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Conférence mondiale sur le Climat
7 septembre 2009
Dans son édition de vendredi, notre confrère du ’Temps’ revient sur les conclusions de la Conférence mondiale sur le Climat qui s’est tenue la semaine dernière à Genève. Voici un article que nous reproduisons.
« L’affaire a été rondement menée. Réunis cette semaine à Genève en vue de créer un réseau d’informations climatiques et d’aider ainsi l’humanité à affronter le réchauffement, les participants à la troisième Conférence mondiale sur le climat s’étaient donné jusqu’à vendredi après-midi pour conclure. Or, ils sont finalement tombés d’accord sur une déclaration dès jeudi à 1 heure du matin. Déclaration adoptée en milieu de matinée par acclamation et à l’unanimité des présents, représentants de la majorité des pays de la planète.
La déclaration, qui tient sur une simple feuille A4, est une feuille de route en cinq points.
La conférence convoquée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) a décidé d’instaurer un « Cadre mondial pour les services climatologiques » destiné à « consolider la production, l’accessibilité, la fourniture et l’application de services et de prévisions climatologiques à base scientifique ». Pour ce faire, le secrétaire général de l’OMM est prié de convoquer dans les quatre mois une réunion des Etats membres pour approuver le mandat et la composition d’une task force.
Cette task force aura ensuite douze mois pour établir un rapport sur la forme précise que pourrait prendre le « Cadre mondial ». Sachant que ce travail ne commencera pas à zéro. La nouvelle institution est déjà décrite dans ses grandes lignes dans une « note d’information annexée ». Elle aura pour but de donner un maximum d’informations climatiques aux décideurs des principaux domaines concernés, agriculture, santé, aménagement du territoire, etc. Et elle devrait se déployer dans quatre champs d’activité : l’observation, la modélisation (pour réaliser les meilleures prévisions possible), la communication (pour diffuser l’information) et l’interactivité avec les usagers (pour adapter l’offre à la demande).
Le rapport devra enfin être transmis aux Etats membres de l’OMM, pour examen lors du Congrès météorologique mondial qui doit se réunir en 2011, ainsi qu’au secrétaire général de l’organisation.
Les négociations se sont déroulées dans un climat serein. Personne n’ayant émis d’opposition de principe, seules les caractéristiques du réseau ont été discutées à Genève. Les débats ont fait ressurgir les lignes de fracture habituelles entre les pays développés et les pays en développement, d’une part, entre les pays qui privilégient le cadre de l’ONU et ceux qui s’en méfient, de l’autre. Ils ont également reflété la réticence de certains Etats à partager des informations même climatiques avec leurs voisins pour cause d’hostilité ouverte ou de concurrence acharnée. Mais les avantages d’une collaboration ont fini par l’emporter.
Le coût de l’adaptation : 400 milliards d’euros par an
Les pays en développement ont besoin de recevoir 500 à 600 milliards de dollars (environ 351 à 422 milliards d’euros) par an des pays riches pour s’adapter au changement climatique tout en préservant leur croissance économique, selon le rapport 2009 sur la situation économique et sociale dans le monde publié mardi par les Nations unies.
L’aide doit permettre aux pays pauvres d’utiliser de l’énergie propre pour développer leur industrie. Faute de ce soutien, la croissance "à l’ancienne" aura des conséquences "dévastatrices" sur le climat en raison du supplément d’émission de gaz à effet de serre (GES), souligne l’auteur, Richard Kozul-Wright.
L’argent devrait aussi servir à la construction de bâtiments moins consommateurs d’énergie et à la mise en place de cultures résistantes à la sécheresse, phénomène plus fréquent du fait du réchauffement climatique.
Estimée à 21 milliards de dollars, l’aide actuellement au développement actuellement consacrée au changement climatique est "lamentablement inadaptée", estime M. Kozul-Wright. Son évaluation de 500 à 600 milliards de dollars nécessaire représenterait environ 1% du produit intérieur brut (PIB) mondiale par an.
Cette somme doit être investie dans les trois à cinq prochaines années après quoi les pays en développement seront en mesure de financer leur adaptation au changement climatique.
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