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1er décembre 2023
COP28 : le premier rapport de l’UNESCO sur l’éthique de l’ingénierie climatique évalue les risques et les opportunités de ces nouvelles technologies de manipulation et de modification du climat, et propose des recommandations concrètes pour la recherche et la gouvernance.
Le rapport soulève des inquiétudes quant au fait que l’ingénierie climatique pourrait saper les politiques climatiques existantes et détourner les financements des efforts vitaux de réduction des émissions et d’adaptation. Le coût élevé du développement et du déploiement de ces outils pourrait également exacerber les inégalités mondiales entre pays de poids économique différent, notamment en termes de répartition des risques.
Les outils de géo-ingénierie pourraient également avoir un potentiel d’utilisation militaire ou géopolitique, ce qui nécessite de renforcer les efforts mondiaux en faveur de leur gouvernance.
Alors que le dérèglement climatique se poursuit à un rythme alarmant et que l’humanité ne parvient pas à atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2, l’ingénierie climatique (également appelée géo-ingénierie) a retenu l’attention en tant que solution potentielle. En raison à la fois des immenses promesses et des risques importants que représentent des interventions à grande échelle dans les systèmes naturels de la Terre, la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST) de l’UNESCO a publié son tout premier rapport sur l’éthique de l’ingénierie climatique. Il propose une perspective éthique mondiale globale sur les technologies du génie climatique et énumère des recommandations spécifiques pour leur utilisation éventuelle.
« Face à l’urgence environnementale, nous devons considérer toutes les options disponibles, y compris l’ingénierie climatique. Leur déploiement ne doit toutefois pas se faire au détriment des engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris, et non sans un cadre éthique clairement établi. L’UNESCO travaillera avec ses États membres pour construire un tel cadre », indique Gabriela Ramos, Sous-Directrice générale de l’UNESCO pour les sciences sociales et humaines
Ce rapport examine le large éventail de technologies d’ingénierie climatique dont l’efficacité et le coût varient et se répartissent en deux catégories principales. L’élimination du dioxyde de carbone consiste à extraire le carbone de l’atmosphère, par exemple en construisant des infrastructures d’élimination du carbone à l’échelle industrielle ou en plantant des arbres pour absorber naturellement le CO2. La modification du rayonnement solaire consiste à réfléchir la lumière du soleil vers l’espace, par exemple en injectant des aérosols dans la stratosphère ou en peignant les toits de couleurs claires.
Le rapport soulève des inquiétudes quant au fait que l’ingénierie climatique pourrait saper les politiques climatiques existantes et détourner les financements des efforts vitaux de réduction des émissions et d’adaptation. Le coût élevé du développement et du déploiement de ces outils pourrait également exacerber les inégalités mondiales entre pays de poids économique différent, notamment en termes de répartition des risques. Les outils de géo-ingénierie pourraient également avoir un potentiel d’utilisation militaire ou géopolitique, ce qui nécessite de renforcer les efforts mondiaux en faveur de leur gouvernance.
Les experts soulignent également que, compte tenu de nos lacunes actuelles en matière de connaissances, ces techniques ne peuvent pas encore contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs climatiques. Faute de recul et d’expérience, nous ne pouvons pas anticiper les conséquences de ces interventions sur le climat. Par exemple, ils pourraient déclencher des réactions en chaîne comportant des risques considérables pour l’homme, les océans, les températures mondiales et la biodiversité. Créer une dépendance aux technologies du génie climatique soulève également la question de savoir quand et comment les éliminer progressivement, ainsi que l’impact d’une telle démarche. Par conséquent, l’objectif principal de tout programme de recherche sur l’ingénierie climatique devrait être de mieux identifier et réduire les incertitudes entourant les actions liées au changement climatique.
« L’ingénierie climatique peut être risquée, à la fois dans ses interactions avec le climat et dans sa capacité à exacerber les risques existants et à en introduire de nouveaux. Avant d’explorer ces nouvelles technologies, nous devons pleinement comprendre leurs effets et leurs implications éthiques. Tout débat sur l’ingénierie climatique doit être à la fois éthique et politique, reflétant les intérêts conflictuels entre les différentes régions et communautés », déclare Emma Ruttkamp-Bloem, Présidente de la Commission mondiale de l’UNESCO sur l’éthique des connaissances scientifiques et des technologies.
Le rapport formule plusieurs recommandations pour la recherche et la gouvernance de l’ingénierie climatique, notamment :
· Les États ont l’obligation légale de prévenir les dommages et doivent donc introduire une législation qui réglemente ces nouvelles formes d’action climatique.
· La recherche scientifique sur l’ingénierie climatique doit être fondée sur des normes clairement éthiques conformes au droit international.
· Les pays doivent prendre en compte l’impact transfrontalier de leurs décisions en matière d’ingénierie climatique.
· Le défi de gouvernance que représente la mise en œuvre de telles techniques à l’échelle mondiale nécessite une collaboration ouverte et responsable entre tous les pays, ainsi qu’une surveillance constante.
· Les communautés marginalisées en première ligne du dérèglement climatique et celles les plus susceptibles d’être touchées doivent être pleinement prises en compte et impliquées dans les politiques d’ingénierie climatique.
L’UNESCO partagera ce rapport et ses conclusions avec ses 194 États membres afin que cet enjeu majeur soit pris en compte dans les discussions intergouvernementales qui se tiendront lors de la COP28.
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