
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Environnement
Une impréparation aux conséquences graves
16 août 2003
Dans ’Témoignages’ de lundi dernier, nous nous étions penchés sur les conséquences et les origines de la vague de chaleur que subissent actuellement les habitants de l’Europe. Un dossier du ’Figaro’ concluait sur cet inquiétant constat : personne n’est prêt à affronter le changement climatique. Aujourd’hui, nous allons précisément voir que ce retard structurel peut avoir des graves répercussions sur les plans sanitaire, énergétique et environnemental.
La canicule persistante en Europe occidentale a des conséquences humaines dramatiques. Pour certains médecins, ce phénomène climatique extrême est à l’origine de milliers de décès. Mais il révèle également des faiblesses structurelles inquiétantes en Europe, tout particulièrement en France, dans deux domaines : la santé et l’énergie. Des faiblesses inquiétantes si l’on tient compte des déclarations de plusieurs scientifiques : les phénomènes climatiques extrêmes risquent de devenir la norme en Europe au cours de ce siècle.
Dans le domaine de la santé, les hôpitaux en France sont débordés. Les files d’attente aux urgences s’allongent. Certains patients sont même aiguillés vers des hôpitaux militaires. Incontestablement, il manque du personnel. Mais cela n’est pas l’effet de la conjoncture actuelle. En effet, ce sous-effectif est le résultat d’une politique menée de longue date, visant à réduire les dépenses liées à ce service public. Mais ce sont les plus faibles et les plus démunis qui font les frais de ces économies, et ils paient le prix fort.
Alors que l’inspiration ultra-libérale du gouvernement a pour objectif de continuer à diminuer les dépenses de santé, le changement climatique risque de provoquer souvent des alertes sanitaires de cette ampleur. C’est un signal fort qui prouve que la santé doit rester un service public performant, capable de répondre rapidement aux attentes de tous. Mais cela implique de sortir d’une logique ultra-libérale pour aller vers plus de solidarité.
Plus inquiétante encore est la situation de la production énergétique car on touche là un autre problème. Les citoyens sont aujourd’hui prisonniers de choix pris des dizaines d’années auparavant, sans tenir compte de toutes les conséquences. Les centrales nucléaires et thermiques sont obligées d’utiliser un système à eau pour se refroidir. Avec les températures atteintes ces derniers temps en France, les systèmes de production chauffent davantage. Ce qui entraîne automatiquement la hausse de la température de l’eau présente dans les circuits de refroidissement. Or, afin de maintenir le niveau des rivières, l’eau pompée doit être restituée. Mais dans plusieurs centrales, sa température dépasse 28 degrés et les lâchers d’eau posent problème, car cela risque de provoquer un choc thermique aux conséquences inconnues pour la flore et la faune des rivières. À ce stade, deux possibilités. La première : arrêter les centrales, ce qui provoquerait une pénurie d’électricité. La deuxième : autoriser le lâcher d’une eau à plus de 28 degrés sans savoir ce qui va se passer pour l’environnement.
Le gouvernement a retenu la deuxième solution. Les conséquences pourraient être importantes car en cas de destruction de l’écosystème des rivières, ce dernier a besoin de plusieurs dizaines d’années pour se reconstituer. Mais le fond du problème, c’est que quelques degrés au-dessus des températures moyennes pour juillet-août en France mettent en péril toute l’économie et amènent à choisir entre deux maux.
Ceux qui aujourd’hui doivent prendre les décisions ont leur marge de manœuvre réduite par des orientations décidées plusieurs années auparavant par d’autres décideurs. Ces derniers n’avait apparemment pas anticipé à l’époque toutes les implications à long terme de leur choix. On ne peut pas changer du jour au lendemain la politique énergétique d’un pays et cela implique des changements structurels.
Ce que connaît actuellement la population en France sur le plan sanitaire et énergétique fait penser à bien des problèmes vécus quotidiennement par les Réunionnais depuis longtemps. Nous payons le prix de décisions prises sans tenir compte de ce qu’il devait arriver. Les exemples sont nombreux et ils montrent ce qu’il ne faut pas faire si l’on se donne pour objectif un développement durable.
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