Des chercheurs européens soulignent les dangers d’une augmentation de la température moyenne sur Terre

16 décembre 2004

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Une augmentation à long terme de la température moyenne sur Terre de deux degrés celsius ou plus pourrait menacer les ressources hydrauliques d’Amérique Latine, réduire la production agricole en Asie et provoquer une augmentation des phénomènes climatiques extrêmes dans les Caraïbes, selon un rapport présenté mardi à Buenos Aires par des scientifiques européens.
"Ceci peut conduire à une augmentation du niveau de la mer de plusieurs mètres et à toute une gamme de risques majeurs pour le bien-être de l’humanité et l’intégrité de l’environnement", a expliqué Carlo Jaeger, de l’Institut de recherche de Potsdam (Allemagne) sur le climat, un des auteurs du rapport. Ce document est présenté à l’occasion de la Xe conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Buenos Aires.
Une augmentation de la température moyenne de deux degrés celsius ou d’avantage pourrait entraîner la destruction de l’écosystème des forêts d’Amazonie, explique-t-il. Au Pérou, où 70% de l’energie provient des centrales hydroélectriques, les ressources en eau du pays et notamment de la capitale Lima pourraient être menacées si le réchauffement climatique se poursuivait, poursuit-il.
En Chine, l’augmentation des températures pourrait avoir des répercussions néfastes sur la production du riz. Dans les Caraïbes, les cyclones pourraient être encore plus nombreux et dévastateurs.


Prévention des dégâts des eaux et du vent


Le Nord-Est de La Réunion sévèrement touché par les fortes pluies

Dans la nuit de mardi à mercredi, de fortes pluies se sont abattues sur la Réunion, particulièrement sur le Nord-Est de l’île. La pluviométrie a atteint le niveau le plus élevé depuis 6 ans, avec 634 millimètres d’eau en 12 heures sur cette micro-région.
Ces précipitations n’ont fort heureusement pas fait de victimes mais elles ont provoqué de gros dégâts matériels. Des maisons et des champs ont été inondés à Sainte-Marie, à La Bretagne et à Salazie. La route départementale 48, qui pénètre dans le cirque de Salazie, a été endommagée par "une multitude d’éboulis, plus ou moins importants", selon l’expression d’un ingénieur de la Direction départementale de l’Équipement (DDE). Ces éboulis ont rendu l’accès au cirque inaccessible.
Les conséquences de ces premières fortes pluies de la saison cyclonique doivent nous inciter à réfléchir. Il faut mesurer les effets des changements du climat sur Terre.
Quand on entend ou que l’on voit les graves catastrophes climatiques qui surviennent de plus en plus souvent dans le monde, on doit se dire que cela va de plus en plus se passer de la même manière chez nous.
Il est donc important qu’à tous les niveaux de responsabilités, on prenne les dispositions préventives nous permettant de faire face aux dégâts des eaux et du vent découlant du réchauffement de la planète.


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