Déclaration de la Commission de l’Océan Indien

12 juillet 2008, par Manuel Marchal

Monique Andreas Esovelomandroso, secrétaire générale de la COI, a lu ce vendredi 7 juillet 2008 la Déclaration de la Commission de l’Océan Indien relative au congrès ’L’Union européenne et l’Outre-mer : stratégies face au changement climatique et à la perte de la biodiversité’. Voici quelques thèmes abordés par ce texte.

La secrétaire générale de la COI rappelle en préambule que l’organisation a réussi grâce à ses actions à acquérir une expertise dans le domaine de l’environnement.
La Déclaration des cinq pays membres indique que les îles de la COI sont un des 34 points chauds du monde en terme de biodiversité, avec des écosystèmes d’une grande richesse : 6000 km2 de récifs coralliens, 1400 km2 de réserves marines, 42% de la superficie de La Réunion intégrée dans un Parc national...
Mais cette richesse est menacée par les conséquences des activités humaines, qui sont amplifiées par l’impact du réchauffement climatique, précise la Déclaration. Le changement climatique menace l’équilibre agricole de nos pays.
La Déclaration rappelle que l’adaptation au changement climatique est au coeur de la stratégie des Petits États insulaires en développement. Car ces bouleversements ont lieu au moment où la population augmente rapidement. C’est dans ce contexte que se mène la bataille pour l’autonomie énergétique, indique en substance la Déclaration.
Les pays de la COI appelle la communauté scientifique sur les conséquences du changement climatique sur la biodiversité. Ils réaffirment notamment la volonté de faire des pays de la COI une zone d’application des mesures d’adaptation au changement climatique. Ils encouragent l’Union européenne à soutenir le plan de co-développement de la COI, poursuit en substance la Déclaration. La COI plaide également pour l’intégration du facteur climat et des indices de vulnérabilité dans les politiques publiques.
Enfin, la Déclaration souhaite la mise en oeuvre dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien de moyens d’observation, notamment l’expertise française de l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (ONERC).

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