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Assises régionales des risques naturels
28 juin 2017
Depuis hier et jusqu’à aujourd’hui se tiennent au campus du Moufia les Assises régionales des risques naturels. Organisées par l’État, l’Université de La Réunion et la Région, ces assises permettent d’échanger des expériences d’adaptation à des risques que le changement climatique ne peut qu’amplifier.
Ouvertes hier et se terminant aujourd’hui, les Assises régionales des risques naturels regroupent des scientifiques, des responsables de service et des décideurs politiques sur un thème qui concerne beaucoup de Réunionnais. Après le mot de bienvenue de Gilles Lajoie de l’Université, Hervé Vanlaer, adjoint au directeur général de la prévention des risques au ministère de la Transition écologique, a rappelé que La Réunion avait une forte croissance démographique, ainsi que des risques spécifiques comme les inondations provoquées par les cyclones, et les effets des éruptions du volcan.
Il a également noté que le travail sur l’élévation du niveau de la mer n’en est qu’à ses débuts. C’est une des conséquences du changement climatique. De nouveaux risques vont apparaître. Il faut anticiper dès maintenant et agir pour avoir un territoire plus résilient aux risques. Il a également mis l’accent sur ce qui a constitué le sujet principal de la matinée, l’implication de la population.
Le cabinet Syntheses a tout d’abord présenté le résultat d’un sondage sur la perception des risques naturels. 90 % des Réunionnais se sentent concernés par un risque :
82 % par un cyclone, 51 % par un séisme, 25 % par le volcan. De fortes disparités régionales existent.
Sur les littoraux Est et Ouest, les risques liés à la houle et aux tsunamis prédominent, tandis que dans les Hauts, les éboulements arrivent en tête.
Le colonel Boucheron du SDIS a évoqué la perception des incendies du Maïdo par la population. Il a souligné une forte prise de conscience, ainsi que le rôle nouveau joué par les réseaux sociaux dans les prises de position de la population.
Ces assises permettent à des représentants d’autres pays de partager leurs expériences.
Colette Servina de la Croix-Rouge des Seychelles a souligné que les principales menaces pour son pays restent les fortes pluies et les tsunamis. La hausse du niveau de la mer n’épargne pas les Seychelles. Cela se voit sur les côtes, a-t-elle dit.
L’aire d’évolution des cyclones se déplace. Ils font peser une menace pour les Seychelles. Alors que l’archipel était touché par la queue de ces phénomènes, les dégâts considérables infligés l’an dernier à l’île Farqhar montrent que la situation a changé.
Joao Machatine, directeur de l’institut de gestion des catastrophes du Mozambique, a décrit un pays très vulnérable à de nombreux risques à cause de sa localisation : cyclones, inondations, sécheresse, séismes, épidémies. Il a posé le problème des constructions précaires, du manque de barrage pour réguler les cours d’eau dans un État où 70 % de la population vit de l’agriculture. Des projections sont déjà avancées pour le réchauffement de la température : jusqu’à +6 degrés en 2090. Il a aussi souligné une augmentation significative du nombre de catastrophes depuis les années 1980.
La dernière partie des exposés a décrit des mesures d’adaptation face aux risques. À Saint-Joseph, le quartier de la Passerelle a vu l’évacuation de 15 familles face à la menace d’un éboulis. Marie France Beaufils, sénatrice-maire de Saint-Pierre des Corps, a montré comment il est possible d’adapter les constructions en zone inondable.
La journée s’est poursuivie par des ateliers thématiques. La restitution aura lieu ce matin, avant une clôture sous forme de mini-conférences ouvertes au grand public. Rendez-vous sur le parvis de l’amphithéâtre bioclimatique.
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