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Guillaume Robert et Tristan Dourouguin
20 juin 2020
Depuis octobre 2019, 150 citoyens tirés au sort bûchent sur les actions à mettre en place pour protéger l’environnement et s’apprêtent à rendre leurs conclusions au gouvernement dimanche. Guillaume Robert et Tristan Dourouguin, deux Réunionnais ont participé activement aux débats et à réflexion.
La Convention Citoyenne pour le Climat, expérience démocratique inédite en France, a pour vocation de donner la parole aux citoyens et citoyennes pour accélérer la lutte contre le changement climatique. Elle a pour mandat de définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale. Décidée par le Président de la République, elle réunit cent cinquante personnes, toutes tirées au sort qui travaillent depuis octobre 2019. Ce week+end, réunies pour la septième et dernière session, les participants vont voter parmi plus de 100 propositions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.Tristan Dourouguin, étudiant en France originaire du Port et Guillaume Robert, habitant les Avirons, participent à la dernière session de la Convention. Un peu émus de voir les travaux aboutir, les deux jeunes hommes reviennent sur cette convention et leurs espoirs.
En quoi avez-vous l’impression que cette Convention a servi ?
Tristan : Il faudra attendre et voir les retombées des mesures qui seront adoptées mais j’ai espoir (peut-être naïf) que ces conclusions permettront de réduire ne serait-ce qu’un peu les émissions de GES. Nous nous étions fixé l’objectif de faire réduire de 2 degrés le réchauffement climatique et les conclusions suggérées devraient permettre cette réduction indispensable.
Dans tous les cas, cette convention aura mis le problème du changement climatique au cœur des débats et soit plus reconnu. Ça fait avancer la cause !
Guillaume : Être citoyen trouve tout son sens dans cette convention, le sentiment d’appartenance qu’on obtient lorsqu’on participe activement à la construction d’un avenir durable pour notre pays. La définition de citoyen trouve ici toutes ses caractéristiques.
Est ce que cette convention est une nouvelle forme de consultation populaire ?
Tristan : Je ne dirais pas qu’elle soit une consultation populaire vu qu’elle va en quelque sorte légiférer sur la question qui lui est posé c’est à dire réduire les gaz à effets de serre.
Guillaume : Pour ma part oui, cette convention ouvre la voie à une nouvelle forme de démocratie participative qui permet aux citoyens d’être au plus près de la construction des mesures et des projets.
Avez-vous l’impression que ça a permis d’alimenter le débat citoyen depuis le début des débats en octobre 2019 ?
Tristan : J’ai participé au groupe « se loger », et dans ce groupe, les mesures sont le fruit de consensus, elles ont quasi toutes portées à débat car on avait des avis différents.
Guillaume : Je pense que c’est la particularité de cette convention, les citoyens ont débattu ENSEMBLE pour trouver des consensus en s’ÉCOUTANT, ce que nos POLITIQUES même n’arrivent pas à faire dans de nombreux cas. On peut avoir des avis divergent mais le consensus sera trouvé.
La teneur des débats a-t-elle alimenté les décisions politiques depuis le début ?
Tristan : On pourrait croire cela oui, et certains citoyens le pensaient car pendant le déroulement des travaux, le pouvoir exécutif proposait des lois qui ressemblaient étrangement à nos mesures. Toutefois, il n’y avait pas de communication entre les deux, au contraire. Ce sont juste des coïncidences, la preuve que ces mesures sont nécessaires et dans l’air du temps.
Guillaume : Non, le Président de la République a reçu uniquement une proposition de sortie de crise respectueuse de l’environnement. Il a, d’ailleurs lors de son allocution du 14 juin, esquissé quelques mesures sur lesquelles on a fait des propositions.
Comment les DROM ont pu participer ?
Tristan : Le but est de former une convention citoyenne représentative de la France, il faut donc que tous les âges, CSP, régions... soient représentés. Les DROM sont au même titre que les régions de la métropole de territoire français.
Guillaume : Les DROM ont une place dans cette convention mais pour ma part, je pense que cette place aurait pû être plus conséquente. J’aurais aimé pouvoir proposer des mesures propres au DROM TOM mais nous avons fait des amendements.
Comment La Réunion a-t-elle contribué aux débats ?
Tristan : La Réunion a pu participer à travers Guillaume et moi-même à l’élaboration des mesures et le dépôt d’amendements lorsque cela était nécessaire, non pas seulement pour La Réunion mais pour toutes les outre-mer car nos problématiques sont sensiblement similaires. En bref, on a veillé à ce que nos territoires ne soient pas oubliés dans tout ça.
Guillaume : La Réunion m’a souvent servi d’exemple et à chaque analyse de mesure, j’ai essayé de me mettre en tête les particularités de mon île et plus largement les DROM TOM. La contribution réunionnaise, c’est Tristan et moi-même à travers notre regard sur les mesures. J’habite à La Réunion, je suis militant associatif, je travaille dans un établissement scolaire. J’ai constamment échangé, partagé mon expérience afin de revenir à chaque session avec une maximum d’idées innovantes.
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Messages
20 juin 2020, 23:20, par oscar
Dommage qu’ils ne donnent aucun exemple des amendements proposés. je suppose et j’espère qu’ils sont liés à l’éloignement, l’insularité et le climat différents
Sur la nourriture : privilégier les circuits courts donc les produits locaux.
Sur les transports : ne pas appliquer la taxe sur les billets d’avion car prendre l’avion ici, peux avoir des raisons différentes.
Sur l’énergie : favoriser encore plus ,l’énergie solaire par des incitations fiscales et commerciales.