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Nairobi : 12ème Conférence sur le climat
8 novembre 2006
La 12ème Conférence internationale sur le climat, destinée à renforcer les efforts de lutte contre le réchauffement de la Terre, a été ouverte lundi par le Vice-président kenyan Moody Awori qui a qualifié le changement climatique de « l’une des plus graves menaces » pour l’humanité.
Le réchauffement climatique menace des milliards de personnes dans les pays les plus pauvres de la planète, et des mesures doivent être prises d’urgence pour prévenir une catastrophe, a déclaré lundi le Ministre kenyan de l’Environnement.
Cette conférence se tient pour la première fois en Afrique sud-saharienne, touchée de plein fouet par le changement climatique qui se caractérise notamment par de plus fréquentes sécheresses.
Quelque 6.000 délégués représentant 189 pays et des organisations de défense de l’environnement participent à cette réunion, qui se déroule au siège du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) jusqu’au 17 novembre.
« Il menace les objectifs de développement de milliards de gens parmi les plus pauvres au monde et spécialement en Afrique », a-t-il ajouté.
Il a raconté qu’il connaissait des enfants de 5 ans dans son village d’origine de l’Est du Kenya qui n’avaient jamais vu d’épi de maïs - la nourriture de base du pays - en raison de la sécheresse qui y sévit depuis des années.
Kibwana a exhorté les quelque 6.000 délégués présents à Nairobi à prendre « des mesures concrètes sur les priorités immédiates », notamment l’aide à l’Afrique où la survie de millions de gens dépend de la seule agriculture menacée par la désertification ou les inondations, les 2 facettes extrêmes des conséquences du changement climatique.
Préparer l’après-Kyoto
Les délégués de 189 pays sont réunis à Nairobi sous l’égide des Nations unies pour cette conférence internationale qui tentera également de préparer l’après-Kyoto.
Le Protocole de Kyoto, ratifié par 156 pays, à l’exception notable des États-Unis et de l’Australie, limite les émissions de gaz à effet de serre dans 35 pays industriels jusqu’à 2012.
Selon un rapport diffusé dimanche par le Programme des Nations unies pour l’environnement, le réchauffement climatique fait que 70 millions de personnes en Afrique vivront sous la menace d’inondations côtières en 2080, contre 1 million en 1990.
Des principaux pays responsables d’émissions de gaz à effet de serre, seule la Russie s’est engagée à respecter le Protocole de Kyoto, ce que les États-Unis et la Chine n’ont pas fait.
Les États-Unis sont le plus important pays émetteur de gaz à effet de serre au monde -25%, pour 5% de la population mondiale.
La semaine dernière, un rapport rédigé par l’ancien économiste en chef de la Banque mondiale, Nicholas Stern, a appelé la communauté internationale à prendre des mesures contre le réchauffement climatique.
Ce document souligne qu’une action internationale immédiate pour stabiliser les émissions de gaz à effet de serre à l’origine des changements du climat planétaire aurait des retombées économiques bien supérieures au coût des mesures prises en ce sens.
Selon le rapport Stern, ne rien faire pour lutter contre le changement climatique risque d’entraîner une crise économique de l’ampleur de celle de 1929.
Il affirme que, contrairement à ce qu’a fait valoir le Président américain George Bush, qui s’est retiré en 2001 du Protocole de Kyoto, en partie parce que cela coûterait selon lui des emplois, le monde n’a pas à choisir entre la lutte contre le changement climatique et la croissance économique.
Bush, inflexible
Les États-Unis n’ont pas ratifié le Protocole de Kyoto et ne devraient pas changer de position « pendant la présidence » de George W. Bush, a déclaré lundi le Président de la délégation américaine à la 12ème Conférence internationale sur le climat, Harlan Watson.
La publication, fin octobre, du rapport alarmiste de l’économiste britannique, Sir Nicolas Stern, sur le coût astronomique du réchauffement climatique ne changera rien à la position américaine. « Je n’ai certainement pas d’indication qu’il y a un changement de notre position, ou qu’elle puisse changer pendant cette présidence », qui se termine en janvier 2009, a répondu M. Watson lors d’une conférence de presse.
Les États-Unis représentent un tiers des émissions de gaz à effet de serre (GES), principaux responsables du réchauffement de la Terre.
La vulnérabilité du continent africain
L’Afrique, en première ligne des conséquences des changements climatiques, est démunie pour y répondre, notamment en matière d’observations météorologiques, selon un nouveau rapport du CCNUCC rendu public à Nairobi. Ainsi, « 30% des infrastructures côtières d’Afrique, y compris les aménagements humains au long du golfe de Guinée et des côtes sénégalaises, gambiennes et égyptiennes, risquent d’être submergées » du fait du réchauffement de la planète, selon ce rapport.
Sur la base de cette étude, l’ONU estime que « la vulnérabilité du continent face au changement climatique est beaucoup plus forte qu’on ne le pensait ». Ainsi, « le rendement des cultures céréalières baissera de 5% (...) d’ici aux années 2080, et les cultures de base, comme le sorgho au Soudan, en Éthiopie, en Érythrée et en Zambie, le maïs au Ghana, le mil au Soudan ou l’arachide en Gambie, se détérioreront en raison du changement climatique », selon la même source. Quelque 70% des 800 millions d’Africains vivant d’une agriculture dépendante à 95% des eaux de pluie, tout changement climatique aurait des répercussions immédiates sur la vie de ces populations, note le document.
Achim Steiner, le Secrétaire général adjoint de l’ONU et Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), a déclaré : « Le changement climatique est en cours et la communauté internationale doit y répondre en offrant une aide bien ciblée aux pays sur la première ligne qui font face à des conséquences grandissantes telles que des inondations et sécheresses extrêmes et dont les infrastructures sont menacées par des phénomènes comme la montée du niveau des mers ».
« Les efforts, la réponse à l’adaptation et cette responsabilité envers l’Afrique doivent comprendre une amélioration significative des capacités en matière de surveillance climatique et météorologique sur le continent. Les pays d’Afrique pourraient alors mieux adapter leurs réponses dans des domaines comme l’agriculture ou la santé publique, et les bailleurs internationaux pourraient mieux saisir les besoins actuels et futurs de l’Afrique », a ajouté M. Steiner.
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