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Le secrétaire général de l’ONU fixe les enjeux de la conférence de Madrid sur le climat
4 décembre 2019
Dans la capitale espagnole, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a présenté aux délégués de la COP25 deux chemins possibles sur la question du climat : celui de la « capitulation » et celui de « l’espoir ». L’humanité dispose déjà des outils, de la technologie, des connaissances scientifiques et des ressources pour contrer le changement climatique, a-t-il rappelé.
« D’ici la fin de la décennie à venir, nous serons sur l’un des deux chemins », a déclaré M. Guterres, soulignant que le monde se trouve aujourd’hui à un moment critique de ses efforts collectifs pour limiter le « dangereux réchauffement planétaire ».
L’humanité dispose déjà des outils, de la technologie, des connaissances scientifiques et des ressources pour contrer le changement climatique, a, une nouvelle fois, répété le chef de l’ONU. « Mais ce qui me frustre, c’est la lenteur des changements », a-t-il dit, « Nous n’avons pas de temps à perdre », a souligné le Secrétaire général, tout en déplorant le manque de « volonté politique ».
A Madrid, M. Guterres a rappelé aux États la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici 2030 et atteindre l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050. « C’est le seul moyen de limiter la hausse de la température mondiale au 1,5 degré maximum nécessaire d’ici la fin de ce siècle », a-t-il dit. Selon le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), une augmentation de la température au-delà de 1,5 degré Celsius conduirait le monde à une catastrophe.
Malgré ce scénario catastrophe réel, le monde n’a toujours pas pris les mesures nécessaires pour l’éviter. Les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées. Dans plusieurs régions du monde, les centrales au charbon continuent d’être planifiées et construites en grand nombre. Agriculture, transports, urbanisme, construction et bâtiment : dans de nombreux secteurs, « nous sommes loin d’une voie durable », a déploré le Secrétaire général. « Soit nous mettons fin à cette dépendance au charbon, soit tous nos efforts pour lutter contre le changement climatique seront voués à l’échec ».
Pour résoudre l’urgence climatique, le secrétaire général de l’ONU plaide, non pas pour une approche progressive, « mais une approche transformationnelle » et un « changement rapide et profond » dans la manière dont les hommes et les femmes mènent leurs activités, génèrent de l’énergie, construisent les villes, se déplacent et se nourrissent. « Si nous ne changeons pas notre mode de vie de toute urgence, nous mettons en péril la vie elle-même », a-t-il prévenu.
Le Secrétaire général a rappelé à Madrid les pistes pour protéger le climat : mieux tarifer et taxer le carbone, ne plus construire de nouvelle centrale à charbon après 2020, cesser les subventions aux combustibles fossiles, assurer une transition écologique qui soit juste sur le plan des emplois, de la formation continue et de la protection sociale.
Devant les délégués de la COP25, M. Guterres s’est félicité des annonces faites par plusieurs États lors du Sommet Action Climat qu’il a organisé à New York en septembre dernier. « Mais nous attendons toujours le mouvement de transformation de la plupart des pays du G20 (regroupement des principales économies du monde), qui représentent les trois quarts des émissions mondiales », a-t-il dit. « Sans l’engagement total des grands émetteurs, tous nos efforts seront complètement sapés », a prévenu le chef de l’ONU.
Au-delà de l’aboutissement des négociations sur le climat, la COP25 doit transmettre au monde une ferme détermination à changer de cap, a souligné le Secrétaire général. « Nous devons enfin démontrer que nous sommes sérieux dans notre engagement à mettre fin à la guerre contre nature - que nous avons la volonté politique d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 », a-t-il dit.
Pour António Guterres, se contenter de moins serait « une trahison de toute notre famille humaine et de toutes les générations à venir ». « Voulons-nous vraiment qu’on se souvienne de nous comme la génération qui pratique la politique de l’autruche, qui se tourne les pouces pendant que la planète brûle ? », a demandé le chef de l’ONU aux délégués de la COP25. Ces derniers ont devant eux deux semaines pour faire en sorte que « la voie de l’espoir » soit possible.
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