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Délégation réunionnaise à Copenhague
21 décembre 2009
Dans un communiqué en date du 19 décembre 2009, la délégation réunionnaise à Copenhague explique qu’elle a « pu alerter sur les vulnérabilités de La Réunion face aux impacts du changement climatique, mais aussi sur les solutions mises en œuvre pour inscrire La Réunion à l’avant garde des politiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique ».
« Cinq délégués réunionnais étaient présents à Copenhague :
- En tant que membres de la délégation française : Paul Vergès, Président de l’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique (ONERC), Président du Conseil régional de La Réunion, et Gélita Hoarau, Sénatrice ;
- En tant que membres de la délégation du Parlement européen : Elie Hoarau, Député européen, et Younous Omarjee, attaché parlementaire au groupe “Gauche Unitaire Européenne et verte nordique” ;
- Au titre de la Région Réunion : Catherine Gaud, Vice-présidente du Conseil régional de La Réunion.
Cette délégation a permis à l’île de La Réunion de ne pas être exclue d’un évènement de dimension planétaire portant sur un enjeu majeur pour l’avenir du monde et des îles en particulier.
Au cours de la conférence, les délégués réunionnais ont ainsi pu alerter sur les vulnérabilités de La Réunion face aux impacts du changement climatique mais aussi sur les solutions mises en œuvre pour inscrire La Réunion à l’avant garde des politiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.
De nombreux contacts informels ont permis de renforcer les liens avec les petits Etats insulaires en développement regroupés dans la négociation sous l’égide de l’Alliance des petits états insulaires (AOSIS). Des perspectives concrètes de coopération ont été ouvertes. La question de la participation des îles de l’Outre-mer français, comme observateur, au sein des AOSIS a également été posée.
Des réunions de travail avec les principaux bailleurs de fonds ont été très fructueuses, notamment avec le Fonds de l’Environnement Mondial. La question de l’éligibilité des îles de l’Outre-mer français, et notamment de La Réunion, aux financements internationaux mis en place en matière d’adaptation a aussi été évoquée.
Des postes avancés
Paul Vergès, Président de l’ONERC, a défendu auprès de ses interlocuteurs l’idée de faire des îles de l’Outre-mer français des Caraïbes, du Pacifique et de l’océan Indien des postes avancés pour l’observation des changements climatiques.
La délégation de La Réunion a surtout eu le privilège de rencontrer, au plus fort des négociations, le Dr Rajendra Pachauri, Président du GIEC (Groupe intergouvernemental d’études sur le climat), Prix Nobel de la Paix. Au cours d’un entretien d’une heure environ, en présence de Jean Jouzel, Vice-président du GIEC, de Marc Gillet, Directeur international de Météo France, de Hervé Le Treut, membre de l’Académie des Sciences, dirigeant de l’institut Pierre Simon Laplace et professeur à l’École Polytechnique, le Président du GIEC a souligné qu’il se tenait très informé des efforts accomplis par la Région Réunion en matière de développement durable, qualifiés d’exemplaires et sources d’inspiration pour l’ensemble des îles du monde, il a rappelé aux membres de la délégation ses relations anciennes avec le Président Vergès qui soutenait déjà « le travail du GIEC à une époque où rares étaient ceux qui s’y intéressaient ». Malgré son emploi du temps chargé à Copenhague, Rajendra Pachauri a souligné qu’il était naturel pour lui de rencontrer Paul Vergès, « une personnalité hors du commun » et qu’il serait « heureux de revenir à l’île de La Réunion au cours de l’année 2010 ». Rappelons qu’il était venu à La Réunion en 2005 lors de la conférence du GIEC qu’avait accueillie le Conseil régional.
Sur la Conférence de Copenhague et les négociations elles-mêmes, les délégués de La Réunion tiennent à souligner la mobilisation sans précédent des Organisations non gouvernementales, des acteurs associatifs, culturels et de la jeunesse qui, partout dans le monde et à Copenhague en particulier, ont fait émerger une solidarité planétaire dans la lutte contre le changement climatique et le sort réservé dans les négociations aux pays les plus vulnérables et les plus pauvres.
Consolider les engagements de principe pris
Il est acquis aujourd’hui que le processus des négociations qui se poursuivra ne saurait aboutir positivement sans une prise en compte au premier chef des intérêts de l’Afrique et des petits Etats insulaires vulnérables. Les membres de la délégation réunionnaise constatent également, au-delà des déceptions nées de la conclusion de la conférence, que ce sont 193 chefs d’Etat et de gouvernement qui se sont donné rendez vous à Copenhague pour tenter d’avancer dans la lutte contre le changement climatique. Les difficultés d’un tel exercice ne doivent pas occulter le caractère exceptionnel de cette mobilisation planétaire au plus haut niveau.
A l’heure qu’il est à Copenhague (samedi 19 - NDLR), formellement, à quelques heures de la fin de la conférence, il n’y a toujours pas d’accord en vue, puisque selon les règles de fonctionnement de l’UNFCC, l’unanimité est requise pour l’adoption d’un accord. Mais au mieux, c’est un accord a minima qui sortira de cette semaine de négociation. Accord a minima, sans engagement chiffrés, ni caractères contraignants pour les parties. On est loin des attentes portées par l’opinion mondiale "pour une justice climatique", et faute d’avoir su sauver la planète, la conférence de Copenhague sauve à peine la face.
Mais la dynamique engagée ne saurait à présent être interrompue, et l’année 2010, avant la prochaine conférence de Mexico en décembre 2010, devra être mise à profit pour consolider les engagements de principe pris. »
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