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Les ministres arrivent à la conférence
9 décembre 2014, par
Les négociations sur le climat entrent aujourd’hui dans leur seconde semaine à Lima, laissant espérer la rédaction des bases d’un accord à la hauteur du défi. Les différents ministres des 190 pays vont apporter le volet politique à ces négociations, mardi 9 décembre, en présence du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.
La conférence de Lima sur le climat entre dans sa deuxième semaine. « Tout cela n’est pas réglé et c’est normal », a assuré Laurence Tubiana, responsable de la délégation française, à l’Agence France Presse. En effet, après six jours de discussions, les ONG restent sceptiques quant à l’émergence d’une vision partagée des actions à entreprendre.
« 2014 a remis le climat en haut de l’agenda politique mais, vu ce qui se passe dans les négociations, on se demande si on va arriver à donner une direction à long terme », a indiqué Sébastien Blavier, de Greenpeace France. D’autant que les scientifiques ont martelé la nécessité de limiter à 2°C le réchauffement climatique, dont la rapidité d’évolution est causée par l’ampleur des émissions de gaz à effet de serre produites par les activités humaines.
Le niveau actuel des émissions conduit la planète vers une hausse de 4 à 5°C d’ici 2100, des données qui alarment experts et ONG, car elles mettent en danger de nombreuses populations (sécurité alimentaire, accès à l’eau, problèmes sanitaires, évènements climatiques extrêmes) et pourrait provoquer des migrations à grande échelle.
Selon Romain Benicchio d’Oxfam International, « il est temps pour les négociateurs de passer à l’action et d’empêcher le débat de s’enliser ». A Lima les représentants doivent poser les bases d’un accord historique signé l’an prochain à Paris. Ce texte doit traiter des réductions d’émissions, mais aussi de l’adaptation au changement climatique, des financements aux pays du Sud, et des transferts de technologie.
Responsable en grande partie des changements climatiques actuels, les pays développés sont sollicités afin de financer un fonds destiné à soutenir les pays en développement et les Etats insulaires, ne parvenant pas à payer les impacts des changements climatiques et l’adaptions.
Raison pour laquelle, « il doit y avoir un équilibre entre la réduction des émissions et l’adaptation (…) la reconnaissance d’une responsabilité globale pour l’adaptation est, pour les pays en voie de développement, une ligne rouge », a expliqué Judy Beaumont, la négociatrice sud-africaine, à l’agence française.
« Les impacts du changement climatique se font déjà sentir (…) nous devons donc renforcer notre capacité d’adaptation », a ajouté cette dernière, qui traduit les inquiétudes de l’ensemble des pays africains. Ainsi, l’accord qui doit être signé l’an prochain prend le pas au protocole de Kyoto (2005-2020), dont l’objectif était déjà de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Insuffisant, le protocole n’était en rien contraignant, cette fois-ci une bonne partie des participants, principalement les Etats insulaires et les Pays en développement, espèrent un texte contraignant et législatif plus fort. « Il faut une décision maintenant sur les contributions » de chaque pays, a assuré Alden Meyer, expert auprès de l’Union of concerned scientists.
Présents à Lima, les observateurs des organisations non gouvernementales ont dénoncé le manque d’avancées. « Il y a eu beaucoup de faux départs depuis le début de la semaine, et notamment des batailles de procédure », a déploré le porte-parole du WWF International, Tasneem Essop. Pour ce dernier, les négociateurs « n’ont toujours pas saisi que ces pourparlers sont une urgence planétaire ».
Il a mis en exergue l’opposition entre deux conceptions concernant le futur accord de 2015. D’un côté, il y a celle centrée « sur les efforts de réduction de gaz à effet de serre » et de l’autre, celle « plus globale, incluant les questions d’adaptation (aux changements climatiques), de financement, de pertes et dommages ». Globalement, pour Alix Mazounie, du collectif d’ONG françaises Réseau action climat (RAC), la situation est claire : « Les négociations n’ont pas vraiment commencé ».
« C’est vrai que c’est souvent ainsi la première semaine (des conférences annuelles de l’Onu sur le climat), avec beaucoup de postures et les pays qui tracent leurs lignes rouges », a indiqué cette dernière, précisant que « malgré un nouveau typhon aux Philippines, malgré 2014 qui est partie pour être l’année la plus chaude jamais enregistrée, le sentiment d’urgence ne parvient pas jusqu’ici ».
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