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L’urgence de remettre en cause le système dominant
7 février 2019
Les relevés systématiques de température existent depuis 1850. Ceux de ces 4 dernières années confirment la tendance d’une accélération du réchauffement climatique. C’est ce que souligne une déclaration publiée hier par l’Organisation météorologique mondiale. En conséquence, des phénomènes climatiques extrêmes frappent des millions de personnes avec des conséquences désastreuses. Ceci rappelle que l’application de l’Accord de Paris implique une remise en cause de la domination d’un mode de production et de consommation basé sur des énergies fossiles comme le charbon et le pétrole, responsables des émissions de gaz à effet de serre à l’origine de ce réchauffement climatique. Voici des extraits de la déclaration de l’Organisation météorologique mondiale.
« Il est désormais confirmé que les années 2015, 2016, 2017 et 2018, qui s’inscrivent clairement dans la tendance au réchauffement sur le long terme causée par les concentrations atmosphériques records de gaz à effet de serre, sont les quatre années les plus chaudes jamais enregistrées.
Après avoir fait la synthèse des cinq principaux jeux de données internationaux, l’Organisation météorologique mondiale a constaté que la température moyenne à la surface du globe en 2018 dépassait de quelque 1,0 °C (avec une marge d’erreur de ±0,13 °C) celle de l’époque préindustrielle (1850-1900). Cette année se classe au quatrième rang des plus chaudes qui aient été constatées.
Avec 1,2 °C de plus qu’à l’époque préindustrielle, l’année 2016, marquée par l’influence d’un puissant Niño, conserve le statut d’année la plus chaude. En 2015 et 2017, l’écart de la température moyenne par rapport aux valeurs préindustrielles était de 1,1 °C. Il est quasiment impossible de départager ces deux années car la différence de température est inférieure au centième de degré, soit moins que la marge d’erreur statistique.
Comme le souligne le Secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, « il est bien plus important d’examiner l’évolution à long terme de la température, qui accuse une tendance à la hausse, que d’opérer un classement entre les différentes années. Les 22 dernières années comptent les 20 années les plus chaudes jamais enregistrées, et le rythme du réchauffement constaté ces trois dernières années est exceptionnel, tant à la surface des terres que dans l’océan ».
« Les températures ne représentent qu’une partie du problème », a poursuivi M. Taalas. « Les phénomènes météorologiques extrêmes ou à fort impact ont frappé une multitude de pays et des millions de personnes l’année dernière, avec des conséquences désastreuses pour les économies nationales et les écosystèmes. »
« Nombre de ces phénomènes météorologiques extrêmes s’inscrivent dans la logique d’un climat en évolution », a-t-il ajouté. « C’est une réalité à laquelle nous devons nous confronter. La communauté internationale doit donner la priorité absolue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et aux mesures d’adaptation au climat. »
Moyennée à l’échelle du globe, la température en 2018 a dépassé de quelque 0,38 °C (±0,13 °C) la normale de la période 1981-2010 (estimée à 14,3 °C). Les Services météorologiques et hydrologiques nationaux utilisent cette période de référence de 30 ans pour déterminer la moyenne sur le long terme et la variabilité interannuelle des principaux paramètres climatiques, par exemple la température, le vent et les précipitations, auxquels sont sensibles des secteurs comme la gestion de l’eau, l’énergie, l’agriculture et la santé.
L’Australie a connu le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, marqué par des vagues de chaleur d’une durée et d’une ampleur sans précédent. C’est aussi le plus sec, depuis le début des relevés, qu’ait connu la Tasmanie, qui a été frappée par des feux de brousse destructeurs. Sur une grande partie du territoire australien, les conditions météorologiques extrêmes propices aux incendies deviennent plus fréquentes au fil des ans tandis que la saison à risque a tendance à durer plus longtemps, selon le Bureau météorologique australien.
Les vagues de chaleur intense ont elles aussi tendance à se multiplier à la faveur du changement climatique.
En janvier, alors qu’une chaleur extrême sévissait dans l’hémisphère austral, une vague de froid intense s’abattait sur une partie de l’Amérique du Nord.
« La vague de froid dans l’est des États-Unis d’Amérique ne vient certainement pas contredire la réalité du changement climatique », a souligné M. Taalas. « L’Arctique se réchauffe à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale, et une quantité de glace considérable a déjà fondu. Ces changements se répercutent sur les régimes météorologiques de l’hémisphère Nord en général, où les anomalies froides constatées sous des latitudes plus basses pourraient être liées, pour certaines, aux bouleversements survenus dans l’Arctique. Ce qui se passe aux pôles ne reste pas cantonné aux pôles mais influence les conditions météorologiques et climatiques dans d’autres régions, où vivent des centaines de millions de personnes. »
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Messages
7 février 2019, 10:16, par Maillot Joseph Lucay
Vague de froid exceptionnelle dans l’hémisphère nord et vague de chaleur dans l’hémisphère sud Il n’y a pas de contradiction ; les deux phénomènes ont la même cause c’est l’augmentation des gaz effet de serre dans l’atmosphère .La densité de l’atmosphère retient la chaleur des rayons de soleil pendant l’été tandis qu’elle réduit la pénétration des rayons solaires pendant l’hiver .
Si on ne réduit pas la quantité de gaz émis dans l’atmosphère chaque année par l’activité humaine on continuera d’enregistrer des records de chaleur et des records de froid chaque année . Mais il faut faire vite , car les records de chaleurs sur les régions polaires (que ce soit dans le nord ou dans le sud mais surtout dans le nord ) vont entrainer chaque année la libération de quantités phénoménales de gaz stockées depuis des dizaines de milliers d’ années dans les terres gelées en permanence que l’on nome également le permafrost . Et à un certain moment c’est le dégel du permafrost qui alimentera à lui tout seul l’augmentation des gaz effet de serre et les phénomènes de grands froids pendant l’hiver et de grande chaleur pendant l’été ce qui réduira progressivement au minimum les surfaces du globe ou le climat sera encore favorable à la vie jusqu’ à ce qu’elle ait complètement disparue lorsque les température seront supérieures 70° en été et à moins 70 degrés en Hiver .
Quand on voit comment certains dirigeants de notre planète apprécient le danger qui nous menace on peut être très inquiets sur l’avenir de notre planète .