Justice climatique : un fonds pour les victimes

COP28 : accord historique pour le Fonds pour les pertes et dommages au bénéfice des pays en développement

1er décembre 2023

Le président de la COP28, le Dr Sultan Al Jaber, a franchi hier la première étape majeure de la COP28, en concluant un accord historique visant à rendre opérationnel le Fonds pour les pertes et dommages, qui aidera les pays en développement particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique.
Les Émirats arabes unis ont engagé 100 millions de dollars dans le fonds, ouvrant la voie à d’autres pays pour qu’ils s’engagent à contribuer à ce fonds d’une importance cruciale, à la suite des appels du Dr Sultan à l’approche de la COP28. Aux côtés des Émirats arabes unis, d’autres pays ont pris des engagements notables, notamment :
· Allemagne : 100 millions de dollars
· Royaume-Uni : 40 millions de livres sterling pour le Fonds et 20 millions de livres sterling pour d’autres arrangements
· Japon : 10 millions de dollars
· Etats-Unis : 17,5 millions de dollars

Le président de la COP28, le Dr Sultan Al Jaber, a franchi hier la première étape majeure de la COP28, en délivrant un accord historique pour rendre opérationnel le Fonds qui aidera les pays en développement particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique, connus dans les négociations sous le nom de « pertes et dommages ».
Le Fonds a été convenu pour la première fois lors de la COP27, qui s’est tenue à Charm el-Cheikh, en Égypte, et devient opérationnel aujourd’hui suite à l’accord conclu par les parties lors de cinq réunions du comité de transition.

Les EAU apportent 100 millions de dollars, 10 fois plus que le Japon, 6 fois plus que les Etats-Unis

Les Émirats arabes unis ont annoncé qu’ils alloueraient 100 millions de dollars au Fonds, ouvrant ainsi la voie à d’autres pays pour qu’ils s’engagent à contribuer à ce fonds d’une importance cruciale, à la suite des appels du Dr Sultan à l’approche de la COP28. Le Dr Al Jaber a appelé les nations à suivre l’exemple des Émirats arabes unis et à engager immédiatement des ressources dans le Fonds dans le cadre d’un acte multilatéral ambitieux. « Ce qui a été promis à Charm el-Cheikh a déjà été tenu à Dubaï. » Dr. Al Jaber a déclaré aujourd’hui : « La rapidité avec laquelle le monde s’est réuni pour rendre ce Fonds opérationnel en un an depuis que les Parties l’ont convenu à Charm el-Cheikh est sans précédent ».

Des milliards de personnes concernées

Cette action décisive sur les pertes et dommages permettra aux parties de se concentrer sur la réponse la plus forte possible au Bilan mondial, le bilan mondial des progrès vers les objectifs de l’Accord de Paris.
« Ce Fonds soutiendra des milliards de personnes, des vies et des moyens de subsistance qui sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique », a déclaré le Dr Sultan. « Je tiens à remercier mon équipe pour tout son travail acharné pour rendre cela possible dès le premier jour de la COP28.. Cela prouve que le monde peut s’unir, agir et agir. Au cours des deux prochaines semaines, la présidence travaillera avec les partis pour apporter la réponse la plus ambitieuse à la TPS. »
Parmi les autres pays ayant pris des engagements notables figurent l’Allemagne, qui a engagé 100 millions de dollars, le Royaume-Uni, qui a engagé 40 millions de livres sterling pour le Fonds et 20 millions de livres sterling pour d’autres arrangements, le Japon, qui a contribué 10 millions de dollars, et les États-Unis, qui ont engagé 17,5 millions de dollars.

Subventions aux pays touchés

Cette réunion a donné lieu à des recommandations sur la mise en œuvre du Fonds, notamment la fourniture d’un soutien essentiel sous forme de subventions aux pays particulièrement touchés par le climat et les pertes.
Les pertes et les dommages sont essentiels même si le monde atteint les objectifs d’atténuation du changement climatique, car un niveau de réchauffement « bloqué » affecte déjà les communautés particulièrement vulnérables qui sont touchées par des événements météorologiques extrêmes, tels que les tempêtes et les inondations, la baisse de la productivité agricole et l’élévation du niveau de la mer.

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