
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Communiqué de la COI
21 novembre 2022
Garantir un traitement différencié pour les îles en développement. C’était, en substance, le message essentiel porté par le Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien à la COP27. Et pour cause : l’impact climatique dans les îles sont la bande-annonce des disruptions globales.
Présent à Charm-el-Sheikh du 10 au 17 novembre, Pr. Vêlayoudom Marimoutou a fait valoir les besoins spécifiques des îles. En effet, comme l’Afrique, les îles en développement sont des contributeurs minimes des émissions de gaz à effet de serre. Elles sont même marginales comptant pour moins de 1% du total des émissions entre 1960 et 2014 !
L’action climatique est inscrite dans le génome de la COI. Dès la fin des années 1980, la COI a mis en œuvre ses premiers projets dans les domaines de la météorologie et de la préservation de l’environnement. Graduellement, l’action climatique de la COI s’est renforcée.
A l’évènement parallèle sur « l’état du climat en Afrique », coorganisé par l’Union africaine, l’ACMAD et la COI, Pr. Vêlayoudom Marimoutou explique : « A travers ses projets et le soutien de ses partenaires au développement, la COI est pleinement engagée en soutien à ses Etats membres pour renforcer la résilience climatique régionale. C’est un chantier de longue haleine qui oblige à une approche holistique qui lie science et technologies, innovation et formation, équipements et échanges, diplomatie et engagement citoyen. »
D’abord, le constat :
jusque-là, les promesses pour s’adapter sont insuffisantes ; les engagements pour accompagner nos efforts et nos actions sont insuffisants ; les moyens pour nous permettre d’être résilient sont insuffisants. Et à ces insuffisances s’ajoutent un sentiment d’iniquité. Nos îles d’Afrique subissent les dommages des dérèglements climatiques dont elles ne sont pas responsables.
Ensuite, les recommandations formulées au segment de haut niveau :
En plus de ces sujets cruciaux, le Secrétaire général de la COI a appelé à un investissement massif en faveur de la formation, des technologies et du transfert des technologies. Il a également souligné l’importance de mobiliser davantage la science pour développer des solutions et soutenir la prise de décision.
« Dans tous nos pays d’Afrique, il faut former la jeunesse, offrir des opportunités d’emplois en phase avec les défis climatiques, énergétiques et environnementaux, les nouvelles tendances socioéconomiques et l’aspiration au bien-être de nos populations ; ou autrement dit, offrir des opportunités en phase avec le devenir du monde. Plus de 60% des métiers de demain n’existent pas aujourd’hui et il ne fait aucun doute que les « emplois climatiques » constitueront une part importante de ces métiers. L’investissement, c’est maintenant qu’il faut le consentir. Il y a urgence ! », a insisté Pr. Marimoutou.
La COP27 a été l’occasion d’échanges nombreux et utiles avec les partenaires. La délégation de la COI a ainsi eu des entretiens avec les premiers responsables du Forum du Pacifique, de la Commission de l’Union africaine, du Commonwealth ou encore de l’Organisation des Etats ACP.
La COI a coorganisé deux événements parallèle, l’un avec l’Initiative sur les risques climatiques et les systèmes d’alerte précoce (CREWS) et le Centre pour la résilience des Caraïbes, l’autre avec la Commission de l’UA et l’ACMAD. Elle a également participé à des sessions avec l’OAECAP – programme ClimSA, le Secrétariat du programme régional océanien de l’environnement, entre autres.
Enfin, la COI a soutenu la participation de délégués des Etats membres pour les négociations à travers le projet GGCA+ financé par OEACP – UE, selon le communiqué de la COI.
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