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Evénement de haut niveau sur les droits humains à Bonn
18 novembre 2017, par
Ce jeudi 16 novembre, l’avant-dernière journée de la Conférence de Bonn sur le climat était placée sous le signe de la justice climatique. Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande a fait à ce sujet une intervention remarquée.
La justice climatique est une revendication portée par les pays qui subissent les conséquences du changement climatique, alors qu’ils ne portent qu’une infime responsabilité dans ce phénomène. Ils demandent que les pollueurs historiques, qui sont les anciennes puissances coloniales, prennent des mesures radicales pour limiter drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre, et contribuent financièrement à l’adaptation des pays en voie de développement. La justice climatique est une question de droit humain, et il en a été question jeudi lors de l’avant-dernier jour de la COP23 à Bonn.
Mary Robinson a plaidé ce jour-là pour la création d’une Unité de mobilisation pour la justice climatique lors d’un événement sur les droits humains organisé à la COP23. Selon Mary Robinson, cette unité pourrait aider à s’assurer de la justice climatique, et de l’intégration des droits humains dans les plan climat.
Elle a également souligné les progrès fait depuis sa première participation à une COP, c’était en 2009 à Copenhague, mettant en évidence plusieurs avancées dans les domaines du genre et des droits des peuples autochtones.
Pour Mary Robinson, le changement climatique reste la plus grande menace pour les droits humains à laquelle nous faisons face aujourd’hui. Elle note l’augmentation « très sérieuse » des émissions de gaz à effet de serre durant les années passées.
Elle a dit que l’engagement de l’Accord de Paris de maintenir la hausse de la température globale en dessous de deux degrés, ainsi que d’arriver à la neutralité carbon dans la seconde moitié du 21e siècle était le plus grand pas vers la justice climatique jamais accompli. La neutralité carbone consiste à ne pas émettre plus de gaz carbonique que la nature est capable d’en absorber via notamment les forêts qui le transforme en oxygène indispensable à la respiration de la quasi-totalité des espèces terrestres, dont l’être humain.
Mary Robinson a également affirmé que si l’on veut limiter la hausse de la température à la surface de la Terre de 1,5 degré, alors la neutralité carbone devra être atteinte au plus tard en 2051. Pour atteindre ce but, nous aurons besoin de « beaucoup plus de sérieux » que nous n’en avons ici.
Elle a insisté sur l’approche croisée avec les droits humains, car la croissance de l’énergie propre demande d’entreprendre toutes les actions pour respecter tous les aspects des droits humains.
En ouverture de cet événement, Frank Bainimarama, président de la COP23, avait dit que le changement climatique est « une menace pour la vie, les moyens de subsistance, la paix et la sécurité », et « amplifie les conflits entre les peuples ».
Le président de la COP23 a ajouté que le monde a déjà vu les conséquences d’une hausse de la chaleur de 1,1 degré, au travers de nombreux exemples de déplacement de population.
Aziz Mekouar, ambassadeur du Maroc, souligna comment plusieurs régions de son pays ont déjà des problèmes d’approvisionnement en eau potable à cause du changement climatique. Aziz Mekouar a beaucoup insisté sur les réfugiés climatiques, précisant qu’une hausse de 3 degrés de la température moyenne de la Terre signifiera une augmentation de 6 degrés dans le Nord-Est du Maroc. « La population ne pourra plus vivre nulle part si cela arrive », a-t-il dit.
Edgar Gutiérrez Espeleta, président de l’assemblée des Nations Unies pour l’environnement, a exhorté la communauté internationale à augmenter les ambitions en 2018. « Les effets du changement climatique pour les populations les plus vulnérables ne sont plus acceptables en termes de droits humains. Le droit d’une vie digne est en jeu, et avec lui la survie de l’humanité », a-t-il conclu en substance.
M.M.
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