Changer la direction de la croissance économique

Copenhague : le tournant

6 décembre 2009, par Manuel Marchal

Ce 6 décembre à Copenhague, les responsables de la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique ont présenté les enjeux de la conférence qui commence le 7 décembre. Si la proposition de débloquer d’urgence 10 milliards de dollars par an pour financer l’adaptation au changement climatique des pays vulnérables fait la ’une’, il est important de souligner que Copenhague doit être le début d’un changement de fond.

Yvo de Boer, secrétaire général de l’UNFCC : « Le temps est venu de donner une réponse forte et durable au challenge du changement climatique ».

La conférence de Copenhague doit être le tournant. Plusieurs fois, Yvo de Boer, secrétaire général de l’UNFCCC (Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique). Se tournant doit s’opérer au moment où il ne reste qu’une petite fenêtre pour changer la donne, a-t-il souligné.

« Le temps est venu de donner une réponse forte et durable au challenge du changement climatique », a poursuivi le responsable de la Convention cadre sur le Climat.

La conférence de Copenhague doit se conclure sur un signal clair. Il doit fixer des mesures significatives, immédiates et ambitieuses. Et plus claires seront les conclusions de ces deux semaines de travaux, plus elles auront de chances à s’imposer auprès des leaders du monde.

Yvo de Boer propose trois pistes.

C’est tout d’abord la mise en œuvre la plus rapide et la plus large des technologies propres, comme les énergies renouvelables.

C’est ensuite un engagement à cesser ou à limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Enfin, pour ce qui est du long terme, il est nécessaire de « changer la direction de la croissance économique pour l’adapter au changement climatique ».

A la Une de l’actuConvention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique

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