, biodiversité, santé, infrastructures routières, agriculture, forêt, énergie, tourisme et territoires.
Plusieurs pistes d’adaptation ont été identifiées et permettraient de limiter les impacts négatifs du changement climatique. La plupart des mesures d’adaptation sont toutefois largement dépendantes des caractéristiques territoriales et devront donc être examinées au cas par cas au niveau local.
Un plan national d’adaptation au changement climatique, conformément aux dispositions de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement, sera élaboré au plus tard en 2011. Ce troisième rapport de l’ONERC alimentera la concertation préparatoire à ce plan, qui sera engagée dès la fin 2009.
Jean-Louis Borloo a déclaré : « Ce 3ème rapport de l’ONERC, qui constitue un travail considérable, montre que la France ne sera pas épargnée non plus par le changement climatique. Il nous faut donc redoubler d’efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce qui passe par la conclusion d’un accord international à Copenhague et par la mise en œuvre du Grenelle Environnement sur notre territoire. Mais il nous faut aussi bâtir une stratégie de long terme qui seule permettra l’adaptation de notre société au changement climatique, par une action en profondeur dans des secteurs où les décisions d’aujourd’hui engagent fortement l’avenir : transports, bâtiments, aménagement, énergie, sylviculture, agriculture... Tel est l’objectif du "plan national d’adaptation" dont l’élaboration débutera dans les prochaines semaines ».
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