
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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15 novembre 2022
A quatre jours de la fin prévue de la COP27, il reste "beaucoup de travail" pour surmonter les divisions entre pays riches responsables du réchauffement et pays pauvres qui réclament de l’aide pour y faire face, a indiqué le président de la conférence de l’ONU sur le climat, Sameh Choukri.
"Nous avons terminé sur certaines questions, mais il reste encore beaucoup de travail si nous voulons obtenir des résultats significatifs et tangibles dont nous pourrons être fiers. Il faut maintenant changer de vitesse", a exhorté Sameh Choukri, président de la COP27, lors d’un bref point d’étape en ouverture de la dernière ligne droite de la conférence mondiale sur le climat à Charm el-Cheikh, en Egypte, prévue jusqu’au 18 novembre.
Sameh Choukri a cité les points litigieux qui correspondent à tous les chapitres importants : l’atténuation (baisse des émissions), l’adaptation aux effets prévisibles du changement climatique et les finances, notamment pour les "pertes et dommages" déjà inévitables, qui frappent souvent les pays les plus pauvres, les moins responsables du réchauffement.
Pour Simon Stiell, directeur de l’agence ONU-Climat, "les peuples et la planète attendent de ce processus qu’il tienne ses promesses". Et d’appeler à "construire les ponts nécessaires pour progresser sur (la limitation du réchauffement à) 1,5°C, l’adaptation, le financement et les pertes et dommages".
En 2021, à la COP26 de Glasgow, 200 pays s’étaient engagés à "maintenir en vie" l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris. Il s’agissait alors de limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, en rehaussant leurs engagements de réduction de gaz à effet de serre pour la COP27.
Cependant, seuls une trentaine de pays l’ont fait, mettant la planète sur la voie d’un réchauffement de +2,4°C. Au cours de la première semaine de la COP27, peu d’annonces ont été faite, à l’exception du Mexique.
Selon plusieurs observateurs, la Chine et l’Arabie saoudite ont évoqué leur réticence, à voir dans la déclaration finale la référence à l’objectif de +1,5°C, préférant le principal objectif de l’accord de Paris de "nettement en dessous" de +2°C.
"La plupart des pays ici n’a pas l’intention de revenir en arrière", a indiqué l’émissaire spécial américain pour le climat, John Kerry. Cependant, les décisions se prennent par consensus et un pays peut à lui seul bloquer la machine, laissant tout de même un peu d’espoir.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a appelé ce 14 novembre les 20 pays responsables de 80% des émissions, à mettre en place un "plan commun pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050".
La reprise de la coopération visant à renforcer "les efforts" en matière de climat entre la Chine et les Etats-Unis, deux plus gros émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, provoque "un soupir de soulagement", a expliqué à l’Agence France Presse, Ani Dasgupta, président du World Resources Institute.
Les pays en développement exigent plus d’argent aux pays riches qui n’ont pas respecté leur promesse de porter à 100 milliards de dollars par an leur aide destinée à la réduction des émissions et l’adaptation aux impacts.
Ils revendiquent également la mise en place d’un mécanisme spécifique pour faire face aux "pertes et dommages" déjà subis. Les européens et américains sont très réticents à cette demande.
La présidence allemande du G7 et une soixantaine de pays vulnérables ont lancé ce 14 novembre à la COP27 un "bouclier", nouvelle structure pour aider, notamment via des assurances, les populations à financer les impacts du réchauffement, initiative accueillie avec prudence par les ONG.
"Le plus gros problème est le manque de volonté politique, la réticence à voir l’urgence climatique", a déploré la ministre de l’Environnement des Maldives Aminath Shauna, refusant tout "compromis" sur les pertes et dommages.
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