
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Présentation du projet de texte final de la Conférence de Paris sur le climat
12 décembre 2015, par
Laurent Fabius a présenté les principales avancées obtenues lors de la COP21. L’objectif est de maintenir l’augmentation de la température moyenne à 1,5 degré de plus qu’au 19e siècle. Le président de la COP21 annonce aussi la prise en compte de la justice climatique, de la responsabilité différenciée selon les pays. Les contributions nationales seront revues tous les 5 ans à la hausse, sur les plans de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et du soutien financier à l’adaptation destiné aux pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique. Après les discours de Ban Ki-Moon et de François Hollande, Laurent Fabius a décidé une suspension de séance pour que toutes les délégations prennent connaissance du projet d’accord avant un vote prévu à partir de 15h30 heure de Paris, 18h30 heure de La Réunion. À la différence de Copenhague où les délégations des îles et de l’Amérique latine avaient lancé la révolte contre un texte qu’elles ont refusé, les discours ont été salués par des applaudissements.
Laurent Fabius a ouvert la séance, commencée avec quelques minutes de retard.
« Nous sommes presque au bout du chemin et au début d’un autre », a-t-il dit, soulignant que « l’accord doit beaucoup aux progrès accomplis à Paris, et personne n’oublie ceux qui ont été obtenus depuis Durban ».
Laurent Fabius a salué la détermination personnelle de Ban Ki-Moon et François Hollande. Il a rendu hommage aux négociateurs, et un « merci affectueux à la présidence péruvienne de la COP20 qui a donné l’impulsion nécessaire avant que nos amis marocains prennent le relais l’an prochain ».
Le président de la COP21 n’a pu retenir ses larmes pour rendre hommage aux ministres, aux négociateurs et aux militants « qui ont lutté pour arriver à ce jour historique mais qui ne peuvent connaître ce jour ».
Il a rappelé qu’après l’impulsion donnée par les chefs d’État, une semaine de travail a permis d’arriver à un premier texte. Plusieurs réunions ont été organisées sur des sujets difficiles. Aujourd’hui, le texte final se rapproche le plus des propositions.
« Aujourd’hui nous sommes proches de l’issue du processus. Nous sommes arrivés à un projet d’accord ambitieux et équilibré qui reflète les attentes des parties », a déclaré le président de la COP21 avant de détailler les principales avancées.
« Le projet est différencié, juste, durable, équilibré, dynamique et juridiquement contraignant. Il reconnaît la notion de justice climatique, et tient compte sur chaque sujet de la responsabilité différenciée des pays », a-t-il expliqué.
L’objectif est de contenir l’augmentation de la température moyenne à 1,5 degrés, bien en deçà de deux degrés. « Ce qui permettrait de réduire significativement les impacts du changement climatique ».
Il prévoit une actualisation tous les cinq ans des contributions nationales qui ne pourront être que plus ambitieuse. Il met l’accent sur l’adaptation, les pertes et dommages, prévoit l’accès de tous au développement durable. « Les 100 milliards de dollars par an pour 2020 seront un plancher pour l’après 2020 », avec une somme plus élevée définie d’ici 2025.
Le projet d’accord donne un cadre de transparence renforcé avec un bilan collectif des progrès tous les 5 ans.
« Ce texte sera un tournant historique et cette COP21 est un tournant », a ajouté Laurent Fabius, « chaque Partie a fait valoir ses propositions et ses lignes rouges et nous l’avons respecté. « Certes, tout le monde n’obtient pas ce qu’il souhaitait, (…) les efforts collectifs valent plus que les actions individuelles ».
La question n’est plus de « comment faire prévaloir mes positions », mais « puis-je espérer mieux que l’équilibre proposé ».
« Le texte constitue un équilibre puissant et délicat, qui permettra à chacun de rentrer chez soi la tête haute, avec des acquis importants », a-t-il souligné.
C’est le moment de vérité.
« Cet accord est nécessaire pour le monde entier et pour chacun de nos pays. Il aidera les États insulaires à se protéger de la montée des mers. Il aidera l’Afrique à avoir les moyens technologiques et financiers pour le développement durable, l’Amérique latine à protéger ses forêts, et le monde à prendre le tournant d’un mode de vie économe en carbone », dit-il en substance. L’accord garantit la santé publique, s’engage dans la lutte contre la pauvreté, pour les droits essentiels et enfin la paix.
« Il existe ici à Paris un momentum particulier, notamment au regard de la mobilisation de la société civile. Un contexte aussi positif, une telle conjonction de planètes n’ont jamais été réunies jusqu’à aujourd’hui », a-t-il déclaré, reprenant les mots de Ban Ki-Moon.
« Notre responsabilité consiste à ne pas laisser passer l’occasion unique qui se présente à nous. Personne ne veut la répétition d’un Copenhague. Un Copenhague plus destructeur. À l’époque, certains pouvaient avoir l’espoir que l’échec puisse être dépassé ».
Mais aujourd’hui, comment remettre de l’espoir en cas d’échec ? « La crédibilité du multilatéralisme serait en jeu. Aucun d’entre nous ne doit négliger cet aspect ».
Laurent Fabius a appelé à garder à l’esprit ce qu’ont dit les chefs d’État et de gouvernement. Ils nous ont donné mandat de conclure cet accord climatique universel. « Nous ne pouvons douter de la sincérité des engagements de ces très hauts responsables, ni de notre capacité à tenir leurs engagements ».
Et de rappeler un mot d’ordre de Nelson Mandela ; « cela semble impossible jusqu’à ce que cela soit fait ». « Vous allez dans cette salle décider d’un accord historique, le monde retient son souffle et il compte sur nous tous ».
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