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Changement climatique, une préoccupation mondiale - 7 -
5 janvier 2009
Le changement climatique affectera plus sérieusement le bassin du fleuve Zambèze, le grand fleuve de l’Afrique australe, que tout autre système fluvial dans le monde, selon Kenneth Msibi, expert en politique et stratégie de l’eau pour la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Cette catastrophe a lieu tout près de nous, juste de l’autre côté du Canal du Mozambique. Un article d’IPS dont nous reproduisons ci-après de larges extraits fait le point sur la situation.
Des inondations et sécheresses accrues, ainsi que des niveaux élevés de maladies menacent les vies et moyens d’existence de tous le long du fleuve.
« Des inondations fréquentes et des sécheresses intenses deviennent des évènements réguliers dans notre région. Nous avons besoin d’utiliser nos ressources en eau comme un catalyseur pour le développement afin que nous ne soyons pas ensevelis par les effets du changement climatique », a déclaré M. Msibi.
La coordinatrice du projet sur le Changement climatique et l’adaptation en Afrique, Miriam Kalanda-Sabola, a indiqué à IPS que les communautés paysannes au Malawi et en Tanzanie, par exemple, ont connu, au cours des 30 dernières années, les effets négatifs des changements climatiques tant dans les zones semi-arides que dans celles de forte pluviométrie.
Les zones semi-arides de la Tanzanie ont connu des rendements en baisse, une faible production du bétail et un accroissement des maladies des animaux domestiques. Beaucoup de communautés ont abandonné la production des cultures traditionnelles. Mais les paysans dans les zones de forte pluviométrie rencontrent également des difficultés.
« Les zones de forte pluviométrie en Tanzanie sont confrontées à une fertilité du sol en baisse, une croissance retardée des cultures, la destruction des cultures mûres dans le champ et de celles qui sont stockées », a déclaré Mme Kalanda-Sabola.
Dans les zones semi-arides du Malawi, les communautés connaissent des périodes de faim grandissantes et la perte de biens à cause des inondations pendant que des sécheresses ont réduit le pâturage du bétail.
En attendant, les zones de forte pluviométrie connaissent l’érosion du sol et des éboulements fréquents, l’accroissement de l’incidence du paludisme et la perte de cultures et d’animaux du fait des inondations.
Augmentation des maladies
« Les victimes les plus vulnérables confrontées aux effets des changements climatiques sont les pauvres, les femmes, les enfants, les personnes âgées, les gens moins lettrés, les malades et les communautés des zones disposant de peu d’infrastructures et de moins de réseau social », a indiqué Mme Kalanda-Sabola.
Des niveaux nouveaux et élevés de maladies ont également un impact négatif sur l’agriculture, selon le professeur Moses John Chimbari, directeur adjoint au Centre de recherche Harry Oppenheimer Okavango (HOORC), un institut de recherche à l’Université du Botswana.
Il affirme que des sécheresses et des inondations, dues aux températures montantes, créent un environnement favorable aux maladies telles que le paludisme et la méningite. Il a indiqué qu’il y a déjà davantage d’épisodes de paludisme dans les Etats riverains du fait de l’atmosphère favorable aux moustiques, qui a été déjà créée à cause des changements climatiques.
« Cela a un impact considérable sur l’agriculture et les économies puisque les gens tombent malades la plupart du temps et ils ne sont plus très productifs », a déclaré Chimbari. Il s’est inquiété que le VIH/SIDA en rajoute à ces stresses.
S’adapter ou périr
Les stratégies d’adaptation, qui sont en train d’être déployées au Malawi, comprennent le revirement en faveur des cultures résistant à la sécheresse telles que le manioc, l’agriculture par irrigation intensive, la culture des variétés hybrides de produits qui mûrissent vite et l’utilisation de l’engrais organique.
En Tanzanie, les paysans sont aussi en train de se tourner vers des cultures résistant à la sécheresse telles que les tournesols. Ils commencent par faire de l’irrigation à petite échelle, par utiliser des réseaux sociaux améliorés tels que les coopératives et l’utilisation des variétés de semences améliorées.
Miriam Kalanda-Sabola approuve toutes ces stratégies et appelle par ailleurs à plus de culture du bétail et à un accès facilité aux informations vitales et simples sur le changement climatique et la variabilité.
Elle déclare que les paysans dans la région sont en train d’être handicapés par la limitation des ressources, y compris le manque de terres cultivables, le manque d’accessibilité à des prêts et aux intrants agricoles. Elle souligne la nécessité de renforcer la capacité de mise en œuvre des communautés.
« La plupart des paysans n’arrivent pas à payer les frais de transaction nécessaires pour acquérir les mesures d’adaptation parce qu’ils n’ont également pas ou peu d’accès aux marchés extérieurs », a-t-elle indiqué.
Un fleuve sort de son lit : des centaines d’hectares de cultures inondés
Le fleuve Pungue est sorti de son lit dans la province de Sofala, dans le centre du Mozambique, inondant des centaines d’hectares de cultures dans les districts de Nhamtanda et Dondo, rapporte lundi le quotidien "Noticias".
Le niveau du Pungue est monté rapidement pendant le week-end à cause des pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours sur la zone.
Plus au Sud, dans la ville d’Inhambane, des pluies diluviennes ont fait près de 2.000 sans-abri, indique le journal.
Dans la ville voisine de Maxixe, les pluies ont détruit les canalisations et les routes, interrompant l’approvisionnement en eau potable.
La circulation sur la principale autoroute qui traverse la zone du Nord au Sud a été interrompue à cause des pluies qui ont détruit un pont qui enjambe le fleuve Chiotive.
La route reliant Maxixe à la ville d’Homoine a été coupée et un profond ravin creusé par les pluies risque d’isoler l’Hôpital Rural de Chicuque du reste de la province.
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