Quelle issue pour la conférence ?

Copenhague : Réunion informelle de chefs d’États en séance plénière

18 décembre 2009, par Manuel Marchal

À l’initiative de Lars Løkke Rasmussen, président de la Conférence de Copenhague, une réunion informelle d’un nombre réduit de chefs d’État a été convoquée. Ces derniers représentent des groupes de pays.

Des chefs d’État et de gouvernement sont de nouveau appelés à s’exprimer à la tribune de la salle Tycho Brahe, lieu des séances plénières.

Il s’agit de chercher une issue à la conférence de Copenhague. Les chefs d’État parlent au nom de groupes présidés par leur pays. C’est par exemple le cas du Soudan qui s’exprime au nom du G-77. Ou de Grenade qui parle au nom des États insulaires en développement. Ou encore le Premier ministre de la Suède et le président de la Commission européenne qui parlent au nom des 27 États membres de l’Union européenne.

Le Premier ministre de la Grenade a d’ailleurs rappelé qu’il croit en la conclusion d’un accord légalement contraignant permettant de garantir la survie des plus vulnérables des îles. « Nous ne sommes pas arrivés à un accord, mais nous avons fait des progrès », a-t-il dit.

La période post-Copenhague qui commence doit être celle de la concrétisation d’une volonté politique de sauver le monde, a-t-il ajouté.

Pour sa part, Jacob Zuma, président de l’Afrique du Sud, a souligné que d’ici 2020, son pays est près à diminuer ces émissions de 34%, et de 40% d’ici 2025.


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