Pacte financier climat et COP28

Emmanuel Macron reçoit le président de la COP28

12 mai 2023

Le sommet de Paris, organisé à l’initiative du président Macron, vise à réformer le système financier international, afin de faire face au défi climatique. Le président Emmanuel Macron avait déjà reçu le 16 mars le président de la COP28 Sultan Ahmed al-Jaber pour évoquer la préparation de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat

Le président français Emmanuel Macron a reçu le 11 mai son homologue des Émirats arabes unis, cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, pour un dîner de travail consacré à la COP28 en novembre à Dubaï et au sommet pour un Nouveau pacte financier mondial en juin à Paris, a annoncé l’Élysée.

Le Sultan Ahmed al-Jaber et Emmanuel Macron ont abordé la préparation de la COP28, "événement qui permettra de dresser un bilan mondial de l’Accord de Paris", a indiqué la présidence française.

"Ils évoqueront aussi le Sommet sur le Nouveau Pacte financier mondial à Paris les 22 et 23 juin 2023, comme échéance intermédiaire avant la COP28", a ajouté la même source.

Le sommet de Paris avec les pays les plus vulnérables en juin 2023 vise à réformer le système financier international afin de faire face au défi climatique. L’objectif est également de concrétiser l’accord trouvé en novembre 2022 sur le fonds climatique destiné à aider les pays les plus touchés par le réchauffement climatique.

Lors de la dernière conférence mondiale sur le climat,en novembre 2022 en Egypte, le sommet a été marqué par l’adoption d’une résolution sur l’indemnisation des pays les plus pauvres pour les dégâts causés par le changement climatique.

Certains pays avaient alors critiqué la faiblesse des engagements sur les responsabilités, tout en admettant que le fait de discuter du sujet officiellement obligera les nations les plus riches à se mobiliser davantage sur le sujet.

"Ils attendent à juste titre plus de solidarité de la part des pays riches, et l’Allemagne y est prête, tant en ce qui concerne le financement que le traitement des dommages et des pertes", a déclaré la ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, dans un communiqué.

L’Allemagne souhaite lancer un "bouclier de protection contre les risques climatiques" lors de la conférence, une initiative sur laquelle elle a travaillé avec des états vulnérables au réchauffement climatique, tels que le Bangladesh et le Ghana.

Le Centre international sur le changement climatique et le développement, un organisme environnemental basé au Bangladesh, a estimé que ces annonces constituaient une "bonne nouvelle". "Le vrai travail commence maintenant pour faire du financement une réalité", a déclaré Salmeel Huq, directeur du centre.

La COP27 n’a pas réussi à faire progresser la réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour maintenir l’objectif de limiter le réchauffement de la planète.


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