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Deux premiers textes rendus publics : les pays riches au pied du mur
14 décembre 2009, par
Samedi soir, quelques heures après l’arrivée de la grande manifestation devant le Bella Center (voir pages suivantes), Connie Hedegaard, présidente de la Conférence de Copenhague, et Yvo de Boer, secrétaire exécutif de l’UNFCCC, ont fait le point sur les avancées des négociations. Les deux documents de travail publiés vendredi sont la preuve d’une volonté partagée d’arriver à un accord qui tienne compte des revendications exprimées ce samedi par des milliers de manifestations.
Samedi, la direction de la Conférence des Nations-Unies sur le changement climatique de Copenhague a reçu des représentants des manifestants qui ont marché du centre-ville de Copenhague au lieu de la conférence. Elle a ensuite rencontré la presse pour faire le point sur une première semaine de négociations.
« Nous ne cherchons pas un accord a minima », a souligné Connie Hedegaard, présidente de la Conférence de Copenhague. « Les intentions ne suffisent pas, nous avons besoin d’action », a précisé Yvo de Boer, secrétaire exécutif de l’UNFCCC. « Nous attendons un engagement fort des pays développés, des engagements significatifs de la part des pays en développement, et que soit mise sur la table la question du fonds d’adaptation et d’atténuation financé par les pays développés », a-t-il dit en substance. L’arrivée de plus de 110 chefs d’États et de gouvernement cette semaine permettra de franchir un palier supplémentaire.
Il a été ensuite question des deux documents de travails publiés vendredi. Le premier concerne des amendements au Protocole de Kyoto afin de fixer de nouveaux seuils d’engagements des pays développés pour la période 2012-2020. Le second est une proposition d’engagements dans la perspective de 2050 (voir ci-après). Les deux font l’accord des délégations. C’est une avancée considérable, souligne Connie Hedegaard.
Rédigé par le Groupe de suivi des engagements du Protocole de Kyoto, le document provisoire réaffirme les objectifs à remplir pour les pays riches en 2012. Et il avance des propositions pour l’après 2012, fixant des perspectives pour 2020.
Le Groupe de suivi réaffirme également en substance le rôle de chef de file des pays riches dans la lutte contre le changement climatique. En effet, il souligne bien que les pays inscrits à l’annexe 1 du Protocole de Kyoto, à savoir tous les pays riches sauf les États-Unis qui ont refusé de ratifier le Traité, doivent avoir à l’esprit que leurs émissions de gaz à effet de serre doivent baisser de manière significative :
- proposition basse : - 30% en 2020 par rapport au niveau de 1990.
- proposition haute : - 45% en 2018 par rapport au niveau de 1990.
Le document prévoit également des mesures concernant la lutte contre la déforestation, sur le marché des émissions de gaz à effet de serre et le projet de mécanismes de développement propre.
Il est à noter que la diminution de 45% d’ici 2018 correspond à la proposition d’amendement présentée par les Tuvalu mardi en séance plénière.
L’Europe soutient une hypothèse basse
Les propositions inscrites dans les amendements au Protocole de Kyoto démontrent que ce que les pays riches sont officiellement prêts à mettre sur la table est en deçà de la moyenne. La proposition initiale de l’Europe (-20%) est largement dépassée, tandis que sa deuxième offre (-30%) se situe tout juste au point le plus bas de la proposition du Groupe de suivi des engagements du Protocole de Kyoto.
L’autre aspect important est la participation des États-Unis. Ces derniers ne figurent pas dans le projet d’accord pour la simple raison que le gouvernement de ce pays a toujours refusé de ratifier l’accord qu’il a signé. L’entrée des États-Unis dans ce mouvement mondial à travers la mise en application du Protocole de Kyoto sera en tout cas un des enjeux de la deuxième semaine des négociations qui commence aujourd’hui.
Manuel Marchal
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