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Conférence des Nations Unies sur le changement climatique
3 décembre 2014, par
La conférence des Nations Unies sur le climat à ouvert ses portes à Lima au Pérou, pour deux semaines, durant lesquelles les 195 pays réunis devront poser les bases de l’accord mondial sur le climat. Cet accord pourrait être signé à Paris en décembre 2015 et s’appliquer à partir de 2020 pour une durée non déterminée pour le moment.
Ce sommet intervient deux mois après le précédent à New York, au cours duquel plus de 400 000 manifestants avaient maintenu la pression sur les Etats pour qu’ils s’engagent concrètement. Ainsi l’Union européenne avait décidé de réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. De son côté, Washington s’est engagé à réduire de 26 % à 28 % ses émissions de CO2 d’ici à 2025 par rapport à 2005, tandis que Pékin s’est fixé pour la première fois un pic de ses émissions autour de 2030.
L’ambition de cet accord contraignant sera d’obliger les pays à limiter la hausse moyenne des températures à 2 °C, voire à 1,5 °C d’ici à la fin du siècle. Cette limite a été demandé par les petits Etats insulaires menacés par la montée des océans. Pour parvenir à cet objectif, il faudra atteindre la « neutralité climatique » d’ici à 2100, ce qui correspond à un niveau d’émissions de gaz à effet de serre nul.
La durée impartie est de dix ans pour inverser la courbe des émissions mondiales et briser rapidement la trajectoire des hausses des températures, qui s’approche du 4°C, selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). D’ailleurs pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en plus de l’effort fait sur les températures, il faudra laisser dans le sol près des deux tiers des réserves fossiles répertoriées. Une perspective peu engageante pour les pays producteurs et les multinationales du secteur.
Raison pour lesquelles des investissements massifs dans les énergies « non-carbonées » sont nécessaires pour remplacer le pétrole, le charbon et le gaz. Pour le GIEC, il faudra tripler les investissements entre 2010 et 2050 pour réellement infléchir la courbe des émissions de CO2.
L’enjeu de cette conférence de Lima est de convaincre les trois blocs (Europe, Etats-Unis, Chine) de réduire considérablement leurs émissions. Ces derniers sont responsables de plus de 50 % des émissions mondiales. Pour Teresa Ribera, directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) et ancienne secrétaire d’Etat espagnole au climat, « Ça va être intense, et tout ce qui ne sera pas résolu à Lima chargera l’année à venir », dont la conférence Paris Climat 2015.
Trois objectifs précis ont été dicté par les experts du climat. Tout d’abord, fixer le contenu des “contributions” des Etats d’ici le 31 mars 2015 ou au plus tard à la fin du premier semestre 2015. Cette volonté reste un point de tension entre pays industrialisés et pays en développement. Les premiers veulent limiter leurs engagements à un chiffre de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les seconds veulent y ajouter des objectifs en matière d’adaptation au changement climatique et de financement.
Ensuite, la conférence devra adopter une première version du texte de négociation qui définit les grands chapitres et les grandes options qui structureront l’accord de 2015. Enfin, les pays industrialisés devront clarifier la façon dont ils comptent parvenir aux 100 milliards de dollars par an d’aide aux pays en développement promise à Copenhague d’ici à 2020.
Pour Rajendra Pachauri, président du GIEC, le temps presse, car « la fenêtre permettant d’agir est en train de se refermer rapidement ». De son côté, Christiana Figueres, responsable du climat à l’Organisation des Nations unies, il faut « consolider les progrès réalisés », afin d’atteindre la « parité politique » en la matière « étant donnée l’urgence ».
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