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Changement climatique
18 janvier 2011, par
Alors que La Réunion traverse une période de forte sécheresse, et cela en pleine période pluviale, sans que les pouvoirs publics n’expliquent aux Réunionnais la véritable raison de ce phénomène extrême, l’Inde a vécu en 2010 l’année la plus chaude depuis plus d’un siècle, a annoncé le département national de météorologie (IMD), qui a attribué la hausse des températures au réchauffement climatique. Rappelons également que le Brésil, l’Australie, le Sri Lanka, l’Afrique du Sud… sont touchés par des inondations sans précédent attribuées par les experts au réchauffement climatique et à l’élévation de la température des eaux océaniques.
La moyenne annuelle des températures a dépassé de 0,953 degré Celsius la moyenne enregistrée sur le long terme (1961-1990), selon le bilan climatique annuel de l’Inde pour 2010.
« Les Indiens ont vécu le pire été depuis un siècle, et c’est le résultat évident du réchauffement climatique », a déclaré vendredi à l’AFP un porte-parole du département national de météorologie indien (IMD), B.K. Bandyopadhyay. Le pays enregistre des données météorologiques depuis 1901.
Selon l’IMD, la décennie 2001-2010 a aussi été la plus chaude depuis le début des statistiques, avec une moyenne de température supérieure de 0,40°C à celle de la décennie précédente.
« Nous sommes encore en train d’étudier les facteurs qui ont contribué à la hausse des températures et les moyens de les contrôler », a-t-il ajouté.
Les experts estiment que si aucune action n’est prise pour lutter contre le réchauffement climatique, la hausse des températures dans le monde risque d’entraîner des disparitions d’espèces, des sécheresses et des famines.
Fin 2009, l’Inde a annoncé un programme de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. La quatrième puissance économique mondiale vise une réduction de sa quantité de ce type de gaz par point de Produit intérieur brut — l’intensité carbonique — de 20 à 25% d’ici 2020 par rapport à 2005.
Rappelons également que la semaine dernière, des informations en provenance du Brésil nous montraient la ville de Rio dévastée par des phénomènes exceptionnels qui ont provoqué des inondations, des glissements de terrain et entrainé la mort de plus de 600 personnes, sans compter les sans-abris, les blessés, les faillites économiques, etc.
En Australie, en particulier dans la région de Brisbane, des pluies diluviennes ont inondé un territoire plus grand que la France et provoqué le sentiment qu’il faudra « reconstruire comme après la guerre ». Aux personnes tuées depuis le début de la catastrophe naturelle, au moment de Noël, s’ajoutent des disparus, des dizaines de milliers de sans-abris et des dommages très lourds sur l’activité économique. D’après un administrateur de la Banque centrale, les inondations pourraient coûter un point de croissance à l’économie australienne, soit l’équivalent de 13 milliards de dollars australiens (9,6 milliards d’euros environ). Les scientifiques expliquent l’ampleur de ces inondations, sans précédent depuis les premières données météorologiques, par le réchauffement climatique et l’élévation de la température des eaux océaniques.
A cela s’ajoutent au Sri Lanka, dans l’océan Indien, les pluies exceptionnelles qui ont provoqué des glissements de terrain la semaine dernière, qui ont fait au moins 21 morts et plus de 1 million de déplacés.
En Afrique du Sud et au Mozambique, des dizaines de personnes ont péri depuis le début de la saison des pluies, frappées par la foudre, noyées ou emportées par les inondations.
En juillet dernier déjà, les intempéries avaient laissé 21 millions de sinistrés au Pakistan. Et en septembre, le Nord de l’Amérique latine subissait la plus intense saison de pluies de son histoire.
Le monde connaît l’influence d’un phénomène naturel qui conduit à un constat exceptionnel. Il s’agit du réchauffement climatique.
La Réunion n’est pas aujourd’hui épargnée par ce phénomène et nous devons y faire face ensemble.
Sanjiv Dinama
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