Changements climatiques

En 26 ans, le lac Tchad est passé de 25.000 à 2.000 kilomètres carrés

4 juillet 2005

Les représentants de neuf pays africains, dont trois chefs d’État, se sont réunis en sommet d’une journée jeudi dernier à Abuja avec les donateurs pour discuter des moyens de prévenir l’assèchement du lac Tchad, dont dépendent des milliers de pêcheurs et d’agriculteurs.

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Le lac Tchad, le troisième en importance au monde et totalement enclavé, est situé au cœur d’un territoire aride et chaud à la lisière Sud du désert du Sahara et s’assèche rapidement en raison du réchauffement du climat et de la consommation d’eau des populations riveraines.
Cette conférence en présence des donateurs, était présidée par le chef de l’État nigérian Olusegun Obasanjo, qui accueillait ses homologues du Niger, du Congo et de la République centrafricaine, ainsi que le Premier ministre du Tchad et des délégués de la République démocratique du Congo, du Cameroun, de Libye et du Soudan.
Olusegun Obasanjo a souligné l’impact considérable de la dégradation du lac au cours des dernières quarante années sur la santé et le bien-être des populations. Le lac, a-t-il insisté, a connu une réduction drastique de sa taille, de sa forme et de son volume, passant de 25.000 kilomètres carrés en 1964 à moins de 2.000 en 1990.
Dans un communiqué publié à l’issue des travaux, les chefs d’État ont exprimé leur "ferme engagement et leur volonté de soutenir la Commission du bassin du lac Tchad aux plans financiers, politique et moral". Ils ont aussi promis de s’acquitter de leurs contributions obligatoires annuelles envers la commission et de régler leurs arriérés d’ici la session d’octobre 2006.


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