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La synthèse du 5e Rapport confirme l’accélération de la crise environnementale liée au changement climatique
3 novembre 2014, par
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a rendu public, dimanche 2 novembre à Copenhague (Danemark), la synthèse de son cinquième rapport. Sans action immédiate, « le changement climatique produira de plus en plus d’effets pervasifs, sévères et irréversibles » sur les sociétés humaines et les écosystèmes.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et Rajendra Pachauri, le président du GIEC, à Copenhague, ont présenté ce rapport pour qui celui-ci est « le plus complet jamais entrepris sur le sujet ».
L’influence croissante des hommes sur le climat est claire, « nous devons agir vite et de manière décisive si nous voulons éviter des conséquences destructrices. Enfin, nous avons les moyens de limiter le changement climatique en cours et construire un meilleur futur », a indiqué le secrétaire général des Nations Unies, pour qui « les décideurs doivent prendre les décisions, car le temps joue contre nous ».
Depuis septembre 2013, trois volets ont été dévoilés : l’état de la science climatique, les impacts et les vulnérabilités des différentes régions du monde, et les leviers d’action économique pour limiter le réchauffement. Pour Michel Jarraud, secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), grâce à ce rapport, « le message est plus précis, plus fort et le niveau de confiance est significativement plus important que ce qui était disponible en 2009. L’ignorance ne peut plus être un prétexte à l’inaction ».
Ce rapport servira de base scientifique et économique aux négociations qui se tiendront en décembre à Lima (Pérou), puis à Paris en 2015. Certains espèrent que qu’un accord contraignant de réduction des émissions au niveau mondial sera décidé. Ban Ki-moon a assuré que « dans trente ans, les gouvernements et les décideurs, à tous les niveaux, pourront être tenus pour responsables des décisions qui ne seraient pas prises maintenant, car la connaissance est là. Nous savons. Nous n’avons plus d’excuses pour ne pas agir ».
Le rapport stipule que la teneur atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre émis par les activités humaines, est « inédite depuis huit cent mille ans au moins ». « Les effets du changement climatique se sont déjà fait sentir au cours des récentes décennies sur tous les continents et les océans » ont indiqué les experts.
Ainsi, la température de la basse atmosphère terrestre a augmenté de 0,85 °C depuis la fin du 19e siècle. Par ailleurs, le niveau des océans s’est élevé de 19 centimètres, « ce qui est déjà un signal d’alarme dans de nombreuses régions du monde », a indiqué Rajendra Pachauri. De plus, la quantité globale de neiges et de glaces à la surface de la Terre a diminué dans la plupart des régions du monde.
En 2009, la communauté internationale avait établi un seuil de 2°C de réchauffement, afin d’éviter le pire. Pour parvenir à ce seuil, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 40 % à 70 % d’ici à 2050, par rapport à leur niveau de 2010. Or, « depuis 2010, les émissions augmentent plus vite encore que dans les décennies précédentes », a indiqué Rajendra Pachauri.
Les scientifiques ont indiqué que « les niveaux d’émissions devront être proches de zéro en 2100, voire en dessous », cela oblige les pays à avoir un système économique qui fonctionne en absorbant du CO2 plutôt qu’en en émettant. « Une augmentation de la température moyenne au-delà de 4 °C, combinée à une augmentation de la demande en alimentation, représenterait de grands risques pour la sécurité alimentaire mondiale », ont noté les scientifiques.
Le président du GIEC a dénoncé le « mythe selon lequel l’action climatique coûtera très cher, alors que l’inaction coûtera beaucoup, beaucoup plus cher ». Selon les économistes, « une politique climatique ambitieuse, conduite au niveau mondiale » permettra de demeurer sous la barre des 2 °C de réchauffement. « Cela correspond à une réduction annuelle de 0,04 % à 0,14 %, avec comme valeur médiane 0,06 %, par rapport à une croissance de la consommation comprise entre 1,6 % et 3 % par an », ont précisé ces derniers.
Pour Rajendra Pachauri, les efforts à accomplir ne se feront pas « sans changement des styles de vie et des comportements », ajoutant que « traiter la question du changement climatique ne sera pas possible si des agents économiques mettent chacun en avant leurs intérêts de manière indépendante : cela peut être uniquement fait par le biais de la coopération ».
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